Il est temps de dire au revoir aux Warriors avec ce tome 2 qui réussit à être encore meilleur que le premier...
Ce que j'apprécie particulièrement dans cette duologie, c'est que tout semble authentique. Que ce soit les relations entre les Warriors, leurs échanges par sms, leurs expressions, les moments passés ensemble, ou encore les relations familiales et les défis de la vie, tout paraît tellement vrai et juste. Rien n'est exagéré ou improbable, et j'apprécie cette cohérence, ces instants de vie partagés avec eux tout au long de l'histoire.
Ce deuxième tome n'a pas été une partie de plaisir pour Aurel, qui a beaucoup souffert (et moi avec lui) à cause de Léo, avec qui la rivalité reste bien présente, de l'homophobie de personnes qu'il considerait être ses amis, ou encore à cause de ses propres luttes intérieures, de ses paroles dépassant parfois sa pensée. Car Aurel est encore jeune, il a du mal à se maîtriser, à prendre sur lui, par moments, et dans ce tome, on perçoit toute sa fragilité, qui le suit tout au long de l'histoire. Je peux maintenant affirmer qu'Aurel est mon coup de coeur de ce tome, sa détresse m'a beaucoup touché.
Quant à Léo... je l'ai aimé autant que je l'ai détesté parfois. Il a tellement souffert et perdu dans son passé, s'ouvrir aux autres est incroyablement difficile pour lui... Ce tome-ci est celui de sa rédemption, où il reconnaît ses erreurs, apprend, grandit et s'ouvre de plus en plus. Ces moments m'ont réchauffé le coeur.
Les personnages secondaires ne sont pas delaissés, on retrouve tout ce petit monde, que ce soit Remi, un véritable ami pour nos deux protagonistes, ou encore Julien, touchant par son amour fraternel/amical envers Aurel.
J'ai aimé retrouver l'écriture de l'autrice, toujours aussi plaisante, poétique et belle lorsqu'il s'agit de parler d'amour.
Cette duologie a trouvé sa place parmi celles que je relirai avec plaisir, car dire adieu définitivement aux Warriors est tout simplement impossible.
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Ses iris plongent soudain dans les miens et tout s’éclaire. La douleur, la tristesse … sa légendaire et intolérable culpabilité, je m’aperçois dans ses prunelles brunes. La honte de ne pouvoir être, aux yeux du monde, le vrai Léonard. Le Léonard qui brille de mille feux secrètement, tout au fond de son cœur, tel un astre ardent et majestueux, révélant la vérité de son âme, bien cachée et bien gardée par cette monstrueuse et ténébreuse affliction.
Mais bizarrement, quand je replonge dans ses yeux en amandes, je ne remarque que quelqu’un qui pleure dans la discrétion de son cœur. C’est Léo. Un cri noyé dans le silence. Un hurlement d’agonie étouffé dans le sable. Si personne ne regarde, personne ne le voit.
Même s’il est doux avec moi, ça me tue qu’il ne puisse rien m’apporter de plus. Et mon cœur crie à l’aide alors qu’il me soigne autant qu’il me heurte de ses mains et de sa tendresse.
Je t’aime. Je t’aime comme je n’ai jamais aimé, mais je suis forcé de constater que t’aimer veut dire souffrir comme je n’ai jamais souffert.
- Je ne te demande pas de m’aimer… juste de sauter. Lâcher prise. Oublier toute cette merde. Simplement ressentir.