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C. B. Sultan (Traducteur)
EAN : 9782234043411
286 pages
Stock (30/11/2001)
3.32/5   52 notes
Résumé :
Parce que, de l'autre côté de la frontière, les fanatiques hindouistes ont détruit une mosquée, Sudhamoy Datta et sa famille, comme des milliers d'autres Bangladeshis hindous, vont subir violences et persécutions. Lors de l'indépendance du pays, ils avaient espéré construire une république où les deux communautés vivraient dans le respect mutuel et, pourquoi pas, l'amitié...

Roman-document, roman-témoignage contre tous les " fondamentalismes ", d'où ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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1992. La mosquée Badri a été détruite en Inde par des fondamentalistes (ou des cons comme vous voulez) hindous. Si la tension va monter en Inde, cet acte va donner l'occasion aux fondamentalistes musulmans bengalis(ou des cons si vous préférez) de "se faire " la population d'origine hindoue du Bangladesh. On va vivre ces évènements à travers la vie de la famille Datta, dont le père est médecin à Dacca.

Ce livre , qui a valu une fatwa à son auteur et qui bien sur a été interdit n'est ni plus ni moins que le récit d'un mini génocide , orchestré par la communauté musulmane sur celle d'origine hindoue au Bangladesh.
Au delà du roman , on est dans un livre politique : L'état du Bangladesh et son histoire depuis la partition en 47 puis l'indépendance avec le Pakistan en 71 y prend une part importante, toute comme la place occupée par l'avènement de l'Islam comme religion d'état en 1988.
Les partis politiques sont omniprésents et le communautarisme , clairement dénoncé, est finalement le thème central du livre.
J'étais venu pour un roman et je me suis retrouvé sur internet à lire l'histoire du Bangladesh , en tous les cas celle qui est disponible sur internet nuance.
J'ai notamment vu que depuis 2016 le parti au pouvoir tente de remettre le pays sur les rails de la laïcité, poussé par la montée de l'islamisme radical dans le pays. Attention quand même , parce que le parti au pouvoir ne semble pas "blanc comme neige", commençant par pendre beaucoup d'anciens dirigeants... Bref, je n'irai pas plus loin , ne maitrisant rien.

L'intérêt principal du livre réside en la différence entre l'attitude du père qui a lutté pour l'indépendance du Bangladesh au coté des musulmans pour vivre dans un pays laïc et qui , même si la situation de sa communauté se dégrade lourdement, garde la foi. Parallèlement, son fils semble amorphe , coupé de la vie jusqu'à ce qu'un fait le fasse basculer.
Tout ça est intéressant, émouvant...
Mais trop souvent, ce livre se transforme en récit d'horreurs commises par les musulmans sur les hindous. Bien sur , c'est le sujet , mais les exemples , précis, se multiplient, sans rien apporter au discours. Les hindoues sont violées, les terres sont expropriées au profit des musulmans, les postes à pourvoir sont réservés aux musulmans, les razzia se multiplient, les temples hindous sont rasés et les morts se multiplient.
Pendant que les musulmans ont le droit de se défendre en Inde, pays laïque, les hindous sont soumis au Bangladesh et ne se rebellent pas . On l'a très vite compris et la répétition nuit clairement au livre.


Je vais attaquer un livre birman , ça va être la même , mais dans l'autre sens .
Comme disait Coluche , "Force est de constater que si Dieu existe , le Diable aussi."

Encore un livre qui prouve que la religion est à la source de problème de nombreux pays, de vie dévastées , de massacre, viol, vol, exode... Heureusement qu'elle permet à certains de trouver leur voie.


