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3,19

sur 51 notes
Je remercie Babelio et les éditions Scrineo pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une Masse critique privilégiée !!

Je dois dire que j'avais beaucoup d'attentes sur ce livre. La quatrième m'avait en effet beaucoup hypée, surtout de par cette phrase : « Entre Hunger Games, Stranger Things et Grisha, découvrez la face cachée du tournoi des Féeries d'Eshad ! » Je dois dire qu'étant une immense fan de ces trois univers, j'ai de suite été tentée de découvrir ce roman de fantasy. Je me suis dit que c'était une lecture pour moi, sans aucun doute !

Malheureusement… ce fut une déception, j'avoue. Je n'ai pas détesté ma lecture mais mes attentes n'ont pas été comblées héééélas. Et en voyant les critiques sur le livre, je me rends compte que je ne suis pas la seule. Quel dommage !… :( Cet univers avait pourtant énormément de potentiel et tout pour plaire : un monde de magie, riche, plein de secrets et d'aventure avec une bande d'ami.e.s attachants…

Ça commençait pourtant bien, en plus. J'ai été plutôt conquise par ce début, cette mise en situation qui nous introduit direct dans un moment de tension qui nous fait nous poser plein de questions… J'ai aimé ce prologue qui nous plonge sans tarder dans ce monde de fantasy au milieu d'enjeux qui m'ont fortement intriguée. Un flashback comme petite mise en bouche avant le début de l'histoire, bon, rien d'incroyablement original en soi, mais bien que ce soit assez classique comme procédé, ça a eu le mérite d'être efficace pour moi.
Sur le moment, je me suis dit que j'allais vraiment aimer cette lecture. Je me suis faite cette réflexion que ça avait l'air fluide et prenant, avec une bonne dose de mystère qui allait me donner envie d'aller jusqu'au bout…!

Ce qui m'a déçue dans ce livre n'a rien à voir avec l'écriture inclusive, le personnage non-binaire qui est présent ou le fait que la protagoniste soit une femme à barbe. Honnêtement, ça, je m'en contrefiche.
Non, en fait, je dirais plutôt que la quatrième de couverture nous vend quelque chose qu'on ne retrouve pas vraiment dans le récit… Alors attention, je n'ai pas détesté ma lecture, loin de là. Si vous avez l'occasion de découvrir ce roman, franchement, allez-y, vous vous ferez votre propre avis ! Maiiiiis bon, voilà, j'ai été fortement frustrée. (Et ça me contrarie vivement parce que 1/ je voulais aimer ce livre, et 2/ je hais dire du négatif sur une lecture !)

Autant exprimer de suite les points qui m'ont déçue.
Bon, déjà, faire le parallèle avec les univers d'Hunger Games, Stranger Things et Grisha était une mauvaise idée selon moi. Alors oui, ça donne envie aux gens, totalement, je suis d'ailleurs bien tombée dans le panneau. Donc le procédé marche. Mais je trouve que c'est dangereux de faire cela. Faire une comparaison avec de gros univers livresques de littérature jeunesse/YA + une série qui a eu un succès de fou auprès de plein de gens, c'est risqué, moi je vous le dis. Ce sont trois univers extrêmement riches et bien construits : évidemment, en voulant faire le rapprochement avec trois oeuvres pareilles, ça met des attentes dans l'esprit des futur.e.s lecteur.ices. Et quand ces attentes-là ne sont pas comblées, et bien… déception.
Ensuite, j'ai trouvé l'écriture très jeunesse. Ce n'est pas un frein, d'habitude (je suis bien une grande amoureuse de la Guerre des Clans !), mais là, comme je m'attendais à un roman pour adolescents/young adult, je m'attendais à ce que ce soit un peu plus riche niveau plume. (Mon dieu mais je me prends pour qui pour dire des choses pareilles…. ? T-T) Quand je lis de la fantasy, j'ai besoin de descriptions, encore plus qu'avec d'autres genres. J'ai envie de pouvoir m'imaginer cet univers inconnu, apprendre à en connaitre les moindres détails… Mais pour Les fééries d'Eshad, où l'univers avait pourtant l'air super chouette, je n'ai pas été satisfaite comme je l'aurais voulu.
De plus, j'ai trouvé qu'il y avait un gros manque de profondeur au récit et aux personnages… Il m'a manqué des détails, de l'émotion, du développement chez nos personnages, bref… En fait, j'aurais envie de dire qu'il manquait une « âme » au roman. Et c'est d'autant plus frustrant que l'univers qu'a voulu créer Cindy van Wilder Zanetti AVAIT du potentiel. du potentiel qui n'a pas été exploité comme cela aurait pu l'être selon moi !

