AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9791033915188
416 pages
Harper Collins (13/03/2024)
3.68/5   39 notes
Résumé :
Dans la station de ski d'Are en Suède, la période de chasse hivernale se prépare.

Ancienne journaliste reconvertie en professeure, franchement célibataire, Vera Bergström vit dans un minuscule village au-dessus de la gare routière. Son patron la convainc d'écrire un article sur le corps d'une femme retrouvée dans les bois à l'arrière d'Areskutan. Premier roman.
Que lire après Mauvaise graineVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
3,68

sur 39 notes
5
1 avis
4
12 avis
3
4 avis
2
1 avis
1
0 avis
+++++ RUSÉ +++++

Vera Bergström, 56 ans, passe un moment éprouvant dans sa vie, après avoir perdu et son compagnon Lavan et son poste de rédactrice locale d'un quotidien suédois, le Jämtlandsposten, elle a accepté un emploi dans l'enseignement sans aucun enthousiasme, mais pour survivre, ce qui l'oblige à couvrir quotidiennement une assez grande distance en bagnole dans une région au climat redoutable.

Le 6 septembre 2020, dans la clairière d'une forêt près du minuscule bled de Kall, 107 habitants, le corps d'une femme est découvert, suspendu aux poutres d'une tour de chasse. Un corps violemment lacéré au couteau.

Pour la police, qui a plein de boulot avec les touristes du ressort de ski voisin d'Åre, un des plus populaires de la Suède du Nord, cette sombre affaire de meurtre n'a manifestement aucune priorité.

Les gens du coin, par contre, ne sont pas seulement intrigués par ce crime, ils ont aussi peur et se font de sérieux soucis pour la sécurité de leurs femmes et filles.

Une situation idéale pour relancer le journal Jämtlandsposten, dont la vente avait fort baissé ces dernières années, estime son rédacteur en chef, Nils Strömqvist, qui appelle notre Vera Bergström et la supplie de mener une enquête exclusive pour le journal.

C'est avec des sentiments mitigés qu'elle accepte cette mission, vu sa charge de travail comme enseignante et la peur d'avoir perdu sa maîtrise dans la rédaction d'articles de presse au bout de 3 longues années d'absence du journal.

Mais heureusement pour nous, lecteurs, la curiosité l'emporte et notre brave Vera commence gentiment à poser des questions à droite et à gauche et apprend relativement vite que la victime s'appelle Isabella Sandgren, qui est venue s'installer dans la région depuis peu et qui y a mené une vie solitaire et discrète.

Parallèlement avec l'évolution de l'enquête par Vera, l'auteure nous raconte l'histoire de la gamine, Maria, 12 ans, de qui la mère Rakel a développé un comportement imprévisible et inquiétant après la mort accidentelle de son mari John.

Comment ces 2 récits vont se rejoindre après maints événements et de nombreuses surprises, je vous laisse découvrir.

Sachez que ce premier roman de Sara Strömberg, née en 1975 dans la région qui forme le décor de son livre, a obtenu le Prix du meilleur début de 2021 par l'Académie suédoise de fiction criminelle et que plus de 100.000 exemplaires ont été vendus en Suède de ce roman intitulé "Skred" en version originale. Des traductions existent dans les différentes langues scandinaves, en Anglais "Sly" et depuis le 9 novembre dernier en ma langue, le Néerlandais "Sluw". Logiquement, une version française devrait suivre rapidement.

Ce qui m'a étonné, c'est que l'auteure a choisi comme héroïne principale non pas une sexy blonde aux jambes interminables, mais une femme d'un certain âge, par ailleurs en pleine période de crise personnelle, et a cependant réussi à écrire un best-seller qui soit tombé directement dans les prix.

Il est réconfortant de constater qu'il y ait encore des jurys littéraires diligents.

