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EAN : 9782851819123
L'Arche (22/03/2017)
4.04/5   26 notes
Résumé :
L'auteur allemand, criminaliste de profession, qui a connu un vif succès avec « Crimes » ou « Coupables », revient avec une pièce de théâtre où l'on assiste au procès d'un soldat. Le 26 mai 2013, à 21h21, Lars Koch, major de l’armée de l’air, abat un avion de ligne détourné par un terroriste et prêt à s’écraser sur le stade de football de Munich. Il avait pourtant reçu l’ordre de ne pas tirer. Il est accusé d’avoir causé la mort des 164 passagers à bord de l’apparei... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
À Baldur von Schirach - le grand-père de Ferdinand von Schirach - on prête (ainsi qu'à d'autres dignitaires nazis) l'expression «  Quand j'entends le mot culture, je sors mon révolver ». Cette réflexion s'appuie sur une réplique d'une pièce de théâtre de Hans Jost consacré à Albert Leo Schageter, un combattant allemand des Freikorps, considéré comme un martyr pendant la République de Weimar puis par le Troisième Reich. Dans cette pièce, un personnage de fiction réplique à Schageter que « Wenn ich Kultur höre... entsichere ich meinen Browning ! » que l'on peut traduire par « Quand j'entend le mot culture,… je sors/j'arme mon Browning! ». À Ferdinand von Schirach - le petit-fils de Baldur von Schirach - on pourrait prêter l'expression « Quand j'entends le mot revolver, je sors ma culture ».

Dans Terreur, Ferdinand von Schirach apporte en effet sa contribution à la question du terrorisme* tout en utilisant son expérience de juriste (d'avocat en l'occurence). Terreur relate le procès d'un militaire allemand, le lieutenant Koch, accusé d'avoir tiré sur un avion de ligne, provoquant la mort de 164 personnes alors que cet avion avait été détourné par un terroriste qui planifié de le faire s'écraser sur un stade de foot contenant 70 000 personnes. Autant, le lieutenant Koch qui a désobéi à sa hiérarchie - il n'a pas reçu l'ordre d'abattre l'avion - plaide coupable pour le meurtre de 164 personnes autant il le met en balance avec la mort probable de 70 000 personnes dans le stade.

Dès lors tout l'enjeu du procès est de déterminer si « Lars Koch avait-il le droit de tuer ces 164 personnes ? Y-a-t-il des situations dans notre vie dans lesquelles il est juste, raisonnable et judicieux, de tuer un être humain ? Et davantage encore : dans lesquelles ne pas le faire serait absurde et inhumain ? » (p. 18-19) - c'est l'avocat de Lars Koch qui parle. Pendant le procès, l'avocat de Lars Koch et le procureur opposent des arguments contradictoires pour déterminer la légitimité de l'acte de Lars Koch - pour le dire vite, est-il légitime et/ou moral de tuer des personnes pour en sauver d'autres ? - en s'appuyant sur des cas historiques, des expériences de pensée et en mobilisant la littérature sur les situations de « sauve-qui-peut » comme le dilemme du tramway ou le cas de la Mignonette**.

Ferdinand von Schirach ne tranche pas en faveur ou en défaveur de Lars Koch : à l'issue du procès, un chapitre présente le verdict dans le cas où l'accusé est reconnu coupable et un chapitre dans le cas où il est reconnu innocent.

Datant de 2015, Terreur est une pièce de théâtre dans lequel le public à l'issue du procès était appelé à voter (un peu à la manière des pièces de Robert Hossein). Des représentations ont été données dans plusieurs pays - en Allemagne évidemment, en Autriche, au Japon ou au Vénézuela - avec des résultats assez différents. Pour Ferdinand von Schirach, l'enjeu n'est pas le verdict lui-même mais davantage les discussions suscitées par ce procès fictif.

Avec ce procès-fictif, Ferdinand von Schirach est aussi efficace qu'avec ses romans et nouvelles et réussit à faire réfléchir le lecteur sur des questions de sauve-qui-peut pas évidentes à trancher sinon par l'action.