Après, autre point : le scénario.
Le résumé promettait tellement de choses. Et je pensais sincèrement que j'allais être servie en termes d'actions.
Mais à vrai dire, en plus de l'écriture très jeunesse (ah, et on en parle, sinon, de la taille de la police d'écriture, des marges et des interlignes ?? L'arnaque totale !), je me suis faite la réflexion qu'il ne se passait pas grand chose, tout compte fait. Il me restait 150 pages quand je me suis demandé sincèrement comme il allait y avoir un vrai dénouement digne de ce nom en si peu de temps. J'avais la désagréable impression qu'il ne s'était rien passé de transcendant pendant les deux tiers du livre (ce qui est quand même fort déplaisant comme constat…) et que j'avais toujours plein de questions sans réponse… Je n'avais pas l'impression de m'être « habituée » à ce monde, de me l'être appropriée et d'avoir réussi à rentrer dedans…

Il y a bien eu un petit retournement de situation qui, sur le moment, m'a semblé sympathique - prévisible mais appréciable ? -, mais qui la page d'après m'a finalement déçue.
Sans spoiler, disons qu'un certain personnage, assez important à l'intrigue, rentre en scène et est censé tout chambouler. Mais je n'ai pas ressenti grand chose à ce qui est censé être un moment-clé dans le récit. Je n'ai pas apprécié ce que renvoyait ce personnage-là. Je n'ai pas aimé les répliques. Je ne sais pas si c'était l'effet du style d'écriture ou de la traduction (OK, je retire ce que je viens de dire, je viens de voir que l'autrice était belge... shame on me), mais ça me semblait super faux et fade… T-T (plus j'avance dans l'écriture de ma chronique et plus je me rends compte d'à quel point cette lecture m'a déçue olala…. 😭)
Bref. Je savais que le moment était important, était censé être fort en termes de symbolique, d'enjeux, d'émotions également… Mais je n'ai pas réussi à pleinement avoir de la compassion pour ce fameux personnage. J'ai plutôt ressenti une grosse distance. le récit a fait que je ne suis pas arrivée à en être touchée. :( J'ai trouvé que ça faisait un peu too much, qui plus est.

Enfin bref.
J'ai donc terminé ma lecture en étant trèèèès dubitative et trèèèès partagée.
J'étais très hypée par ce livre et mes attentes n'ont pas été comblées. L'univers s'annonçait pourtant génial mais je n'ai pas été convaincue. Ni par le style d'écriture, ni par le traitement des personnages, ni par la tournure du scénario… À aucun moment je n'ai retrouvé un peu d'Hunger Games, de Stranger Things ou de Grisha dans ce roman…

Un univers de fantasy qui promettait d'être aussi riche et mystérieux méritait TELLEMENT PLUS d'explications et de profondeur ! J'avais tellement envie d'en savoir davantage, ainsi que mieux connaitre les personnages ! La protagoniste, Arazia, me fut sympathique, mais c'est tout. Rien de marquant. Je la trouve très oubliable hélas… Quant à ses ami.e.s, ils avaient pourtant l'air super chouettes, mais j'ai l'impression que je n'ai pas du tout appris à les connaitre… J'avais pourtant commencé à m'attacher à eux, mais je n'ai pas eu le développement que je voulais avoir… Peut-être que ma fatigue (physique et mentale) du soir a joué dans mon sentiment de ne pas réussir à être dans le récit, mais sincèrement, je suis sûre que l'histoire avait du potentiel mais que ce ne fut pas exploité à fond. Est-ce parce que c'est un one shot ? Peut-être. J'avoue que pour de la fantasy, c'est sûrement plus difficile de creuser un univers à fond en un seul roman… Dommage. Je le répète, mais l'idée de départ était pourtant bonne.

Bon. Passons à la justification de la note. Honnêtement, ce n'était pas du tout prévu que j'attribue 2,5/5 à ce livre. Je ne sais pas si vous lisez mes critiques, mais il faut savoir que je déteste ‘mal' noter des lectures, et que je ne le fais pratiquement jamais. Je n'ai jamais noté un livre une étoile, par exemple, même si je n'ai pas du tout apprécié ma lecture.
Et pour Les fééries d'Eshad, dites vous qu'à la base, je l'avais noté 3,5/5. :') (oui oui)
Sauf qu'après avoir écrit ce que vous venez de lire, j'ai pris un peu de recul et je me suis vraiment rendu compte que j'en pensais beaucoup plus de négatif que ce que je pensais… Je n'avais pas envie de baisser la note en dessous de 3/5, mais au vu de ce que j'ai écrit, cela n'aurait pas été vraiment cohérent. :')