Commenter  J’apprécie          581
Si vous n'en avez pas marre des enquêteurs qui vont mal, je vous présente Vera qui ne va vraiment pas bien ...
En pré-ménopause, elle a été quittée par son mari pour une plus jeune, a perdu son job de journaliste et travaille dans un lycée comme assistante pédagogique. Sa mère est décédée il y a peu, son père est en maison de retraite, elle habite un logement à la limite de l'insalubrité, et elle se sent seule, très seule. Assez aigrie, pas vraiment lumineuse, aimant bien l'alcool, Vera va reprendre du service lorque son ex-patron lui demande un article sur une jeune femme qui vient d'être assassinée dans sa région où, si les touristes débarquent en masse pour le ski, la police est complétement absente, préférant traquer" le méchant" à Stockholm.
Et cette enquête va être pour Vera, comme une bouée de sauvetage, la sortant du marasme et de la dépression, dans laquelle elle s'enfonçait gentiment, sans faire de bruit.
Le rythme est lent, l'action quasiment inexistante, le travail de journaliste
laborieux et les états d'âme de Vera largement étalés. Ça peut lasser, ça peut saouler... Mais il se dégage de ces pages une ambiance , une athmosphère qui est très douce et originale, même pour une lectrice ayant l'habitude des polars nordiques. Pourtant au début, maintes fois les réflexions de Vera m'ont agaçées, l'autrice parle beaucoup du métier de professeure (que Vera n'est pas) , et pas en bien... Tous les clichés sur ce métier sont dégainés, et Sara Stromberg tire à boulets rouges. Je me suis demandée pourquoi tant de haine ? (D'autant que le nom de Vera est Bergström et l'autrice Strömberg, et que toutes les deux sont journalistes... )Une expérience scolaire négative ? Bref, j'ai bien cru que la Vera et moi, on allait pas aller loin ! ;-)
Mais , il y a le froid, la forêt, les framboisiers ( dans la forêt, en liberté !). Et à vrai dire, Vera, au fil des pages, quand on la connait mieux, n'aime rien, ni personne... Elle n'est pas en état d'aimer, vu qu'elle se déteste elle-même, son corps, ses rides.. : rien ne va. Alors, on oublie, et on se rattache à tout ce qu'elle peut nous apprendre sur son pays que d'autres auteurs ne nous aient pas raconté.

Un premier tome original, pas le plus gai des polars.
( A noter qu'il a été élu " meilleur premier roman de l'année 2021 par l'Académie suédoise du roman policier ).
Commenter  J’apprécie          341
Avec ce livre on voyage à Are, une célèbre station de ski en Suède.
On fait la rencontre de Vera Bergström, une ancienne journaliste reconvertie en professeur. Mais lorsqu'on retrouve une femme assassinée dans la forêt près de Kall non loin de là ou Vera habite, son ancien patron la convainc de revenir sur la scène journalistique. Il lui propose de rédiger un article sur l'atmosphère du village.
Mais ce qui au début n'est supposé être qu'un petit article, va vite devenir une obsession pour Vera.

Avec cette histoire on se retrouve dans un polar sombre typiquement nordique. Certains diront que c'est long, moi je n'ai pas spécialement eu ce sentiment, mais il est vrai que l'auteur prend son temps. Cela donne l'avantage de rendre les choses angoissantes et intrigantes.
J'ai beaucoup aimé le personnage principal, Vera. Assez solitaire, elle vit très mal certaines choses, comme son divorce, le fait de ne plus être journaliste et pour couronner le tout, elle rencontre les effets indésirables de la ménopause, tout cela rend le personnage très humain et attachant.
Maintenant, je trouve quand-même que l'intrigue aurait pu contenir plus de rebondissements et un peu plus de suspense, j'aime les polars nerveux et ici c'est vrai que c'est un peu plat, même si j'ai beaucoup aimé l'histoire !

Voilà pour moi ce fût une bonne lecture, d'une histoire avec une atmosphère typiquement nordique, mais ce livre n'est pas non plus une histoire qui me marquera sur le long terme.
Il me semble que c'est le premier tome d'une série que j'ai quand même envie de poursuivre pour en découvrir plus !
Commenter  J’apprécie          263
Je lis peu de polars nordiques en général car je trouve toujours le rythme un peu lent et j'ai toujours beaucoup de mal à prononcer le nom des personnages et des lieux communs.