* Ici, Ferdinand von Schirach ne discute pas des motivations des terroristes comme le faisait son compatriote Hans Magnus Enzensberger dans l'essai le perdant radical: Essai sur les hommes de la terreur mais des conséquences qu'ils peuvent générer sur la vie des non-terroristes. le texte est suivi du discours de Ferdinand von Schirach à l'occasion de la remise du prix M 100 Sanssouci Medien Award à Charlie Hebdo.
** Même s'il est aisé de trouver des informations sur ces thèmes, il est dommage que ce corpus ne soit pas discuté et présenté en annexe.
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Les faits: un avion de ligne transportant 164 passagers est détourné au-dessus de l'espace aérien allemand. Il se dirige vers un stade contenant 70.000 personnes. Il est abattu par le pilote d'un avion de chasse.

Ferdinand von Schirach, à partir de cette fiction, nous livre une pièce de théâtre où il nous fait assister à une partie du procès. Principalement un témoin à décharge et un témoin à charge, ainsi que l'interrogatoire du prévenu et les plaidoiries.

Au terme de ces débats, le public va voter... comme s'il faisait partie d'un grand procès d'assises.

Alors? ce pilote d'avion, coupable ou innocent? Peut-on tuer 164 personnes et être innocent? Existe-t-il une "raison supérieure" qui permette à l'individu d'outrepasser la Constitution? Voilà deux questions parmi d'autres posées par von Schirach.

Car l'auteur, un avocat reconnu, aime brouiller les pistes. On découvre que l'opinion du pilote était faite avant qu'il ne décolle. On apprend que les passagers de l'avion de ligne allait peut-être entrer dans la cabine. On apprend aussi que l'évacuation du stade était possible mais n'a pas été décidée. A la question "auriez-vous tiré si votre femme et votre fille étaient dans l'avion", le prévenu ne répond pas... Autant d'éléments jetés en pâture au lecteur par von Schirach. Certains éléments sont-ils pertinents? Ou pas?

Au terme de 100 pages d'interrogations, le public tranche et von Schirach propose 2 fins, selon que le prévenu est reconnu coupable ou innocent. Quelle que soit l'issue, une amertume est sensible. On ne prend pas cette décision à la légère. Ce n'est pas anodin de tuer 164 personnes même si on pense en sauver 70.000.

C'est brillant. Exceptionnel, même. Cela nous fait nous interroger sur la société que nous voulons pour nous et nos enfants. Cette courte pièce est suivie d'une allocution prononcée par von Schirach lors de la remise d'un prix à Charlie Hebdo en 2017. Ce texte est à méditer, à lire et relire, maintes et maintes fois. von Schirach semble nous dire que derrière les faits, il y a une opinion et des principes. Ces principes résistent-ils au terrorisme. La Norvège a répondu par l'affirmative suite au massacre perpétré par Anders Brevink.

