After, tome 1

Dans ma boite mail, le 5 Janvier : "Quoi de neuf sur Babelio ?" - le phénomène AFTER arrive en France. Une histoire d'amour entre un bad-boy et jeune-fille sage sur un campus américain...
Parfait ! Un truc bien guimauve. C'est tout à fait ce dont j'ai besoin en ces temps où les tragédies assombrissent notre quotidien.

Il paraîtrait même que c'est un "Cinquante nuances de Grey" pour adolescents. Ça tombe bien ! Je n'ai toujours pas lu le fameux best seller pour ménagères en mal de sensations - à 61 ans, je suis encore trop jeune pour perturber ma libido fragile.

Alors... comment dire ? C'est loin d'être de la "littérature" dans le sens noble du terme. Sur le plan de la syntaxe, il y aurait à redire. le vocabulaire est d'une remarquable pauvreté. Quant à l'histoire en elle-même, sa prévisibilité nous garantit un confortable repos des neurones.

J'ai ouï dire aux infos, ce matin, que la vente d'anxiolytiques avait grimpé en flèche depuis une semaine. Et bien, mon anxiolytique à moi s'appelle AFTER, il n'a rien coûté à la Sécu, et il m'a fait un bien fou !

C'est mièvre, c'est pauvre, c'est inconsistant, c''est cucul, mais j'ai adoré !

Pas vraiment de la littérature, cette bluette écrite sur smartphone ressemble plutôt à un roman feuilleton 2.0, et là j'aimerai avoir une pensée pour ma mémé qui, télé novela en fond sonore, lisait « nous deux » ce magazine fait d'Harlequinades en feuilletons photos.
Ici l'intrigue est simple : le bad boy tatoué séduit la prude intello, mais bien sûr tout n'est pas aussi facile et un rebondissement final guette.

Rebondissement moyennement surprenant pour le lecteur cultivé qui aura bien sûr reconnu, des les premières pages, le scénario des liaisons dangereuses de Pierre Choderlos de Laclos, déjà adapté, remanié, pour ne pas dire pompé, à de très nombreuses reprises. Rien de très original donc.
Toute cette soupe à la guimauve est écoeurante et pourtant je l'ai lu jusqu'à la fin, dans un mélange antinomique de consternation et d'engouement de midinette. Ce doit être héréditaire... mince. Merci mémé.

J'ai eu ce livre en main car beaucoup de jeunes adolescenTES, l'empruntent à la bibliothèque. Donc, c'est par curiosité.

C'est l'histoire d'une jeune fille de bonne famille, un petit-ami, adorable, gentil, prévenant, bon parti qui plaît à la mère. Nous ne somme pas loin d'un conte de fées.
La jeune fille rentre à L'université et se confronte à la vie estudiantine américaine. (Fraternités, soirées, beuveries, jeux stupides sexuels ou à boire).
Elle essaye de rester la jeune vierge effarouchée. Cependant, elle va faire la connaissance de Hardin, : tatoué, piercing, amis aux cheveux colorés, couchent avec toutes les filles, menteur, bagarreur MAIS intelligent, tout le mythe du Bad boy en un personnage.

L'auteur nous tient en haleine pendant tout le livre avec cette danse, ils se détestent car trop de différences, ils se disputent violemment, ils se réconcilient (au lit !) et un secret est dévoilé.
A chaque fois, la raison de leur dispute est impardonnable, mais ils s'aiment, et c'est plus fort que tout.
Tout ça sur fonds de secrets de familles trash quand même, mariage, et Jalousie incessante.
Ce roman a l'avantage d'être addictif. il y a beaucoup de suspens (même si au fil des pages, nous ne sommes plus vraiment surpris).
L'histoire me fait vraiment penser à un conte de fée : les gentils, les méchants. le personnage d'Hardin est constamment comparé au petit-ami de Tess. C'est agaçant !

Il y a beaucoup de répétitions, dans les mots choisis, dans les scènes et dans les expressions. Les pensées de Tessa sont parfois redondantes avec les pages précédentes. Certains passages manquent de crédibilité : ils se remettent ensemble malgré le comportement irrespectueux de Hardin, Histoire tellement compliquée (oui, je veux, non je ne veux pas, oui, je veux, non, je ne veux pas). Les disputent violentes tout le temps. Et tout ça sur 3 mois.
En bref, je peux comprendre le succès de ce livre qui pour moi est écrit comme une série qui sont dans la poupe pour l'instant. Cependant, je suis quand même étonnée du jeune âge de certains lecteurs. En effet, les scènes de sexe ne sont pas suggestives, érotiques, mais bien descriptives. Avec parfois des choses qui me dépassent : est-ce la norme de dire des insanités, des gros mots pendant un acte sexuel. Ca me fait peur la manière dont on banalise la violence (verbale et gestuelle) sexuelle chez les plus jeunes.

