AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Noëlle Michel (Traducteur)
EAN : 9782258202351
240 pages
Presses de la Cité (06/04/2023)
4.2/5   48 notes
Résumé :
Un roman graphique bourré d'humour, dans lequel Francine Oomen décrit sa traversée personnelle de la ménopause et la crise existentielle qui l'accompagne.

À 52 ans, Francine ne comprend pas ce qui lui arrive : cerveau en compote, bouffées de chaleur, sautes d'humeur, syndrome de la page blanche... Elle ne se reconnaît plus. Jusqu'à ce qu'elle identifie la source de ces bouleversements : la ménopause bien sûr !

Avec fraîcheur, sincérité... >Voir plus
Que lire après DérégléeVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
4,2

sur 48 notes
5
10 avis
4
2 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
0 avis
Il ne me reste qu'une chose à faire : me mettre en jachère.
-
Cette bande dessinée correspond à un journal réalisé sur le thème de la ménopause de l'autrice. La première édition date de 2017 dans les Pays-Bas, et de 2023 pour la version française. Il a été réalisé par Francine Oomen, autrice complète et, scénario & dessins, également autrice de nombreux ouvrages pour jeunes enfants et pour adolescents. Cet ouvrage compte deux-cent-quarante pages.

Elle se présente : Francine Oomen. Jusqu'à l'âge de cinquante-deux ans, elle était une mère, une fille, une amoureuse, une auteure à succès de livres pour enfants et une jongleuse émérite. Elle pouvait garder toutes ses quilles en l'air les doigts dans le nez… Mais un jour, une par une, elles se sont écrasées sur le sol. Il ne lui restait qu'une seule chose à faire : se mettre en jachère. Ce livre est le récit de cette aventure. À 52 ans, elle en avait ras-le-bol d'être elle. Cerveau en compote. Pas de doute, soit elle avait fait un AVC, soit elle était atteinte de démence précoce. Peut-être les deux. Ses neurones étaient à peu près dans le même état que ceux de sa mère, 87 ans, qui était en maison de retraite et tout à fait dingo. Quelques exemples. Un jour, Francine avait retrouvé son téléphone dans le congélo (il fonctionnait encore). Une autre fois, ses clés avaient atterri dans une chaussure (Logique non ? On rentre chez soi, on retire ses chaussures et on balance ses clés dedans). Sa carte de crédit ? Elle l'avait fait bloquée, paniquée, avant de s'apercevoir qu'elle était dans la machine à laver. Elle était foutue. Chez elle, au bout de trois pas, elle oubliait ce qu'elle voulait faire. Pas moyen de se souvenir du nom des gens et des mots les plus ordinaires.

En pleine tirade enflammée, il arrivait même à Francine d'oublier ce qu'elle voulait dire. Trou de mémoire ! Son sens d'orientation (enfin, le peu qu'elle en avait) s'était volatilisé. Flippant… Surtout que ça a faisait forcément penser à sa mère. Tout ça ne l'angoissait pas qu'un peu. Mais il y avait pire. Parfois, assise à sa table de travail, elle ne se souvenait plus de quoi parle son bouquin. Impossible de réfléchir. Son cerveau, son terrain de jeu favori, pédalait dans la choucroute. Avant, écrire un chapitre lui prenait une heure. À présent, une semaine ! Tout ça pour un piètre résultat. Ça empirait chaque jour ! Mais elle n'osait en parler à personne. En face de son éditrice qui lui propose de jeter un oeil au planning de l'année suivante, Francine fait le décompte : trois livres, magazine, promo, site web, merchandising, signature du contrat, oui, oui. Parfait, pas de problème. Parfait ? Pas de problème ? Pendant des mois, elle réussit tant bien que mal à donner le change. du moins, elle l'espérait. Elle fournit des excuses de plus en plus minces, tout en s'inquiétant régulièrement de ne pas savoir où elle a rangé son téléphone portable. Sans parler des doutes à n'en plus finir à propos des choses les plus insignifiantes. Faire les courses ? Et une fois au magasin impossible de retrouver son porte-monnaie. Ou le code de sa carte.