Benjamin Franklin, cité par von Schirach, disait aussi "Those who would give up essential liberty, to purchase a little temporary safety, deserve neither liberty nor safety".
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n sujet qui rend fou. Ou hystérique. Voire les deux. Un procès fictif, exposé comme un problème de mathématiques à résoudre à partir d'un fait divers tragique. Voici les données : un avion de ligne avec à son bord 164 passagers est détourné par un pirate de l'air. Il se dirige sur le stade de Munich, Allemagne, dans lequel 70 000 personnes sont entassées pour un match. le terroriste projette de faire écraser l'avion sur le stade. Un autre avion, de l'armée allemande cette fois-ci, le suit. Dilemme : le pilote de l'armée doit-il laisser l'avion de ligne accomplir sa sinistre besogne au risque de déplorer 70 000 morts ou doit-il l'abattre pour sacrifier « seulement » 164 humains afin de sauver la vie des 70 000 autres ? Il choisit la seconde solution. Son procès commence sous forme de pièce de théâtre. le pilote va-t-il être condamné ou au contraire élevé au rang de héros national ? Cette pièce est totalement déroutante. VON SCHIRACH qui, ne l'oublions pas, est avocat et connaît de fait très bien son sujet, nous pousse dans nos derniers retranchements à chaque page, la torture mentale est permanente dans cette odeur toute kafkaïenne pour le lecteur dont les certitudes sont bousculées à tout bout de champ. VON SCHIRACH nous OBLIGE à juger, à douter, à remettre en question notre premier jugement, à peser le pour, le contre, à douter encore et toujours, à redistribuer les cartes incessamment, c'est un vrai casse-tête chinois, en beaucoup plus obsédant. Pour nous vriller un peu plus le cervelet, il prend des exemples précis de vrais faits divers sur la même thématique, des exemples implacables qui désorientent et asphyxient par les décisions de justice mais pas seulement. Revenons à Munich (pas en avion s'il vous plaît) : comment juger cette affaire sur les seules bases de la Constitution ? Doit-on prendre en compte les émotions du pilote de l'armée au moment où il va envoyer son missile ? Ces émotions peuvent-elles être perçues comme rationnelles, si oui comme égoïstes ou au contraire altruistes, hasardeuses face à l'urgence ou objectives ? Peut-on sacrifier la vie d'un innocent si l'on en sauve 40 ? Mieux : la démocratie est-elle suffisamment armée et développée pour trancher une telle question ? Un cas particulier peut-il ne pas être jugé de la même manière que ce que la loi prévoit ? Si la réponse est oui, chaque cas peut-il devenir unique ? Ne peut-il pas y avoir jurisprudence pour chaque affaire de justice ? Nous avons le sentiment d'être là, impuissants devant une pelote de laine sans bout, un cul sans fondement, on se voit transformé en un instant en bourreau virtuel ou en seigneur tout-puissant, condamnant arbitrairement ou encourageant la barbarie, ce qui accentue le malaise. Qui sommes-nous pour juger ? D'ailleurs sommes-nous faits pour juger ? Pourtant VON SCHIRACH nous exhorte de le faire, en notre âme et conscience il nous prie d'exposer notre intime conviction, alors que la tête nous tourne et que l'on se sent prisonnier d'une véritable spirale, dans un labyrinthe sans aucune issue, la nausée au bord des lèvres car incapables de répondre objectivement à une seule des nombreuses questions, et que pour tout dire nous irions bien volontiers nous allonger pour oublier tout ça, comme par lâcheté, ou lassitude. Ou incompréhension, terrassés par cette pertinence sans répit. Une autre image peut être ce désert dans lequel on crève de soif à genoux devant une oasis empoisonnée. VON SCHIRACH joue avec nos nerfs (on pense bien sûr au test de MILGRAM pour le thème de l'obéissance à l'autorité) et pourtant chaque question qu'il soulève est fondamentale et déconstruit en permanence nos idées arrêtées, nos préjugés. Brillantissime et quelque part annihilant pour nos convictions théoriques. Je vous conseille de reprendre le Rubik's Cube, c'est bien moins éprouvant. En parlant de jeu, vous avez 100 fois plus de chances de gagner au Loto que de répondre avec certitude à une seule des questions soulevées par l'auteur. Pièce de théâtre (heureusement courte pour diminuer, du moins en temps, la torture, la culpabilité et l'impuissance) sortie en 2017 chez L'ARCHE qui nous propose sur le coup un jeu d'une cruauté absolue mais nécessaire. Personne n'en ressortira sans séquelles, telle est mon intime conviction. En annexe, un discours éclairé de l'auteur après la tragédie de CHARLIE HEBDO et les limites autorégulées de la liberté d'expression et de la satire. Éloquent et dérangeant. J'arrête là, j'ai le sentiment que rien que la chronique va nous rendre tou.te.s cinglé.e.s.
https://deslivresrances.blogspot.fr
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Cette pièce de Théâtre est une fiction sous forme de procès au cours duquel est jugé, Lars Koch. Ce commandant militaire pilote a détruit un avion de ligne avec ses 164 occupants pour sauver 70000 personnes occupant un stade, objectif du terroriste qui est maître à bord de l'avion. Est-il ou non coupable ? Après avoir écouter le déroulé du procès, les jurés se prononcent, selon leur appréciation des éléments qui leur sont fournis. L'auteur nous pose la question suivante : « Dans quelle mesure,peux-t'on sacrifier un certain nombre d'innocents pour en sauver un plus grand nombre ?» L'exercice est intéressant et mérite débat si on s'abstient de regarder de trop près le contenu détaillé de la fiction qui postule que la seule volonté du terroriste de faire écraser l'avion sur le stade rend l'opération inéluctable. Or, comment le terroriste peut-il contraindre le pilote à obtempérer béatement à sa demande ? Ce n'est pas lui, qui contrairement aux actes similaires commis en septembre 2001 pilote l'avion ! le libre arbitre du pilote lui permet de ne pas obéir, quelque soit le cas de figure envisagé. le pire étant bien sûr un crash, mais ailleurs que sur l'objectif du terroriste. le pire n'étant jamais sûr, la petite chance qui pouvait exister dans les tractations du cockpit a été anéantie par la décision du commandant Lars Koch !
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Ce livre n'est pas un roman mais le texte d'une pièce de théâtre.

