Voilà. C'est fini. Alors que je viens de tourner la dernière page du dernier tome de la saga Harry Potter – saga que j'ai commencée lors du premier confinement l'an dernier – je ne sais pas trop ce que je ressens. J'ai tellement aimé ces livres, ces sept livres, cet univers magique et si riche, ces personnages qu'on a vu évoluer à travers leurs doutes, leurs combats (au sens propre comme au sens figuré), les erreurs qu'ils ont pu commettre, leurs colères et leurs moments de joie et de peine, et tous ces lieux fabuleux (à commencer par le quai 9 ¾ et Poudlard). Sans parler de cette histoire qui se complexifie au fil des tomes. Les personnages sont de plus en plus nombreux, les secrets et les intrigues le sont tout autant, ce qui fait que la saga prend autant de maturité que ses personnages principaux.
Ce dernier tome, le septième, nous révèle bien des choses et on se retrouve projeté quelques tomes en arrière à plusieurs reprises, ce qui permet d'ajouter quelques pièces manquantes à cet immense puzzle. Dans ce dernier roman, Harry Potter, qui va devoir affronter une bonne fois pour toutes Vous-Savez-Qui, ne retourne pas à Poudlard en septembre car il est devenu « Indésirable n°1 » et qu'il est en cavale. Et comme depuis le premier tome, il peut compter sur la présence d'Hermione (franchement, heureusement qu'elle est là…) et Ron. Autour de lui, la résistance s'organise car le Seigneur des Ténèbres, Celui-Dont-On-Ne-Doit-(Vraiment pas)prononcer le nom, a pris le pouvoir, bien décidé à persécuter et rafler les sorciers né-moldus, ces fameux Sangs-de-Bourbe dont le seul « crime » est de ne pas être de « sang pur ». Toute ressemblance avec des faits historiques réels n'est, évidemment, pas fortuite. Tous ces éléments font de ce roman un livre extraordinaire, bien écrit, avec tout ce qu'il faut d'émotions, de suspense (j'ai surpris mon coeur s'emballer à de multiples reprises) et de mystère : entre les Horcruxes à trouver et à détruire, les Reliques de la mort et les nombreuses révélations (la Pensine est bien utile une fois encore !), il y avait bien de quoi concevoir ce magnifique « pavé » de 880 pages !
Donc c'est fini. Au-delà de la tristesse de quitter mes sorciers préférés, au-delà aussi d'une certaine tristesse qui émane de ce dernier tome, c'est cet univers exceptionnel qu'a créé
J.K. Rowling que je vais également regretter. Car j'ai la certitude de ne pas retrouver de sitôt un monde aussi riche et aussi passionnant. Un petit sortilège d'amnésie pour pouvoir tout relire sans se souvenir de rien ? Mais non, ça n'existe pas dans la vraie vie ! Bon, je suis quand même ravie d'avoir enfin lu cette saga dont les trois premiers tomes m'ont accompagnée pendant le premier confinement. Ravie d'avoir découvert un univers qui, finalement, ne me quittera jamais complètement.