Le titre s'avère très explicite, et l'autrice commence par se présenter avec une note d'humour dépréciateur sur le premier rabat intérieur. Puis elle se met en scène en train de chercher un titre, quelque chose avec le mot ménopause. Elle se lance alors dans la description de son état à cinquante-deux ans : un cerveau en compote et la grosse inquiétude d'être atteinte de sénilité précoce, ce dont souffre sa mère à cette époque. le lecteur constate qu'il ne s'agit pas vraiment d'une bande dessinée, plutôt d'un texte illustré, ou de courtes phrases par groupe de deux ou trois avec un dessin en correspondance en vis-à-vis, à raison de trois par page en moyenne. L'autrice a choisi de conserver un facsimilé de pages de cahier avec des lignes horizontales en fond de chaque page, et ce tout du long de l'ouvrage, avec quelques exceptions. Sur ce fond qui fait penser à un cahier de notes avec un vague relent scolaire ou appliqué, elle se dessine dans un registre simplifié, avec un trait de contour assez fin, un peu irrégulier, et une mise en couleurs de type aquarelle, généralement des personnages comme collés sur la page, sans arrière-plan. Elle utilise une écriture de type manuscrite, sans être cursive, des phrases courtes, un style plutôt oral et vivant, que très écrit. Son avatar et les autres personnes représentés présentent des caractéristiques faisant parfois penser à des adultes avec des mimiques d'enfant : émotion se lisant sur le visage, posture ou mouvement pas tout à fait maîtrisé, réaction infantile, ce qui rend la lecture très agréable, amenant souvent un sourire sur le visage du lecteur, avec un effet irrépressible d'empathie.

Étrangement ce parfum d'enfance véhiculé par la forme narrative correspond parfaitement à la sensation de désemparement éprouvée par l'autrice confrontée aux symptômes et aux effets de la ménopause. Voilà que sa vie bien ordonnée, sa rigueur professionnelle, ses capacités mentales, sa physiologie sont remises en question, la plongeant dans l'incompréhension, la confusion et la détresse de ne plus rien contrôler, d'être à nouveau soumise à des impondérables arbitraires qui lui donnent la sensation d'être diminuée, d'être le jouet d'un corps déréglé dont elle ne peut que subir le comportement erratique. En fonction de la phase qu'elle traverse, qu'elle soit en train de subir, ou qu'elle soit en train de passer par l'un ou l'autre état du processus de changement en cherchant comment s'y adapter, l'artiste peut changer de registre visuel de manière très libre. Ainsi le lecteur peut découvrir des pages avec des dessins en noir & blanc, une petite illustration en bas de page, en dessous d'une liste de mot écrits en gros caractère pour insister sur leur intensité (un jeu sur la forme d'écriture), un collage d'une image sur la page de carnet, des mots tapés à la machine et comme découpé dans de petits rectangle pour être collés sur la page, juste trois silhouettes (mère Tapedur et ses deux factotums Marteau & Enclume) en ombre chinoise, une vingtaine de petites silhouettes disposées sur quatre lignes en train de faire des exercices de yoga (de type ashtanga), un dessin en surimpression sur une page de texte de type livre, une peinture en pleine page, des paysages peints en double page ne laissant pas apparaître les lignes du cahier, une photographie de l'autrice jeune enfant, une photographie de la main droite de l'autrice, un facsimilé de la carte de la Grande Prêtresse dans un jeu de tarot pour illustrer un texte de Rachel Pollack (1945-2023), des dessins de type botanique représentant une fleur à différents stades de développement, la photographie d'un seau rouge, des facsimilés de l'application Tinder sur téléphone, une photographie de la boîte de peinture à l'eau utilisée par l'artiste, des pages de recettes de confiture, un labyrinthe, un mots croisés, quelques visuels récurrents comme un cachalot ou une éruption volcanique, etc.