Il s'agit du procès d'un pilote de l'armée allemande qui, le 26 mai 2013, a abattu un avion de ligne avec 164 passagers à bord. L'appareil avait été détourné par un terroriste qui menaçait de l'écraser sur le stade de foot de Munich où se déroulait un important match de foot devant 70.000 personnes.

Les autorités militaires avaient pourtant ordonné au pilote de ne pas tirer.

La question posée par le Président de la Cour est la suivante : « Lars Koch avait-il le droit de tuer ces 164 personnes ? Y a-t-il des situations dans notre vie dans lesquelles il est juste, raisonnable et judicieux, de tuer un être humain ? Et davantage encore : dans lesquelles ne pas le faire serait absurde et inhumain ? »

En commençant ma lecture, j'avais une idée précise du verdict que j'aurais rendu si j'avais fait partie des spectateurs assistant à la représentation de la pièce. Après les plaidoiries des deux parties, toutes aussi convaincantes l'une que l'autre, je n'en étais plus aussi sûre.

» En 155 avant J.C., à Rome, le philosophe grec Carnéade a donné des conférences pendant deux jours de suite. le premier jour il a très brillamment soutenu une série de thèses de droit, le deuxième jour il les a toutes aussi brillamment réfutées. Les auditeurs étaient tous indignés. En faisant cela, Carnéade a seulement voulu prouver que la vérité n'est pas une affaire d'argumentation. »

Le débat lancé par ce texte est complexe et passionnant. L'auteur est un criminaliste à succès et il pose la question de la dignité de l'être humain. A la fin du livre, nous trouvons le discours qu'il a prononcé à l'occasion de la remise du prix M 100 Sanssouci Medien Award à Charlie Hebdo après les attentats.

Il y a un paragraphe qui m'a fortement interpellée : « Mais plus fondamentalement, en vérité ce ne sont pas les terroristes qui détruisent notre démocratie. Ils en sont incapables. Nous seuls, Mesdames et Messieurs, pouvons mettre en danger nos valeurs. Nous seuls, nous les démocrates, pouvons abîmer la démocratie. Et ça va vite. Les populistes désormais sont influents, les politiques réclament des lois plus dures, les services secrets veulent encore plus de pouvoir. (..) Recueillir des données, des informations sur des personnes différentes, dont le comportement paraît bizarre, est encouragé, de même qu'est encouragé un contrôle plus sévère d'internet. C'est cela la vraie conséquence du terrorisme, elle est indirecte et, pour cette raison, dangereuse. »