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Lajja, la honte en langue bengali, est le sentiment éprouvé par Mr Sudhamoy Datta à l'idée de quitter son pays, le Bangladesh. Médecin, père de deux enfants- Maya Datta ( âgée de 21 ans) et Suranjon Datta (âgé de la trentaine)- marié à Kironmoyee, Sudhamoy est un fervent militant qui a lutté pour l'indépendance de son pays. Communiste, athé, il rêvait d'un pays indépendant, laique, démocratique où les droits de chacun seraient respectés, les frontières religieuses dépassées. Il rêvait d'un Bangladesh où le sentiment d'appartenance à une communauté religieuse n'entraverait pas le sentiment d'appartenance à une Nation. Il rêvait plus largement d'un pays, d'un monde où l'Humanité dépasserait les frontières superficielles que sont les frontières religieuses. Seulement, quoique furent ces rêves, les gouvernements successifs, de manière progressive, modifient la Constitution établie après l'indépendance du pays; font fi du principe de laïcité qui avait été mentionné et consacrent l'Islam comme religion d'Etat.Progressivement, à cause et à l'aide du politique, le communautarisme s'installe. Les minorités religieuses hindoues et chrétiennes voient leurs droits restreints, subissent discriminations et spoliations. le sentiment religieux devient un critère d'appartenance à la Nation. La Nation devient une communauté religieuse, oubliant que tous- musulmans, hindous ou chrétiens- avaient ensemble lutté pour l'indépendance du pays, oubliant que tous étaient Bengalis avant d'être croyants. Chaque citoyen est définie au regard de ses croyances religieuses. Dans ce contexte, le Bangladesh, après son indépendance déclaré, connait, nombres de violences inter religieuses. Sous la plume de Taslima Nasreen, les violences sont essentillement exercées contre les Bengalis de confessions hindoues qui, à défaut de réactions, décident de quitter le pays pour l'Inde.

Sudhamoy, lui, refuse de quitter son pays malgré les volontés de sa femme. Fort de ces principes, de ces convictions et de ces idéaux, il pense honteux de quitter le Bangladesh, sa terre, son pays, sa patrie, pour lequel il s'est battu et pour lequel il a payé le prix. Alors que tous ses amis, ses voisins, sa famille ont décidé et décident de quitter le pays à contre coeur, lui optimiste, lui humaniste, lui militant, pense plus utile de lutter pour assurer les droits des citoyens de son pays, lajja pour ceux et celles qui préférent abandonné leurs droits et quitter, de peur et sous la menace, leur terre.

Sudhamoy observe donc avec tristesse l'évolution dramatique de son pays qui s'abandonne à la Religion et, en 1992, à de violentes actions contre les Bengalis hindous. A la destruction d'une mosquée par des fanatiques hindous, en Inde, les fanatiques musulmans Bengalis répondent effectivement par la vengeance. Des milliers de temples sont dévastés, détruits, les hindous du pays sont assassinés, tués, menacés, spoliés, les femmes sont violées, enlevées. La population de confession hindoue au Bangladesh est victime d'un sentiment de haine et de vengeance exprimé par les fanatiques musulmans, dont les actions sont soutenues et approuvées par les autorités politiques qui, si elles appellent à la paix entre les communautés, ne réagissent d'aucune façon, leur silence et absence de réaction valant dans l'effectif approbation et acceptation.

Si Sudhamoy, jusqu'aux derniers instants du livre, préserve sa foi en l'humanité, s'il ne fléchit jamais face à la haine et la colère, si ses idéaux l'emportent sur les vils sentiments qui pourraient fort bien le traverser, son fils, Suranjon, s'abandonne lui au fils des pages. Communiste et athé comme son père, militant pour les droits et libertés des citoyens au Bangladesh, il partageait le combat de son père et travaillait à l'union de tous les Bengalis. Espérant qu'ils passent outre, un jour, les barbelés religieux implantés par le politique, il refusait de quitter le Bangladesh, considérant, comme son père, qu'il en serait une honte. Seulement le sentiment d'injustice puis l'enlèvement de sa soeur, Maya, sans doute violée et assassinée, éveille en lui des sentiments de haine et de vengeance. Progressivement, lui qui se refusait au communautarisme et qui portait de fortes critiques à l'égard de ceux qui s'abandonnaient, forçés, à ce sentiment, devient communautariste et commence à éprouver un vif sentiment de haine à l'égard de la communauté musulmane, ne se considérant plus et ne les considérant plus comme des Bengalis. Lui, homme bon et humaniste, en vient, par vengeance, à violenter et violer une prostituée de confession musulmane. Il est vaincu… de ce pays, il n'en veut plus, il est déçu. En l'Humanité il n' y croit plus. du socialisme, du communisme, il se désintéresse, considérant que ce ne fut rien d'autre qu'une perte de temps. Par un geste symbolique, il brûle, aux dernières pages du livre, toute sa bibliothèque. le savoir, la connaissance, l'espoir, l'humanité se consumment dans le feu de la haine et de l'ignorance. Sudhamoy et Suranjon, vaincus, décident alors de quitter le Bangladesh…. dans la honte.

Par ce livre au départ difficile à lire au vue des descriptions relativement longues et détaillées, que nous fait l'auteur, des exactions commises par les fanatiques musulmans à l'égard de la population de confession hindoue, Taslima Nasreen, nous raconte le combat intellectuel de deux hommes, père et fils, tous deux humanistes et athés qui place l'Homme au dessus de tout mais qui, en raison des comportements humains violents et haineux, vont finalement abandonner tout espoir en l'Humanité.