Alors voilà, si je mets quand même la moyenne, c'est que je n'ai pas passé un mauvais moment en soi durant ma lecture. Je sais que ça peut paraitre absurde étant donné la chronique que je viens d'écrire, mais en soi, les pages se sont tournées facilement et certains moments étaient plutôt addictifs. Dommage que mon enthousiasme ait disparu par la suite, parce que c'était prometteur… J'avais vraiment envie d'aimer ce roman. :/
Et pour la note, de toute manière, je me sens bien trop mal à l'idée de noter en-dessous, parce que je ne pense pas que le livre soit « mauvais » en soi, et je ne me sens de toute façon absolument pas légitime de juger un truc pareil…! Je suis certaine que le roman peut plaire à certaines personnes et malgré ma déception, ça a quand même été une distraction sympa, donc bon !
J'espère que certain.e.s l'apprécieront plus que moi !
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Je remercie Babelio et la maison d'édition Scrineo pour l'envoi de ce livre lors d'une opération masse critique privilégiée. J'aurais voulu aimer ce roman, ça aurait pu être le cas si le synopsis avait été fidèle au scénario.

Tout d'abord, je tenais à faire une précision, car je trouve que cette omission dessert le roman. Ce livre contient des personnages non binaires, une écriture inclusive et l'héroïne principale à une barbe. Loin de moi l'idée de vouloir créer de polémique, il en faut pour tous les goûts et si ce type de roman peut permettre à des personnes de se sentir représenté, j'en suis heureuse pour elles. Seulement, voilà, tout le monde n'est pas à même d'apprécier, et j'en fais partie, avoir une héroïne à barbe m'a beaucoup rebutée. C'était original et novateur pour le genre, on n'en croise jamais, mais je n'arrive pas à accrocher. L'écriture inclusive, c'est pareil, ça m'a gâché la lecture, ce n'est pas une chose à laquelle je suis habituée donc j'étais vraiment perturbée, à tel point que ça me décrochait de ce que je lisais. Par contre, c'est là où je voulais en venir en parlant d'omission de la part de la maison d'édition et c'est ce que je déplore le plus, c'est qu'à aucun moment dans le synopsis ou au dos du livre, il n'est précisé que le livre contenait de l'écriture inclusive, et rien ne laissait entendre non plus que l'héroïne avait cette particularité. Alors certes, c'est noté au début du roman, mais pour ceux qui n'ont pas accès au livre physique parce qu'ils commandent ou réservent en ligne, ils ne peuvent pas avoir connaissance de cette information. Si j'avais su que ce livre contenait tout ceci, je n'aurais pas postulé à cette masse critique privilégiée étant donné que je ne suis pas le public ciblé, et c'est dommage dans la mesure où je vais donner un avis très négatif, justement car ce n'est pas mon style de lecture, et ça aurait pu être évité.

J'ai essayé de passer outre ce détail, mais on sent le parti pris de l'auteurice dans le récit, il y a donc beaucoup de questionnement sur le genre mais aussi une critique ouverte de l'intolérance. le concept de « blanc privilégié » est présent à travers la soeur d'Arazia et la description qui en est faite ou encore de la famille Harringwood, ce qui m'a un peu irritée, mais ça c'est un autre débat. Aussi, la spécificité d'Arazia concernant sa barbe revient très souvent pour que ça soit naturel, parfois j'avais envie de dire « on a compris elle a une barbe, on peut passer à autre chose maintenant », elle se fait toujours insulter par rapport à ça et reste passive, dans sa position de « victime » et c'est agaçant. On sent vraiment que l'auteurice veut appuyer et dénoncer certaines choses, soit, c'est son livre, son choix, je ne le remets pas en cause. Mais je m'attendais plus à une fantasy politique, rythmée par des actions, qu'à une lecture qui veut avant tout faire passer des messages, et ce n'est pas non plus ce que le synopsis promettait. Par ailleurs, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, leur développement m'est apparu sommaire et parfois je me mélangeais. Arazia comme je le disais est passive, je n'ai pas été sensible à son histoire et ni convaincue par son pouvoir qui fait d'elle une sorte d'élue, c'est redondant. Quant aux protagonistes secondaires, ils m'ont laissée de marbre, au même titre que les méchants, j'ai eu l'impression qu'ils ne l'étaient que par soif de pouvoir, ça manquait de profondeur. Je conçois que ça soit un exercice difficile pour un one shot de 400 pages, mais en définitive, j'ai eu autant de mal à ressentir de la sympathie pour nos héros que de la colère pour les méchants. J'étais détachée du récit. Pour l'origine de l'oppression des Arcanes par les Esharis, j'ai moyennement été convaincue, en fait, je n'ai pas vraiment adhéré aux « Autres », ça manquait d'approfondissement et je pense aussi que j'étais trop déçue de ne pas avoir eu de tournois durant les Féeries d'Eshad.