Le lecteur ne risque pas de s'embêter à la lecture, avec l'inventivité visuelle de l'artiste, et le ton gentiment auto-dépréciateur. Francine Oomen n'est ni dans le défaitisme, ni dans la colère, en fait son développement n'est pas construit sur le principe du changement en cinq étapes (déni, colère, marchandage, dépression, acceptation), il suit une autre structure. Elle expose son expérience de la ménopause, au travers de son cas personnel, sans rien généraliser. À l'occasion d'une étape ou d'un thème identifié, elle peut évoquer les connaissances médicales sur le sujet. Par exemple, un des premiers chapitres pose la question : Quand est-ce que ça commence ? Elle indique que pour son cas personnel, ça a commencé avant l'arrêt des menstruations, et que ces règles se sont manifestées à quelques reprises de manière erratique, avec une force imprévisible (par exemple, un soir au restau, où elle en avait jusqu'au milieu du dos). Elle évoque ces manifestations physiologiques de manière factuelle, les dessins simplifiés, avec leur touche humoristique, dédramatisant tout, et évitant toute impression désagréable ou vulgaire pour le lecteur. Dans le fil de la narration, elle évoque également une facette de sa vie psychique, plus particulièrement la forme et la personnalité que prend la petite voix intérieure qui la pousse à agir, personnifiée par une vieille dame, surnommée Mère Tapedur, et flanquée de deux factotums Marteau & Enclume.

Cette manière de raconter sa propre ménopause la rend très personnelle et indissociable du caractère de l'autrice, de son histoire personnelle, de sa construction, de son fonctionnement psychologique. Les changements générés par la ménopause s'apparentent parfois à des bouleversements, ayant des conséquences à court terme (la mémoire, les bouffées de chaleur qui la rendent incapable de faire quoi que ce soit sur l'instant), et à long terme. C'est ainsi qu'elle doit lutter contre une propension irrépressible à la procrastination, alors qu'elle était un véritable bourreau de travail, que sa compagne la quitte du fait de son changement de caractère. D'autres événements de la vie continuent de se produire pendant ce temps-là, comme le décès de sa mère, ou le départ des enfants qui prennent leur autonomie pleine et entière. L'humour de Francine fait des merveilles. Que ce soit une boutade en forme de devinette. Qu'y a-t-il de pire qu'une femme en pleine ménopause ? Bingo ! Deux femmes en pleine ménopause… (sans oublier son écho deux cents pages plus loin, avec une réponse alternative : Bingo ! Une femme ménopausée avec un ou plusieurs ados.). Ou que ce soit son analyse des catégories Tinder homme : Exhibant un poisson. Exhibant ses tatouages. Levant le pouce. Buvant l'apéro, souvent en levant le pouce. Prenant un selfie dans l'ascenseur ou dans la salle de bain. Posant devant un intérieur hideux. Faisant l'idiot devant une statue. Faisant l'idiot sans statue. Avec un chapeau dernier cri et une guitare. En voiture, ceinture attachée. Pas intéressé par les coups d'un soir. Replet, affalé sur un transat, le bidon rond comme un ballon (+ pouce levé, apéro, chapeau dernier cri). À bord d'une grosse cylindrée, d'un bateau, d'un avion qui ne lui appartient pas. Se décrivant comme : une belle prise, mieux que ton ex, 1,85m sans talonnettes. À chaque pot son couvercle.

Le récit relate également les actions entreprises par l'autrice pour s'adapter à ces changements physiologiques drastiques. Elle évoque ainsi le redoublement d'effort pour tenir le rythme professionnel sans rien lâcher, les solutions alternatives (le yoga, faire des confitures, le tarot, se mettre en jachère), évoquer la question avec des copines. En particulier l'une d'elles a opté pour l'hormonothérapie, ce qui conduit à Oomen à constater que la femme en pleine ménopause représente une véritable poule aux oeufs d'or pour l'industrie pharmaceutique. Sa ménopause occasionne ainsi une remise en question de ses habitudes de vie, de son mode de vie même, l'amenant à se poser des questions difficiles, à entreprendre une thérapie (la mère Tapedur étant invitée à se reposer pour laisser Cinette s'exprimer), à se poser des questions sur quels sont ses engrais verts pour elle, quelles sont les pensées qui la nourrissent. Et elle expose ses réponses, toujours avec une forme visuelle inventive. Toujours avec cet humour chaleureux et plein d'humilité, elle répond à la question : Comment se comporter avec une femme en pleine ménopause ? Elle évoque même rapidement, en une page, le climactère masculin et ses effets.

