La scène politique en Californie était un vrai bazar, et grâce au véritable bordel qui régnait dans le parti Démocrate, les Républicains avaient une avance importante dans les sondages, malgré la mise en avant des candidats au poste de gouverneur les plus mauvais que j’aie jamais vus. La politique de ces hommes était dévastatrice pour l’éducation, inhumaine pour les immigrants, handicapante pour les petits commerces et les propriétaires de biens immobiliers, et suçait délicieusement la queue de tous les gros richards d’entrepreneurs de l’État.
Jesse Cameron n’aime pas l’idée d’afficher l’image d’un homme marié heureux en ménage, mais son oncle, ancien sénateur, insiste sur le fait que ça lui donnera un avantage sur son principal rival pour l’élection. Le seul problème, c’est que ce mariage n’existe que pour maintenir une façade hétérosexuelle. Oh, et c’est sans oublier un tout petit détail : son attirance irréfutable pour son directeur de campagne incroyablement canon. Ni le fait que c’est une attirance remarquablement mutuelle.
Pour le moment, la seule chose qui pourrait rappeler un politicien auprès des électeurs, c’est sa femme trophée.