J'en profite pour rebondir sur ce point, mais c'est une autre déception, la faute encore au synopsis qui promettait une histoire mélangeant Hunger games, Strangers things et Grisha. En temps normal, je trouve que comparer un roman à d'autres univers est une mauvaise idée, ça a plus tendance à desservir qu'autre chose puisque les lecteurs vont chercher à retrouver ces univers qu'ils ont adorés. Souvent, c'est décevant car ce n'est pas à la hauteur de ce qu'ils espéraient. C'est ce qui s'est passé pour moi ici, il n'y a aucune battle à la Hunger games, ça ne sert qu'en toile de fond et ça ne sera pas le sujet central. Les jeux d'Eshad ne sont que survolés. Ce fut pour moi une immense déception, car c'est justement ce qui m'avait donné envie de lire cette histoire. Quant à Grisha, je cherche encore les parallèles avec cet univers, il n'y en a aucun. J'ai aussi trouvé qu'il y avait de nombreuses facilités scénaristiques, sûrement parce qu'il s'agit d'un one shot. Mais ça a eu pour conséquences d'avoir un côté assez prévisible et les rebondissements ne sont pas palpitants puisqu'on se doute à l'avance de pas mal de choses.

Néanmoins, comme je n'aime pas être exclusivement négative, la plume est fluide, les chapitres sont rythmés, car assez courts, ça se lit donc vite. Et pour ceux qui n'aiment pas la romance, ce livre saura vous contenter, car il n'y en a aucune ! le trope found family est ici de mise.

Je rappelle que cette chronique n'engage que mon avis et mon ressenti personnel. Mais je trouvais important de préciser à celles et ceux qui voudraient se lancer dans cette lecture que le synopsis n'est pas fidèle au roman, il n'y a aucun tournoi à la Hunger games, ni rapport avec Grisha. Et je pense qu'il est aussi nécessaire d'informer qu'il y a une écriture inclusive avec des personnages non genrés et une héroïne à barbe, car tout le monde n'y est pas réceptif. Je ne doute pas que ce livre trouvera son public qui saura apprécier ses qualités, mais ça n'est malheureusement pas mon cas.
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Les Féeries d'Eshad nous conte les tensions entre deux peuples, les Esharis et les Arcanes, à travers le destin d'une jeune fille, Arazia.
L'héroïne va être contrainte de participer aux Féeries afin de gagner sa liberté.
Evidemment, rien ne va se passer comme prévu. Ce tournoi va cependant lui en apprendre bien plus qu'elle ne l'aurait cru sur son passé et ses origines.

Première chose marquante quand on débute ce roman, le personnage principal est barbu. Si cela n'a rien d'exceptionnel en soi, cela m'a quand même perturbé car il s'agit d'une jeune fille et je ne m'attendais pas du tout à ca. En avançant dans le récit, on se rend vite compte que de nombreux personnages sont atypiques. Il faut donc avoir l'esprit ouvert pour profiter pleinement de cette lecture.

Deuxième surprise, l'autrice (que je découvre avec ce roman) emploie l'écriture inclusive pour un de ses personnage. C'est surprenant, cela m'a sauté aux yeux et je ne savais comment interpréter le texte au début. Puis je m'y suis plus ou moins habituée mais cela casse le rythme et dessert l'histoire. Il aurait été approprié d'en informer le lecteur sur la 4e de couverture par exemple.

L'histoire est assez original, l'univers imaginé par Cindy van Wilder Zanetti aurait pu être ensorcelant s'il avait été plus développé. Beaucoup d'évènements se passent très vite sans entrer dans les détails. On les survole. J'aurais apprécié suivre les Féeries, mieux comprendre les autres candidats alors que l'ensemble est juste un prétexte pour amener les personnages dans le manoir. J'ai également noté quelques incohérence assez gênante. C'est dommage, l'idée était bonne.

Le public ciblé sera surement ravi de cette lecture, je n'en fait malheureusement pas partie. Les chapitres sont courts et se lisent facilement. Les 400 pages défilent à toute vitesse car le texte est bien aéré et écrit en assez gros caractères.