Un ouvrage sur la ménopause : pas très folichon a priori. En fait, la lectrice tout comme le lecteur se trouve séduit dès les premières pages par le ton enjoué, par les petites piques gentiment moqueuses que l'autrice s'adresse. Francine Oomen parle de sa ménopause, visiblement assez intense, à la fois sur le plan des bouleversements personnels occasionnés dans sa chair et dans sa vie, en prenant du recul sur chaque facette évoquée. Elle raconte cette phase de sa vie intime avec une verve visuelle d'une variété et d'une gentillesse peu communes. Un ouvrage revigorant animé par un entrain chaleureux.
Commenter  J’apprécie          230
Club N°53 : BD sélectionnée
------------------------------------

La ménopause : Sujet peu traité et ou mal traité, l'auteure nous conte son parcours et ses interrogations.

C'est très bien écrit, touchant, drôle et sincère, un vrai coup de coeur !!

Barbara
------------------------------------

Francine Oomen (autrice en littérature jeunesse) nous livre avec humour et autodérision sa traversée de la ménopause avec son tourbillon d'émotions qui l'accompagne et, comment elle (re)trouvera sa voie intérieure grâce à son travail d'introspection.

Tout au long de ce récit, Madame Tapedur et ses deux filles, Marteau et Enclûme (petites voix dans la tête de la narratrice) nous font sentir la puissance de cet épisode dans la vie d'une femme.

Un thème peu abordé en littérature, ce roman graphique, bien documenté est une belle réussite tant au niveau de la narration très dynamique que les différents genres graphiques (dessins, photos, aquarelles, planches…).

Grâce à ces prouesses, l'autrice nous permet de rentrer dans le vif du sujet.

Cette BD devrait être remboursée par la sécu.

Pas un coup de coeur mais un bravo.

Liza
------------------------------------

BD originale sur un sujet peu traité surtout en BD ... la ménopause ... et la crise existentielle qui l'accompagne.

Drôle, utile, agréable.

A lire !

Sophie D.
------------------------------------

On est plus sur un format de journal intime illustré qu'une vraie bande-dessinée.

Le sujet ne m'était pas forcement attirant mais le traitement est assez captivant.

Journal de bord de sa ménopause, par Francine Oomen, traité avec beaucoup d'humour et un format graphique qui part un peu dans tous les sens et lui donne une vraie identité.

Ça m'a un peu fait penser à Alison Betchel.

Original et intéressant.

Greg
------------------------------------

Vraiment utile !

Participe à la visibilité de la femme de 50 ans !

Morgane N.
------------------------------------

Lien : https://mediatheque.lannion...
Commenter  J’apprécie          400
J'ai plein de points communs avec Francine Oomen :
- la cinquantaine
- le cerveau en compote
- La périménopause (périmée moi ?)
- Des règles encore un peu mais de moins en moins
- Des relations pour le moins compliquées avec sa mère

Ce roman graphique m'a beaucoup plu.

Parce que j'ai pu m'identifier certes mais aussi parce que je me suis rendue compte que j'avais quand même quelques réserves pour lutter contre cette « vacherie » de ménopause.

Francine crayonne donc son mal être de cinquantenaire : les enfants qui partent du nid (j'en ai encore un à la maison 🏠), le manque de concentration (sur cet indice j'ai du avoir une ménopause précoce), et surtout la mère Tapedur, cette petite voix qui dénigre tout ce que fait Francine.

