Déçue et déçue d'être déçue...
Ayant adoré
Mamie Luger, je ne voulais pas d'un remake version masculine...
Papi Mariole n'a rien d'une
mamie Luger, mais ne lui arrive malheureusement pas à la cheville.
Pourtant dans cette ambiance morose, j'aurais bien voulu trouver une comédie légère véhiculant des messages avec finesse sur des sujets de notre société.
Cela commençait bien : une recette magique.
La rencontre de personnages que tout oppose qui allaient s'apprivoiser, s'entraider, s'apprécier.
Un choc tant au niveau intergénérationnel, culturel...
D'un côté :
papi Mariole, un vieux tueur à gages ne se rappelant plus de sa dernière mission, une bataille constante contre ses trous de mémoire malgré quelques éclairs de lucidité. Maudite maladie d'Alzheimer...
De l'autre : Mathilde, jeune femme fragile à la dérive, victime d'un manipulateur sans vergogne, qui a vu sa réputation voler en éclats. Un revenge porn.
Au milieu : Madame Chonchon, charmante truie, animal domestique de
papi Mariole.
Après l'évasion de l'Ehpad,
papi Mariole rencontre Mathilde. S'ensuit alors un road trip rocambolesque, une suite d'aventures plus loufoques les unes que les autres...
Et c'est là où le bât blesse.
En plus du style qui, pour moi, s'essouffle, j'ai eu une impression de bazooka pour tuer une mouche, d'enfoncer les portes ouvertes..
Bref, le roman manque de finesse pour des sujets graves qui auraient mérité selon moi plus de subtilités, et j'ai manqué d'empathie pour ces personnages.
À vous bien sûr de vous faire votre avis 😅