Fort est celui qui parvient à croire en ces idéaux malgré l'injustice, la violence et la haine dont il pourrait faire l'objet. Fort est celui qui ne s'abandonne pas à la haine de l'autre et en particulier à la haine de celui qui le considère comme ennemi. C'est, à mon sens, le combat le plus difficile et le plus éprouvant. Ne pas faillir à ses idéaux, ses principes, à sa foi en l'Humanité quand tout autour de nous nous y incline. Ne pas faillir devant le sentiment de vengeance, voilà qui, en pratique, parait extrêmement difficile, nous qui, êtres humains, sommes malléables, nous qui sommes plus enclins à résister à l'amour qu'à la haine. Et comment lire ce livre sans se demander, ne serait-ce qu'une seconde, à quoi il servirait de lutter pour un Idéal dans ce monde quand la majorité s'abandonne aux sentiments les plus vils? Ne faut-il pas être soit même idéal pour atteindre l'Idéal? Et comment se préserver des comportements extérieurs, comment parvenir à se maintenir dans un comportement idéal et vivre de cet idéal quand le monde dans lequel on est implanté ne l'est pas?

Ces questions se posent d'autant plus à mon égard que je possède une identité kurde et que le peuple kurde est parmi l'un des peuples les plus opprimés. Car comment ne pas se poser ces questions lorsqu'on est pris dans un conflit qui, dans le cadre de la Turquie, nous oppose à un régime politique qui, par sa propagande et sa répression, nous incline à un sentiment de colère et de haine? Comment ne pas devenir ultra nationaliste, dans le cas du peuple kurde, quand l'autre nous y enclin? Et pourquoi vouloir la création d'un pays qui pourrait, au lendemain de son indépendance, perpétuer un régime d'oppression et de répression comme se fut le cas au Bangladesh? Comment s'assurer que le nouveau régime ne sera pas pire ou le même que le précédent? Doit-on lutter? comment? par quels moyens? pour quels objectifs? Comment résister et ne pas devenir ce que l'autre nous pousse à être? Ce sont autant de questions qui se posent et que Taslima Nasreen me repose dans ce livre, à la fois roman et document.
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« Lajja » un livre de 285 pages, qui n'est pas facile à lire.
Et j'aurais dû me méfier, à cet échange de livres, car la personne qui me l'a prêtée est une passionnée d'Histoire.
Pour ma part, j'ai dû consulter plusieurs sites pour comprendre les situations politiques très compliquées qu'a vécu la population du Bangladesh.


Car le livre de Taslima Nasreen est écrit comme un reportage journalistique avec beaucoup de références historiques sur Bangladesh, depuis la partition et l'indépendance de l'Inde britannique en 1947.
Depuis cette date, le Bangladesh sera un pays tourmenté et asphyxié par la domination du Pakistan, à majorité musulmane et qui deviendra en 1956, une république islamiste.
Ce pays n'a donc cessé d'être le théâtre de revendications autonomistes et il sombra fatalement dans une guerre civile des plus sanglantes.


Beaucoup d'observateurs et d'historiens ont même parlé de génocide.
Même si les chiffres avancés soient discutés, Amnesty International estime que durant cette guerre impitoyable près de trois millions de civils ont été tués.
Mais c'est surtout huit à dix millions ont suivi les routes de l'exil.
Et pour terminer dans l'horreur et l'ignominie, ce furent plus de 200 000 femmes et jeunes filles qui ont été violées.


La déclaration d'indépendance du Bangladesh fut officialisée en mars 1971. Mais le Pakistan ne la reconnaîtra que trois ans plus tard.
Un tribunal que beaucoup ont dénoncé sa partialité, fut mis en place dans les années 2009, pour juger tous ces crimes. Mais il y eut très peu de condamnations par rapport à toutes les abominations commises.


L'auteure a établi sur des pages, une longue liste sur toutes les atrocités qui furent commises par les soldats et policiers de l'Etat islamique, aidés par des bandes de voyous musulmans.
Des trop longues listes effrayantes, qui me furent un peu rébarbatives et que j'ai parfois lues en travers, énumérant tous les temples hindous et tous les lieux de prière qui ont été démolis, saccagés, pillés de leur richesse.

