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3,63

sur 399 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
C'est le troisième opus du nouveau cycle "Une clochette sans battant" écrit par l'autrice Aki Shimazaki. D'après d'autres avis, celui-ci était décevant par rapport au deux premiers. Moi, j'ai bien aimé, juste un bémol sur la fin un peu inattendue mais pourquoi pas. Contrairement aux deux premiers où les héroïnes étaient plutôt sympathique, sur cet opus ci, l'héroïne Kyoko, soeur de Anzu, est une femme célibataire, très belle mais ayant une vie privée très dissolue. Elle aime avoir des amants, mariés de préférence pour ne pas avoir à se marier elle-même. . Elle a une haute opinion d'elle-même. Sa vie professionnelle est très remplie en tant que secrétaire de direction. Mais le départ soudain de son ancien patron paternaliste et l'arrivée d'un second beaucoup plus jeune vont ébranler en elle pas mal de certitudes.
J'ai bien aimé le portrait de cette femme qui peu à peu se modifie au vu des changements qu'elle subit.
Hâte de lire le quatrième opus.
Un joli récit.
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A chaque nouveau roman d'Aki Shimazaki je suis au rendez-vous et comme toujours, j'ai beaucoup aimé ma lecture.

On fait la connaissance de Kyôko, une jeune femme ambitieuse qui fait passer sa carrière avant les hommes. Elle veut être indépendante et se contente d'amants de passage. Mais après treize ans au sein de son entreprise, son patron change et elle va remettre sa vie en question.

J'ai beaucoup aimé ce court roman qui montre un aspect de la société japonaise. D'un côté, il y a les traditions : le mariage, les rencontres organisées et de l'autre la modernité, et toutes ses femmes qui ne veulent plus dépendre des hommes et s'épanouissent dans leur vie professionnelle. On aperçoit également les différences culturelles entre les Japonais et les Américains, surtout dans le monde de l'entreprise et les différentes manières de travailler, de traiter avec des clients.

Le style de l'auteure me plait toujours autant et mais j'aimerai tellement que ses romans soient plus longs. Cependant, celui-ci est bien construit, comme une boucle qui commence et se termine au même endroit. Encore une fois, je suis conquise et j'attend le prochain roman avec impatience.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Kyôko est l'héroïne de ce beau livre qui prône le féminisme et décrit la société sexiste japonaise. J'ai beaucoup apprécié ce personnage qui symbolise par son indépendance la femme à part entière qui fait le choix de vivre sa vie personnelle et professionnelle comme elle l'entend et sans écouter les autres, qui sait dire non et quitter des situations complexes et malaisantes pour elle. Un très beau portrait féminin et féministe.
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No-no-yuri, en japonais, c'est le lys des marais, cette fleur sauvage que la soeur de Kyoko, Anzu, artiste céramiste rencontrée dans Suzuran, a dessiné sur le vase qu'elle lui a confectionné.

Kyoko habite à Tokyo où elle est une secrétaire de direction dévouée à son patron américain dans une société de cosmétiques de luxe qui propose des produits occidentaux mais aussi, une production confidentielle de produits de luxe made in Japan, qu'ils espèrent proposer sur le marché mondial.

Kyoko est enchantée de pouvoir voyager, rencontrer les clients étrangers, organiser leur séjour.

Côté sentimental, elle refuse de s'engager, malgré les injonctions parentales, et ne choisit que des amants mariés qu'elle quitte dès qu'il envisagent de tout plaquer pour elle. Et, jamais, elle n'a mélangé travail et relations intimes .... 

Tout change dans sa vie professionnelle lorsque son patron prend sa retraite et que le Directeur adjoint assure l'intérim ....

Comme à son habitude, Aki Shimazaki, dresse un portrait à petites touches, sans jugement, de manière factuelle, mais une grande tendresse transparaît cependant.

Tendresse pour Kyoko, qui ainsi apparaît bien plus fragile qu'elle ne veut le montrer, tendresse pour les personnages qui gravitent autour d'elle, collègues et parents.

Un roman sur une héroïne d'aujourd'hui.

Ce roman est le troisième de la série 'Une clochette sans battant', après Suzuran et Sémi.

Le quatrième, niré, m'attend déjà.