J'ai tenté de lire ce roman sans a priori. Une fan me l'avait conseillé et j'ai joué le jeu. J'ai tout lu, promis.
Clairement, je ne suis pas le coeur de cible, un peu trop de kilomètres au compteur et un peu trop de testostérone dans les veines. Mais le phénomène éditoriale m'intéresse, et la tournure littéraire de l'entreprise aussi. Comment c'est fait ?

Il ne faut que trois pages pour comprendre le principe, c'est une bonne vieille comédie romantique. Ils se détestent, mais à la fin ils s'aiment. Vieux comme le monde. Sauf que là, ils se détestent, ils s'aiment, ils se détestent, ils s'aiment, ils se détestent, ils s'aiment et comme ça une quinzaine de fois en 500 pages. C'est d'ailleurs un tour de force que ces allers-et-retours, même si ça lasse. On place quelques scènes de sexe explicites toutes les cinquante pages. Un petit twist final pour relancer l'intrigue et préparer l'amorce pour le tome 2. C'est bouclé.
Alors, et dans le moteur narratif ? On raconte tout à la première personne le plus simplement du monde. Aucune figure de style, pas de métaphore, pas de comparaison, peu de description, dialogue exhaustif et naturaliste, aucun sous-texte (jamais Ô grand jamais) et surtout, le plus frappant, aucune ellipse.
Qu'on se passe de tous les autres artifices d'écriture, c'est du déjà vu. Mais l'ellipse est quand même un outil assez basique et ici AnnaTodd n'en use à aucun moment. Elle raconte tout, tout, tout, jour par jour, presque heure par heure et la plupart du temps, nous sommes en temps réel. Parfois, elle accélère le temps du type "cette semaine je n'ai manqué aucun cours et je n'ai pas croisé Hardin", mais elle ne coupe pas ! du coup, le lecteur est toujours confortablement installé dans le récit, sans jamais être malmené.

Comme le style est purement fonctionnel, qu'il n'y a ni ironie ni second degré et que la narration est chronologique et sans qu'aucun épisode de ce qui arrive à Tessa ne soit omis, on se laisse porter sans heurt d'un chapitre à l'autre avec pour seul boulot, en tant que lecteur, de s'inquiéter de la relation des deux héros, de s'interroger sur le caractère tourmenté de Hardin, de s'émoustiller pendant les passages crus. J'imagine que c'est là le secret du succès de la série.
Lien : https://www.tristan-pichard...

Quand Tessa rentre à l'université, elle a tout pour elle: elle est brillante, a un petit ami parfait et son avenir semble tout tracé. Mais c'était sans compter sur sa rencontre avec Hardin qui va tout bouleverser.

Une romance bien gentillette, dégoulinante de bons sentiments avec des personnages caricaturaux au possible: Tessa, la jeune fille bien propre sur elle, Hardin, le rebelle qui cache un lourd secret. le personnage le plus insupportable reste la mère de Tessa et ses préjugés! Les dialogues et les situations sont digne d'une série B et le récit tourne rapidement en rond. On a toujours le même schéma qui se répète pendant 500 pages : Tessa n'aime pas Hardin - un évènement va les rapprocher - Tessa découvre qu'elle est attirée par Hardin - Hardin se comporte comme un idiot - Tessa n'aime plus Hardin... A la fin, ça devient un peu lourd!
Je ne suis pas pressée de lire la suite, surtout si les 4 autres tomes sont comme celui là. Je ne vois pas ce que l'auteur pourrait inventer comme nouveau problème au couple Tessa/Hardin, car tout leur est déjà arrivé!

Je suis tombée sur la fanfiction qui en est à l'origine. Je l'ai lue, c'était facile à comprendre et me faisait travailler mon anglais en même temps. Beaucoup de bla bla connu et reconnu, mais finalement, pas mal de mots de vocabulaire inconnus. L'histoire n'a pas contre pas grand intérêt.