Un grand merci au éditions Scrineo et à l'équipe de Babelio, particulièrement Nathan qui m'a accompagné dans la longue attente de ce roman.
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Tout d'abord, je tiens à remercier la maison d'édition pour l'envoi de ce service-presse ainsi que pour sa confiance.

Je suis directement tombée sous le charme de la couverture et le résumé n'a fait qu'attiser ma curiosité

J'ai trouvé l'univers vraiment original à travers son mélange entre la magie et la technologie. L'intrigue est prenante et met en avant des personnages atypiques et des personnages non-genrés.

La plume de l'auteur est immersive et m'a fait voyager à travers différentes dimensions. Les révélations et les secrets sont également dévoilés au fur et à mesure de l'histoire.

J'ai vraiment été happée par cette lecture et je voulais connaître la suite.

Attention, si vous vous lancez dans ce roman en imaginant retrouver des épreuves comme dans Hunger Games, vous risquez d'être déçu. Effectivement, le récit mentionne les Fééries d'Eshad qui pourraient ressembler à des jeux mais l'intrigue n'exploite pas cette événement et préfère se diriger vers les conflits qui opposent les Esharis ou Arcanes ainsi que leur origine.

Cependant, j'ai eu du mal à entrer dans l'intrigue au début et je confondais certains personnages. L'univers est assez étoffé et il m'a fallu un temps d'adaptation pour m'y faire.

J'ai également trouvé des facilités scénaristiques par moment, cela étant notamment dû, je pense au fait qu'il s'agisse d'un one-shot.

Si vous aimez la fantasy jeunesse et que vous avez envie de passer un moment de lecture dans un monde fascinant, je vous recommande cette lecture.

J'ai rapidement dévoré les 400 pages de ce livre. Les chapitres sont de taille moyenne (environ une dizaine de pages) et le style d'écriture est de taille standard et aéré.

Pour le prix, vous pouvez vous procurer ce roman pour 18,90 euros. Voici le site de l'éditeur : "https://www.scrineo.fr/info-detail/12-ans-et-plus/romanado-pargenre/adolescent-imaginaire/les-feeries-deshad/".

Cette lecture était une belle découverte et j'ai été prise dans l'histoire du début à la fin même si j'ai eu un peu de mal au début et que je n'aurais pas été contre avoir quelques pages en plus pour avoir plus de détails. Je donne donc la note de 7 sur 10 à ce roman.

Voilà les amis, j'espère que ce retour vous aura permis de découvrir une nouvelle lecture.

Belle soirée et à bientôt !
Lien : http://devoreusedelivres.ekl..
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Un grand merci à Babelio pour l'envoi de ce livre qui m'aura permis de me lancer dans la fantasy.

Depuis toujours, les Arcanes, adeptes de la magie, et les Esharis, férus de technologies, s'opposent. Après leur dernière défaite, le destin des Arcanes a été scellé. Arazia, Arcane asservie, travaille dans un cirque qui crée de somptueux spectacles pour les élites eshari. Elle a tout oublié de son passé. Avec ses trois fidèles amis, un plan est élaboré pour s'échapper, mais ils n'y arriverons pas. Ils sont alors livrés à la famille Harringwood qui leur annonce qu'ils vont devoir participer aux Féeries d'Eshad, un mystérieux tournoi avec à la clef, leur liberté...

Je suis totalement novice dans le genre de la Fantasy donc mon avis est à prendre avec des pincettes. J'ai tout d'abord été très attirée par la couverture qui est sublime et par le résumé qui m'intriguait beaucoup. J'ai donc commencé cette lecture qui m'a très vite déstabilisé car l'autrice utilise par moment l'écriture inclusive. En effet, l'un des personnages est non-binaire, ce qui incluait donc les pronoms "iel", "ellui"... Je m'y suis finalement très vite habituée et ai même trouvé l'idée plutôt bonne. J'y ai également rencontré une femme à barbe et c'est une première pour moi, mais pourquoi pas !

En ce qui concerne l'histoire, j'ai malheureusement été plutôt déçue parce que j'ai eu du mal à tout comprendre. Certains chapitres, comme ceux où l'on suit ces quatre amis m'ont captivité, mais d'autres m'ont totalement perdu et ennuyés. Les nombreux personnages, les différentes magies et l'univers très dense, ne m'ont pas aidé à rentrer dans cette histoire. J'ai presque trouvé l'intrigue trop recherchée, trop complexe et donc difficile à suivre.