A suivre, donc ! 
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Kyôko est belle, intelligente, elle plaît énormément et souhaite vivre en toute indépendance dans un Japon encore tout imprégné de culture traditionnelle. Elle se confie dans ce roman qui est une sorte de journal intime. Après la lecture de "Suzuran" et "Sémi", les deux précédents tomes de ce qui deviendra sans doute une série, sur le modèle de son oeuvre romanesque, déclinée en "pentalogies", on s'attendait à une confession empreinte de sincérité, loin du personnage de papier glacé qui nous avait été décrit dans les deux précédents romans. Hélas, il n'en est rien car la narratrice, face aux contrariétés, se révèle totalement incapable de se remettre en question, personne ne trouvant grâce à ses yeux, à l'exception d'elle-même. Elle ne dévoilera jamais la jalousie, pourtant patente, qu'elle éprouve à l'égard de sa soeur cadette, devenue une artiste célèbre malgré ses multiples tentatives pour la rabaisser. Dans ce roman intimiste Aki Shimazaki dresse pour la seconde fois le portrait d'un personnage égoïste et séducteur, pendant féminin du "Gorô" de "Shuizen", mais la critique sociale n'est cependant jamais très loin, fort heureusement.
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Troisième volet d'une pentalogie, Aki Shimazaki reste fidèle à sa façon d'en agencer le dérouler en se focalisant sur un personnage déjà rencontré auparavant, mais de manière plus périphérique et anecdotique.
Kyoko est la soeur d'Anzu, que nous avions suivie dans Suzuran, les deux filles de Semi, second volet.
Kyôko a fait de brillantes études, et occupe un poste à responsabilité dans une entreprise américaine à Tokyo. C'est une jeune femme dénuée d'affect. Sans doute à cause d'un traumatisme de l'enfance, elle collectionne les amants, refuse de s'engager, de les recevoir chez elle, et prend toujours l'initiative de la rupture. Elle a peu de loisirs, s'investit beaucoup dans son travail tout en parvenant à cloisonner ses deux vies. Sauf que ses certitudes, et habitudes professionnelles vont être bouleversées à l'arrivée d'un nouveau directeur à la personnalité radicalement différente du précédent.
Moins emprunt de douceur qu'à l'accoutumée, ce nouvel opus d'Aki Shimazaki est largement axé sur la difficile insertion des japonaises dans le monde du travail encore largement dominé par les hommes. La femme japonaise parvient difficilement à se hisser à des postes à responsabilité, à s'y maintenir, tout en préservant sa vie privée. Il ne fait bon ni à être célibataire, ni mariée, ni femme dans le monde de l'entreprise. Les femmes sont soumises au diktat du mariage arrangé, mal vues et/ou soupçonnées d'homosexualité quand elles restent célibataires, et enfin, quel que soit leur statut, sont très souvent cantonnées à des postes subalternes. A ce point de vue-là ; Kyôko est une forme d'exception, et tient à le rester. L'arrivée d'un nouveau patron va bouleverser aussi ses certitudes.
Aki Shimazaki nous donne ici un opus résolument féminin, et féministe, l'antipode du Japon qui peine à s'ouvrir à ces notions-là.
C'est un ouvrage un peu plus rugueux dans son thème qu'à l'accoutumée en parfaite adéquation avec le violence de la société japonaise envers les femmes.


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Je n'avais pas remarqué que ce livre fait partie d'un cycle de cinq volets où l'on retrouve les mêmes personnages captés sous un angle différent.
C'est le premier livre de cette auteure que je lis.
No-no-yuri (Lys des champs) est le nom d'un restaurant de Tokyo où l'on fait la connaissance de la narratrice : Kyôko, une très belle femme âgée de 35 ans. Cette secrétaire qui exerce au sein d'une compagnie américaine fait de nombreux voyages avec son patron qui apprécie son travail et la respecte.
Kyôko est une jeune femme moderne, ayant une vie privée assez libre. Elle choisit ses amants, de préférence mariés n'ayant pas l'intention de divorcer.
A la suite du départ de son patron qui retourne vivre aux Etats-Unis et après 13 ans passés dans cette entreprise, il semble que le moment soit venu pour Kyôko de changer de vie.
Le hasard, une rencontre inattendue, son premier "coup de foudre" vont lui faire enfin connaître le véritable amour...
Aki Shimazaki fait un beau portrait féminin et féministe.
L'écriture est belle et poétique.
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Kyôko est une belle femme, libre, qui se consacre entièrement à sa carrière professionnelle où elle excelle. Un souvenir de son enfance concernant ses parents l'empêche de penser au mariage et puis, elle n'est jamais vaiment "tomber amoureuse". Donc, elle tient à son célibat et n'a pour amant que des hommes mariés.
Elle s'entend bien avec son supérieur, ses relations ne sont que professionnelles jusqu'au jour, où se dernier prend sa retraite pour s'occuper de son épouse gravement malade.
Son remplaçant, Monsieur Green (de son vrai nom Glenn) sera-t'il à la hauteur pour diriger la maison Anderson et sera-t'il un supérieur fiable ? Cela vous allez le découvrir en lisant ce roman. Je l'ai lu d'une seule traite et je vous le recommande. Un très bon ouvrage recommandé par notre Librairie Passerelles de Vienne.
Lien : http://binchy.canalblog.com/..
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