Heureusement cette traversée de ménopause a un début et une fin, « il faut juste » s'accrocher et tenir le cap…

Merci du conseil Francine, allez demain je me mets au yoga et je commence un régime…. Mais non c'est une blague… demain je m'écoute et je me mets en jachère…
Merci Francine .
Commenter  J’apprécie          80
C'est l'histoire d'une rencontre fortuite entre un livre et un lecteur (merci Babelio pour la masse critique ainsi qu'aux Presses de la Cité).
Une rencontre parfaite, au juste moment. Voilà ce que je me suis dit en fermant la dernière page de ce graphique.
Cette histoire ne parlera pas à tout le monde et c'est bien dommage. Dommage parce que la perimenopause/ménopause touche non seulement toutes les femmes d'un certain âge mais également (par capillarité) tout leur entourage.
La ménopause, personne n'en parle et il faut attendre de se la prendre en pleine face pour réaliser que ce n'est pas "un stade de la vie" mais une totale révolution. En fait c'est comme passer de l'enfance à la puberté. Ce n'est pas un petit truc qui passe avec une bonne nuit de sommeil.
J'ai adoré cette lecture parce qu'elle est drôle et réaliste, parce qu'elle ne minimise rien et qu'elle est un témoignage de ce que l'autrice a traversé.
Je suis fan du ton et des dessins crus qui permettent de déculpabiliser.
Ce livre est donc une belle rencontre, au bon moment. Je pense qu'il deviendra une de mes "rousses" (lis-le et tu comprendras). Je ne suis pas Francine Oomen et pourtant c'est de moi qu'elle parle (de toi aussi ma soeur, quel que soit ton âge). Je suis vraiment heureuse d'avoir découvert ce bouquin !
Alors voilà, si tu approches de la quarantaine ou si, comme moi, tu as largement entamé la cinquantaine, et que tu ne te reconnais plus, va jeter un coup d'oeil sur ce bouquin (et laisse le trainer chez toi en évidence pour que ton entourage le lise). Tu verras, il te fera beaucoup de bien.
Commenter  J’apprécie          50
Journal dessiné de l'autrice qui raconte ici une période particulière de sa vie : la ménopause. Sujet qui concerne tout le monde (enfin, au moins les femmes, mais il me semble que tout le monde peut s'y intéresser…) et qui est assez peu abordé dans la littérature me semble-t-il. J'ai beaucoup aimé cette recherche personnelle dont nous fait part Francine Oomen qui voit sa vie soudainement toute déréglée. Grosse crise liée à la ménopause, certes, mais aussi à des failles plus profondes, ancrées depuis l'enfance et qu'elle va enfin affronter à l'occasion de ce bouleversement. J'ai bien aimé le traitement graphique du sujet, le ton qui permet d'aborder des sujets profonds avec une bonne dose d'humour et d'autodérision. J'ai trouvé les personnifications des voix dans sa tête particulièrement bien trouvées. La Mère Tapedur, en particulier, qui devrait parler à pas mal d'entre nous… A lire, qu'on soit en pleine ménopause ou pas du tout !
Commenter  J’apprécie          70

Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Mes fantasmes d’évasion – 1, Voyager longtemps, seule. 2, la colline verte, une maison à flanc de colline, dans un pays chaud, en bord de mer, pour une vie en autarcie. 3, le magasin de biscuits, ouvrir un magasin de biscuits à Amsterdam, avec un atelier attenant où l’on pourrait créer dans la bonne humeur. Et toute la journée, boire du café, manger des gâteaux secs et faire des jolies choses. 4, New York, déménager à New York. Devenir amie avec Maira Kalman, reprendre mes études (beaux-arts) ou donner des cours. Rencontrer des personnes qui m’inspirent. Dessiner. 5, Saint-Jacques de Compostelle, un long périple. (à mon arrivée, fatiguée, soulagée et satisfaite, j’ai perdu 10kg, je suis zen, en pleine forme et resplendissante). 6, partir faire du yoga à Bali, où je rencontre une personne hyper séduisante, éveillée mais pas illuminée, qui m’apprend plein de choses passionnantes : les médecines alternatives, la posture du chien tête en bas, comment grimper aux cocotiers. Sans oublier le sexe tantrique, bien sûr.
Commenter  J’apprécie          120
Éventuels symptômes physiques de la ménopause. Baisse de résistance. Maux de Têtes. Vertiges. Insomnies. Cheveux fins et ternes. Perte de cheveux. Rides. Prise de poids. Bourdonnements dans les oreilles. Taches de vieillesse. Bouffées de chaleur. Poils au menton. Seins : douloureux, durs, s’alourdissent, s’affaissent. Digestion capricieuse. Ventre gonflé et ballonné. Troubles de la vue. Sueurs nocturnes. Baisse de la libido. Douleurs musculaires. Palpitations. Changement d’odeur corporelle. Tendinites. Descente de la vessie. Ongles mous et cassants. Flatulences. Incontinence. Foufoune sèche, rapports douloureux. Utérus : règles irrégulières, saignements abondants, pertes de sang entre les règles, crampes, descente d’organes (prolapsus). Irritations, excoriations. Douleurs articulaires. Peau : flétrie, démangeaisons, décharges d’électricité statique. Risque accru de se blesser (et cicatrisation plus lente). Ostéoporose. - Éventuels symptômes psychologiques de la ménopause. Nervosité. Baisse d’énergie. Émotivité. Instabilité. Tension, agitation, anxiété, accès de panique. Hésitation. Perte de confiance. Trous de mémoire. Fatigue, étourderie. Humeur maussade, déprime. Irritabilité. Pas envie de s’occuper des autres. Difficultés à assimiler des informations. Problèmes de concentration. Désorientation. Sautes d’humeur. Baisse de la résistance mentale. Sentiment d’être épuisée.
Commenter  J’apprécie          74
Je n’avais pas fait le rapprochement avec la ménopause. J’avais imputé ça au surmenage. Bon, ben voilà : j’étais fixée. Sauf que je ne me sentais pas du tout vieille. C’était comme des adieux forcés. Comme si les mains invisibles du temps me poussaient de l’autre côté d’une frontière, là où je n’avais aucune envie d’aller. Une nana avertie en vaut deux. J’ignorais ce qui allait me tomber dessus. Ma mère n’avait jamais abordé le sujet, pas plus que mon entourage d’ailleurs. Alors j’ai commencé à m’informer… Quooooi ? Tout ça ? Bouquins sur la ménopause…. Surtout des gros pavés techniques et indigestes, l’horreur ! Sur Internet, je ne trouvais que des sites d’entreprises pharmaceutiques vantant pommades et comprimés.
Commenter  J’apprécie          60
Catégories Tinder homme. Exhibant un poisson. Exhibant ses tatouages. Levant le pouce. Buvant l’apéro, souvent en levant le pouce. Prenant un selfie dans l’ascenseur ou dans la salle de bain. Posant devant un intérieur hideux. Faisant l’idiot devant une statue. Faisant l’idiot sans statue. Avec un chapeau dernier cri et une guitare. En voiture, ceinture attachée. Pas intéressé par les coups d’un soir. Replet, affalé sur un transat, le bidon rond comme un ballon (+ pouce levé, apéro, chapeau dernier cri). À bord d’une grosse cylindrée, d’un bateau, d’un avion qui ne lui appartient pas. Se décrivant comme : une belle prise, mieux que ton ex, 1,85m sans talonnettes. À chaque pot son couvercle.
Commenter  J’apprécie          60
Pourquoi prend-on du poids pendant la ménopause ? La baisse des taux d’œstrogènes et de progestérone entraîne un ralentissement du métabolisme et stimule la sensation de faim. Voilà pourquoi les kilos s’accumulent plus vite. La testostérone favorise le développement et le maintien de la masse musculaire. Sa diminution entraîne une perte des muscles (adieu tablettes de chocolat !) qui sont remplacés par de la graisse. Et pour couronner le tout, la graisse brûle beaucoup moins de calories que les muscles. Quand vous bougez moins, vos besoins énergétiques diminuent. Et si vous avez tendance à vous réfugier dans la nourriture, à la ménopause, vous allez trinquer ! Car les raisons de grignoter ne manquent pas. Les menstruations consomment en outre un paquet de calories. Quand elles s’arrêtent, on dépense moins d’énergie. À la ménopause, le taux d’œstrogène joue au yo-yo. Le corps réagit en accumulant de la graisse au niveau de la ceinture abdominale. En effet, les cellules de cette région produisent des molécules similaires aux œstrogènes. Le corps cherche ainsi à atteindre un nouvel équilibre hormonal.
Commenter  J’apprécie          30

autres livres classés : MénopauseVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (95) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5268 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}