Je suis plutôt sur une déception qu'autre chose avec ce roman, même si j'ai eu plaisir à suivre cette bande d'amis qui m'ont parfois touché. Mais l'univers était trop riche pour moi et ça a été compliqué de suivre. Peut-être que ce genre littéraire n'est vraiment pas fait pour moi ?!
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Merci à Babelio et aux Editions Scrineo pour l'envoi de ce livre.

Je n'aime pas spécialement dire du mal de mes lectures, surtout dans le cadre d'opérations Masse Critique, mais il s'avère que je suis très déçu de ce roman fantasy.

Cette histoire est clairement destinée à la jeunesse, et beaucoup de points et de facilités scénaristiques vont dans ce sens.

Plusieurs éléments sont abordés, de bonnes idées sont lancées, mais rien n'aboutit vraiment. Il y a un mélange qui prend plein de directions différentes mais pas assez d'approfondissement, ce que je reproche souvent aux romans trop "jeunesse". J'ai eu l'impression de lire un premier roman, alors que ce n'est de loin pas le cas, donc c'est encore plus à déplorer.

Le développement des personnages est quasi-inexistant, les intrigues amorcées ne mènent nulle part, beaucoup d'éléments sont inutiles ou mal exploités.

C'est d'autant plus dommage que j'avais pressenti tout cela à l'incipit, mais que je pensais m'être trompé en lisant les premiers chapitres, qui semblaient assez prometteurs. Hélas, dès le départ de la joyeuse bande pour les "Fééries d'Eshad", tout part à vau-l'eau !

Et quand je parle de facilités scénaristiques, je suis retombé sur un passage en feuilletant le roman, qui sert bien d'exemple (noms retirés pour éviter le spoil) :

"- La magie de *** prend enfin son envol, répond ***. Sa maîtrise s'avère suffisante désormais pour qu'elle puisse se rendre invisible, le temps de pénétrer dans la demeure..."

-> Tu parles d'une facilité pour faire avancer le récit... ça tombe comme un cheveu sur la soupe.
Et des facilités de ce genre, il y en a bien quelques-unes.

Pour les éléments en trop, qui n'apportent rien au récit si ce n'est de la confusion et l'impression de bâclé, un exemple tout bête est la mention de "Chimères" : il n'y a plus d'animaux simples dans cet univers, seulement des combinaisons de deux animaux, tels que les boeufs-rhinos, le hibou-chouette, et l'ours-marmotte. Cet élément est apporté sans plus d'explications au beau milieu du récit, et sans davantage de subtilité que de faire figurer ces trois noms en une seule page (p.55) et de préciser "ah oui, en fait y a plus d'animaux car les Esharis ont fait des expériences".

Des personnages avec leurs aspirations et leurs projets disparaissent sans laisser de trace d'un chapitre à l'autre. Des histoires de complots et de trahisons qui nous sont expliqués pendant plusieurs pages meurent donc sans aucune suite (à plusieurs reprises dans le roman).

D'ailleurs, on garde le point de vue d'Arazia pendant tout le roman, sauf aux moments bien opportuns où on nous introduit un nouveau personnage. de façon très peu subtile et qui a le chic pour gâcher tout élément de surprise ou de mystère. On connait les pensées de chacun des personnages donc toute surprise tombe à l'eau...

Finalement, un autre point que je déplore est la comparaison faite à Hunger Games, Stranger Things et Grisha. A part un coup marketing visant à surfer sur des sagas qui ont fonctionné, je ne vois pas le rapport.

HG : le "tournoi" d'Eshad n'en est pas un et sert juste de prétexte
ST : Absolument aucun rapport... A part que l'histoire concerne des adolescents ?
Grisha : point commun : c'est un roman fantasy-jeunesse

Donc non, s'il-vous-plait, ne faites pas de comparaisons hâtives qui ne servent qu'à créer de la frustration chez les lecteurs qui se créent des attentes.

Enfin, une question m'est venue, car je n'ai pas l'habitude de lire des textes en écriture inclusive. Loin de m'avoir dérangé, je dois dire que je suis plutôt intrigué et que je n'en ai pas compris toutes les règles, surtout lorsque ça mélange de vieilles règles de français et des libertés syntaxiques.
L'exemple qui m'a le plus intrigué dans ce texte :
On utilise "EUX" pour désigner un groupe d'un homme et d'une femme, donc on ne fait pas la distinction de genre et on applique la règle qui accorde le groupe au masculin.
Par contre, un homme, une femme, et une personne non-binaire = "ELL.EUX"
-> J'en conclue donc que dans la guerre des genres en syntaxe française, une personne non-binaire vaut plus qu'une personne de sexe masculin ? Ou est-ce de la discrimination positive ? (C'est une vraie question, et pas du sarcasme).