J'ai néanmoins été très tentée par celui-ci et contre toute attente, j'ai passé un agréable moment de lecture. Alors oui, il ne faut pas s'attendre à des rebondissements à chaque page et à des courses poursuite à travers la montagne mais il m'a tenue en haleine jusqu'à la fin et s'il s'agit bien du 1er tome d'une saga, je lirai la suite des aventures de Vera avec grand plaisir.

Parlons justement de Vera, le personnage principal de ce roman, ancienne journaliste qui s'est reconvertie en prof mais qui a toujours le journalisme dans le sang. Elle n'est plus toute jeune, elle se retrouve célibataire après une rupture qui lui a laissé quelques cicatrices au coeur et à l'âme, elle vit donc seule dans un appartement délabré et a très peu de contacts sociaux.

Après la découverte du cadavre d'une femme aux encablures de chez elle, Vera va se lancer dans une enquête qui va assez rapidement devenir dangereuse, certaines personnes ne voyant pas d'un très bon oeil qu'elle fouine un peu partout.

J'ai beaucoup aimé le personnage de Vera, elle a eu son compte de désillusions, elle a de l'expérience et du vécu. Elle aime sa région et le peu d'amis qu'elle a, elle tient absolument à résoudre cette enquête et elle va aller au bout de ses investigations malgré les doutes et la menace qui plane au-dessus de sa tête.

Un thriller peu dynamique au final mais qui a su titiller ma curiosité tout au long de ma lecture, un personnage principal auquel je me suis vite attachée et que je serais ravie de retrouver dans un second tome.
Commenter  J’apprécie          120
Un polar norvégien qui se lit bien.
Le personnage principal est Véra Bergstrom, une journaliste de 56 ans qui vient d'être licenciée et en même temps quittée par son compagnon.
Elle traverse donc une période difficile, est assez déprimée.
Lorsqu'on retrouve le cadavre d'une jeune femme pas loin de chez elle, elle va s'intéresser à ce meurtre et mener l'enquête presque seule.
Petit à petit, grâce aux habitants du village et à son implication, elle va remonter le fil de ce meurtre et en même temps retrouver un peu plus goût à la vie.
J'ai bien aimé les descriptions du village où elle vit, le climat rude. J'ai bien aimé aussi l'enquête, même s'il y a quelques longueurs.
Globalement, plutôt pas mal !
Commenter  J’apprécie          161

Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Voix à la fois soyeuse et autoritaire. La pire espèce. Le genre de voix qui vous rabaissait d'emblée. Une voix de cerise.
Commenter  J’apprécie          210
Vingt-cinq ans plus tôt, on était tranquilles, au moins en été et en automne. Une fois que tout le monde, touristes et saisonniers, étaient rentrés chez soi fin avril, on avait le sentiment que la tempête était retombée. (...) Désormais c'était l'hystèrie tout au long de l'année, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. On n'avait plus le temps de récupérer.
Commenter  J’apprécie          130
Je les regardai descendre sur le quai. Deux touristes, la quarantaine en manteau de fourrure, passèrent en tirant chacune sa valise Louis Vuitton. Lèvres siliconées, rehaussées de gloss. Campagnols à bec de canard, une espèce qui avait réussi.
Commenter  J’apprécie          60
Fais ce que tu dois faire. Pour que la vie puisse reprendre un cours normal. (...)
- Et c'est quoi, une vie normale, putain ?
Commenter  J’apprécie          90
Je ne comprend pas pourquoi les gens ont des secrets. Tout finit toujours par ressortir. Tout.
Commenter  J’apprécie          40

Video de Sara Strömberg (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Sara Strömberg
Sara Strömberg - Mauvaise graine
autres livres classés : romans policiers et polarsVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus

Autres livres de Sara Strömberg (1) Voir plus

Lecteurs (137) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2898 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..