Les aventures d'Adler n'ont pas réussi à retenir toute mon attention. C'est dans la plus pure tradition de la ligne claire avec un aspect totalement épuré du dessin. On dirait presque une bd d'un autre temps qui n'est pas le mien.
Pourtant, le héros, un pilote allemand, est fort sympathique et humain. Il a déserté la Luftwaffe d'Hitler écoeuré par la guerre. Il s'est alors réfugié en Inde où il va fonder avec une aventurière irlandaise une compagnie aérienne qu'il va mettre au service des opprimés. le titre Adler est assez évocateur du monde de l'aviation avec le fameux pilote Clément Ader (1841-1925) qui donna le nom d'avion à une machine volante. C'est pas très original.
Cependant, il manque quelque chose pour qu'on s'intéresse véritablement à ses aventures. Entre une chasse au trésor un peu exotique et l'enfer du goulag, la série navigue entre deux eaux. A priori, cela s'adresserait à la jeunesse. Cependant, certains chapitres sont franchement mélodramatiques.
Son créateur est malheureusement décédé de manière brutale à l'âge de 54 ans seulement ce qui entraîna la fin de la série au grand dam des fans.
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Les lendemains de tempête sont souvent de merveilleux matins dans ces solitudes glacées.
Les lendemains de tempêtes sont souvent de merveilleux matins, dans ces solitudes glacées. Pas un bruit...
René Sterne. Bande annonce Blake et Mortimer.