Bref, vous aurez compris que je ne conseille pas spécialement ce livre. Il n'est pas mauvais, et le rythme est assez bon. Il sera sûrement apprécié par le public auquel il est destiné, mais selon moi, il y a beaucoup mieux ailleurs, même dans le genre Jeunesse.
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Une lecture mitigée, mais les sujets étaient assez originaux.

Tout d'abord, ce que j'ai aimé.
Le personnage féminin principal est doté d'une barbe. Ce n'est pas un fait anormal, mais je n'avais encore jamais lu une histoire avec ce genre de personnage et c'était plutôt très sympa, diversifiant et rafraîchissant.
L'histoire construite autour des Autres et de la magie des arcanes était sympathique.
La communauté LGBT+ est bien mise en avant, car certains Arcanes ne souhaitent pas être définis par leur sexe.
Je ne suis pas encore habitué au pronom « iel », mais on s'y habitue.

Le côté négatif à mon sens.
On nous signale en quatrième de couverture que c'est un mélange de Stranger Things, Grisha et Hunger Games, mes attentes étaient donc hautes. D'ailleurs, les « féeries » d'Eshad sont le tournoi qui nous fait penser aux HG. le souci est qu'on survole à peine ce tournoi sur un ou deux chapitres… beaucoup trop court pour moi, surtout au vu du titre.
Nous sommes sur un *one shot*, donc je sais qu'il n'y aura malheureusement pas de suite, d'où ma déception, d'autant plus que l'intrigue aurait pu être un peu plus exploitée, car on se doute de la fin un peu trop rapidement.
Je pense qu'il aurait fallu y mettre plus d'action pour que je reste concentré sur ma lecture.

En conclusion, il y avait énormément de potentiel sur le fonctionnement de l'univers, sur les personnages, les idées étaient bien présentes.
Si vous souhaitez vous lancer dans ce livre qui reste néanmoins très sympa, ne vous fiez pas à la quatrième de couverture.
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Tout d'abord, je tenais à remercier Babelio pour l'opportunité et l'envoi de ce service presse. Je dois avouer que j'ai eu un peu de mal au commencement de cette histoire. Je ne m'attendais pas à une jeune femme à barbe et je crois bien que c'est le premier livre que je lis où le personnage principal à cette particularité. J'ai également relevé des coquilles, notamment aux pages 44 et 54 ainsi que d'autres que je n'ai pas eu le temps de relever au moment de mes pauses livresques. C'est tout de même dommage d'en avoir lorsqu'un livre coûte presque vingt euros. À propos de l'histoire, je l'ai trouvé très inventive et originale. Néanmoins, la quatrième de couverture laissait supposer un univers dans les mêmes tons que la saga « Hunger Games » donc j'avais certaines attentes qui n'ont pas été satisfaites. En effet, sur cet aspect là c'est resté quelque peu superficiel ainsi qu'en surface uniquement. Cependant, l'univers de ce livre est très bien travaillé. le côté ambiance de cirque avec ses monstruosités à la manière gothique m'a beaucoup plu. Tout comme le lien très profond qu'entretiennent les protagonistes entre eux d'une façon très fraternelle sans qu'il n'y ait la moindre romance. Les différents pouvoirs magiques étaient aussi très bien gérés et intéressants. L'intrigue quant à elle restait toutefois assez prévisible à mon goût. Pour conclure, je dirais que c'est un bon roman qui nous transporte aisément et qui convient parfaitement aux adolescents.
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Bienvenue à la nouvelle édition des fééries d'Eshad, un tournoi où le survivant remporte le droit à la liberté. Dans ce roman vous retrouverez deux peuples qui s'affrontent depuis toujours, l'un d'eux soumis à l'autre par la force, une femme à barbe, un tournoi, des faux-semblants, du sang et des secrets sombres.

J'avais très envie de lire un roman de Cindy van Wilder, nom très connu en littérature young adult. J'avais lu “terre de brume” tome 1 en 2018 et j'en gardais un bon souvenir. Bref, je voulais retrouver cette plume pour la redécouvrir. Je ne saurai pas dire pour quelles raisons précisément (le mauvais affichage sur ma liseuse, l'écriture inclusive, l'attente d'un Hunger Games comme promis alors qu'on en est loin etc.) mais j'avoue ne pas avoir accroché comme je l'espérais avec “les fééries d'Eshad”. Je vois son potentiel et je saurai à qui le conseiller mais je suis passée à côté.