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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Juges, pour le dire sans détours : l’accusé n’est pas un criminel. Ses actions sont très éloignées de ce que nous examinons d’ordinaire dans une salle de cour d’assises. Il n’a tué ni son épouse ni l’amant de celle-ci, il n’a rien dérobé, il n’a pas fraudé, il n’a pas volé. Au contraire : Lars Koch d’après des critères du code civil a jusqu’ici mené une vie irréprochable ; il ne s’est rendu coupable de rien. On ne peut absolument rien lui reprocher. Et je peux dire que sa sincérité et le sérieux de sa réflexion m’ont impressionnée. Lars Koch n’est pas un accusé qui cherche à se disculper en en appelant à son enfance, en prétextant d’un trouble psychique ou d’une quelconque autre déviance. Il est extrêmement intelligent, réfléchi ; un homme capable de distinguer ce qui est juste de ce qui est injuste. Il le peut vraisemblablement mieux que la plupart des gens. Tout ce que Lars Koch a fait, il l’a fait en pleine conscience, en toute connaissance de cause. Il était persuadé que c’était bien. Et il l’est encore.
Mesdames et Messieurs les Juges, oui, l’avocat de la défense a raison. Il n’en va, en réalité, dans notre affaire que de cette seule question : avons-nous le droit de sacrifier des innocents pour sauver d’autres innocents ? Et s’agit-il d’une question de nombre ? Des vies ne peuvent-elles être comparées que si en causant la mort d’une personne 400 autres peuvent être sauvées ?
Il est probable que spontanément nous le ferions tous. Cela nous paraît juste. Peut-être n’en sommes-nous pas tout à fait assurés et cela nous en coûte. Aussi pesons-nous le pour et le contre, comme nous le faisons aussi dans d’autres domaines de notre vie. Nous interrogeons notre conscience. Et nous croyons agir raisonnablement et en accord avec notre conscience. Nous approuvons Lars Koch. Après cela nous pourrions clore le procès et prononcer sa remise en liberté.
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L'AVOCAT:[... ] Mais la seule question dans ce procès, l'unique question, qui va vous être posée au terme de ce procès est : Lars Koch avait-il le droit de tuer ces 164 personnes ? Y-a-t-il des situations dans notre vie dans lesquelles il est juste, raisonnable et judicieux, de tuer un être humain ? Et davantage encore : dans lesquelles ne pas le faire serait absurde et inhumain ? (p. 18-19)
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Mesdames et Messieurs les Juges, vous avez écouté
Madame le Procureur ? Est-ce que vous avez compris
ce qu’elle a dit ? Elle veut que vous condamniez Lars
Koch au nom d’un principe. Réellement c’est ce qu’elle
a dit. À cause d’un principe vous devez l’enfermer à
vie. À cause d’un principe 70 000 personnes devaient
mourir. Le nom qu’on va donner à ce principe m’est
indifférent – qu’il s’appelle Constitution ou « dignité de
l’Homme » ou autre chose. Je peux seulement dire :
Dieu merci Lars Koch ne s’en est pas tenu aux principes,
seulement à ce qui lui a paru juste. En fait ma
plaidoirie pourrait s’arrêter là.
Mais bon, faisons comme Madame le Procureur et
réfléchissons un moment pour savoir si cela a vraiment
un sens de s’orienter selon des principes.
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Il est clair par conséquent qu'un Etat ne peut jamais mettre une vie en balance avec une autre vie, ni avec 100 ni avec 1000 vies. [...] La vie ne peut pas être mesurée à l'aide de chiffres, ce n'est pas un marché. (p.80)
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Notre Constitution est donc un catalogue de principes qui doivent absolument primer sur la morale, la conscience ou toute autre idée. Et le principe le plus élevé de cette Constitution est la dignité de l'homme. (p.80)
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Vidéo de Ferdinand von Schirach
Crimes de Ferdinand von Schirach Marque-Page 29-03-2011
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