Tessa vient d'entrer à l'université et sa vie est déjà toute tracée: une carrière dans l'édition plus tard et sûrement le mariage avec son parfait petit ami Noah.
Mais ça c'était avant. Avant sa rencontre avec Hardin, un ami de sa colocataire. Bad boy en puissance, il se montre grossier, impoli et irrespectueux. Sans oublier sa panoplie de tatouages et de piercings qui fait forte impression sur Tessa et son entourage.
Leur attirance réciproque est immédiate cependant Hardin cache bien des secrets. Tessa risque de se brûler les ailes...

Bon autant l'avouer tout de suite, ce livre n'a pas réussi à me convaincre. Non, ce n'est pas à cause de l'écriture bien qu'elle soit simple et peu recherchée. Mais plutôt à cause des personnages principaux et de l'histoire en elle-même.

Personnages: Tessa est la nunuche innocente par excellence (un peu comme dans "50 nuances de Grey"). Elle se montre naïve, pardonne bien trop vite, ne réfléchit pas trop, s'apitoie sur son sort, ...
Hardin, de son côté passe son temps à se comporter comme un con et à s'excuser. Il a beau dire qu'il veut changer pour elle, ses démons se manifestent à chaque fois. On se doute que son passé recèle des zones d'ombre mais ça n'a pas suffit à me convaincre.
En gros, ils m'ont tous les deux irritée au possible.

Histoire: là j'ai eu l'impression de lire la même scène en boucle. Tessa et Hardin passent un bon moment, Hardin fout tout en l'air, ils se disputent, prennent un peu de distance et finissent par se réconcilier.
A la longue, c'est devenu lassant!

La révélation finale n'était pas si surprenante que ça vu les traits de personnalité d'Hardin. Il n'aurait pas dû laisser les choses traîner aussi longtemps. Mais c'est un champion de l'autodestruction.

Bon je passe au-dessus du fait qu'il glande la majeure partie du temps mais il arrive quand même à étudier et à avoir un job en parallèle. Mouais...

On l'aura compris, je ne compte pas renouveler l'expérience. Cette saga n'est pas faite pour moi. Sauf si je craque par curiosité et décide de lire la suite histoire de savoir si Tessa lui pardonne au bout de 20 ou 40 pages :p!

J'ai eu vraiment du mal avec ce roman !

Entre les personnages qui jouent à "je t'aime, moi non plus" tout le long du roman ( ce qui m'a grandement énervée) et le fait que le roman manque d'action et d'une réelle intrigue ; je n'ai pas trouvé ce que je recherche dans un roman !

Par contre, le style de l'auteure rend l'histoire fluide donc un bon point.

Un roman que je n ai pas franchement trouvé passionnant, car beaucoup trop répétitif. Il le veut, elle le veut mais il ne veut plus, c est un peu lassant à la longue. Je n ai pas non plus adhéré aux personnages, un peu trop caricaturaux à mon goût. Je m arrêterai donc au premier.

Tessa est une jeune étudiante sérieuse, très fière d'être acceptée en première année à l'Université de Washington. Elle a un petit ami nommé Noah qui est charmant mais qui a un an de moins qu'elle et qui ne pourra donc y entrer que l'an prochain. En attendant, elle se prépare à quitter sa mère et à rencontrer sa co-locataire. Celle-ci sera-t-elle une compagne agréable ? Et surtout Tessa saura-t-elle se faire des amis dans un lieu où elle ne connait personne.
Cet épisode 1 n'est qu'un très court « teaser » qui permet de découvrir une écriture tout à fait banale, une intrigue relevant de la littérature sentimentale pour ne pas dire fleur bleue ou « Harlequin » et des personnages très ordinaires. En prologue, on nous annonce l'arrivée d'un certain Hardin, bad boy piercé qui va bouleverser l'existence de la trop sérieuse Tessa et la pousser dans ses derniers retranchements. Quelle histoire ! Il va falloir salement délayer pour en tirer 250 chapitres. Rien de bien original ni de bien époustouflant dans ce premier épisode bien terne. Si vous cherchez quelque chose de vraiment valable sur la vie des étudiantes sur les campus américains, il vaut mieux lire « Moi, Charlotte Simmons » de Tom Wolfe plutôt que cette oeuvrette artificiellement gonflée par une campagne de pub à l'américaine. Un seul épisode lasse déjà, mais ne dégoûtons pas les passionnées de ce genre un peu particulier et qui n'est pas ma tasse de thé, on l'aura compris...
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