Un mélange entre “Hunger Games”, “Stranger things” et “Grisha”
Je ne peux pas juger le parallèle entre “les fééries d'Eshad” et “Stranger things” ou même “Grisha”, mais j'ai la référence pour “Hunger games”. Ce parallèle a été fait sans doute pour le tournoi. Avec cette comparaison, comme d'autres lecteurs, j'ai fait l'erreur de m'attendre à un tournoi sanglant et chargé en tension. Or ce tournoi est finalement très secondaire dans l'histoire. Il a à peine lieu. L'intrigue tourne avant tout autour des querelles entre les Arcanes et les Esharis, et autour du secret des “autres”.
Cette partie est très intéressante et j'aurai aimé qu'elle prenne encore plus de place. Je ne vais pas pouvoir détailler ce point sans vous faire de révélations. Je dirai juste que j'ai aimé l'exploitation des Autres (sans vous dire qui ils sont) et la confrontation entre les Arcanes et les Esharis.

Les personnages des “fééries d'Eshad”
Je suis mitigée sur ces personnages. Ils apportent une touche de diversité intéressante à l'histoire tout en restant “classiques” finalement dans la forme. Ils sont différents d'autres héros qu'on peut voir à ce jour en littérature (une femme à barbe comme héroïne, des personnages non-genrés etc.) et cette idée m'a plu. Ils sont bien intégrés dans le récit mais il m'a manquée, et je m'en excuse, de la profondeur. La relation entre les deux soeurs est très bien faite. La relation entre Arazia et son meilleur ami sans qu'il y ait de romance est très chouette. Mais les autres m'ont paru plus effacés dans l'histoire.

Le conseil de la bibliothécaire : “Les fééries d'Eshad” peut être lu par des adolescents à partir de 13 ans et par des adultes amateurs de fantasy. L'histoire est originale, les personnages aussi. Il aborde des thématiques intéressantes. de par ces thématiques, justement, Cindy Wan Wilder utilise l'écriture inclusive dans son récit avec des “iel” quand le genre d'un personnage n'est pas défini et des mélanges comme “auteurice”. Je ne remets absolument pas ce fait en question, je préviens juste pour que vous le sachiez (et que vous ne fassiez pas comme moi à buter sur des mots avant de comprendre que certains mots ne sont pas des termes de ce monde.)
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Je viens de tourner la dernière page des Féeries d'Eshad et ça m'arrive rarement mais je ne sais pas quoi en penser... Cette lecture me laisse un goût mi-figue mi-raisin.

Je vais essayer de détailler au mieux ce qui m'a plu et non.
En premier, cette superbe couverture ! Avouez-le, elle est belle et elle attire l'oeil !
Ensuite, cette petite accroche "Entre Hunger Games, Stranger Things et Grisha", et le résumé m'ont donné envie de découvrir le livre. J'ai tellement aimé Hunger Games que j'imaginais m'emballer autant, voire plus. Ça n'a pas été le cas...
Puis l'écriture. Elle est fluide et les chapitres courts donnent du dynamisme. C'est un bon point. La structure est intéressante, notamment avec les petits plus en début de chapitre. Par contre, les interludes ne m'ont fait ni chaud, ni froid 🤷
L'univers entièrement pensé par l'autrice est unique et superbement décrit, un monde qui oppose Arcanes, dotés de pouvoirs magiques, et Esharis. Par contre, les personnages tout comme l'intrigue, bien qu'aboutis, ne m'ont pas convaincue. Je ne me suis attachée à aucun et l'histoire m'a laissée de marbre (même ces moments entre soeurs si chargés de sentiments...). Je ne me l'explique pas. Je suis pourtant bon public mais...

Peut-être est-ce mon (grand) âge qui fait que je n'ai pas été totalement emportée par cette lecture, réservée pour un public plus jeune. Peut-être n'était-ce pas le bon moment. le fait est que, bien qu'ayant de gros points forts, je suis tout de même passée un peu à côté...

Dernière chose qui est signalée en début de livre, et loin de moi l'idée de lancer un débat ou polémiquer, mais l'écriture inclusive est utilisée lorsqu'il est questions de personnes non-binaires. Ça a complètement gâché mon plaisir de lecture. C'est dommage.

Même si je n'ai pas su apprécier Les Féeries d'Eshad à sa juste valeur, je sais qu'il plaira à d'autres. Et je remercie tout de même Babelio et Scrineo pour cette masse critique privilégiée.
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