Une liste où l'auteure dénombre les centaines de centaines de familles hindoues, que les musulmans ont dépossédées de leurs terres, ont ravagés leurs récoltes, ont détruit les ateliers des artisans.
Mais comme ce pillage sauvage ne suffisait pas, les musulmans ont aussi enlevé des membres de famille en exigeant des rançons.
Ils ont obligé parfois des familles entières à se convertir à l'islam. Ceux qui résistaient étaient torturés et assassinés. Ces fanatiques de l'Etat islamique violaient les mères devant leurs filles, violaient les filles devant leurs mères, violaient les soeurs devant leurs frères.


Aujourd'hui, l'islam est désormais la religion officielle du Bengladesh.
Leurs habitants sont à 90% de confession musulmane. Mais le gouvernement se revendique d'un Islam modéré.
Depuis la guerre d'indépendance, les civils hindous, sont en minorité religieuse dans le pays et sont toujours la cible de violences.
C'est pour ces raisons politiques et religieuses que la population hindoue victime de trop de cruautés et cette grande intolérance religieuse, a émigré en masse. Elle fuira la misère, le chômage, les catastrophes naturelles et leurs bourreaux.
La plupart des Bangladais et Bangladaises quittent encore aujourd'hui leur pays pour trouver de meilleures conditions de vie ailleurs et migrent vers les pays voisins.


C'est dans ce lieu de détresse et de misère humaine, où la vie est difficile, où les mariages entre hindous et musulmans sont mal vus des deux communautés, où rôdent continuellement la violence, le sang, les larmes et la mort, que Taslima Nasreen raconte le destin de cette famille hindoue, la famille Datta, en l'année 1992.
Une famille qui vit cloitrée dans leur maison, les volets et les portes cadenassées.
Parce les membres sont considérés comme « hindous », c'est-à-dire comme « des parias », des « bons à rien », comme s'ils avaient une maladie honteuse.

On y rencontre le père Sudhamoy, ancien docteur qui n'a plus de client. Ancien indépendantiste qui fut torturé par le régime islamique. Malgré la peur qui le tenaille, Sudhamoy veut rester sur ces terres qui l'ont vu naitre. Il considère que c'est une honte que de fuir ses racines et de quitter son pays qui est le sien.
Sa femme Kironmoyee, qui craint pour sa vie, celle de son mari et de ses deux enfants, est désespérée de ne pouvoir convaincre son époux de quitter ce pays damné. Elle craint aussi que des hommes puissent venir violer leur fille Maya, une très jolie fille de vingt et un an.
Et puis il y a le fils Suranjon, souvent alité à ne rien faire. C'est un jeune homme désoeuvré, désabusé. Ancien journaliste, il s'est retrouvé au chômage et il est honteux d'être encore à la charge de ses parents.
Lui aussi voudrait partir et il en veut beaucoup à son père qui s'entête à rester dans un pays où tous les dangers les guettent.


Un jour, en l'absence de Suranjon, des hommes armés de bâtons débarquent dans la maison de la famille Datta. Cette faction musulmane venue on ne sait d'où, cassent tout le mobilier, maltraitent le père et la mère et enlève Maya…


Je pensais lire un roman dans un fort contexte historique. Et ce fut le contraire, le récit fictif fut noyé dans un intéressant mais long témoignage journalistique sur l'histoire du Bengladesh.
Le style de Taslima Nasreen et son récit ne m'ont pas procuré assez d'émotions pour que je m'attache à l'intimité de la famille Datta, qui fut trop mise en arrière-plan.


Je me pose la question de savoir pourquoi ce livre a valu une fatwa à l'auteure Taslima Nasreen. Sans doute pour y avoir dénoncé le génocide du peuple hindou et la destruction de leurs temples et de leurs biens.
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Lajja signifie la honte, en bengali. C'est le sentiment qu'éprouve Sudhamoy, d'origine hindou, mais qui a toujours été communiste, athée et fervent défenseur de l'indépendance de son pays. Mais les musulmans essayent de chasser tous les hindous et de les faire fuir vers l'Inde. Sudhamoy et sa famille n'a pourtant pas l'intention de quitter leur terre natale, malgré le danger.

Suranjon, le fils aîné d'une trentaine d'années, a les mêmes idées. Mais plutôt que de devenir médecin comme son père, il n'a jamais fini ses études, ne fait rien de sa journée qu'il passe quasiment en entier au lit avant de sortir et discuter avec ses amis. Lorsque les premiers crimes contre les hindous ont lieu, il est totalement indifférent, il ne se considère pas comme un hindou, mais comme un simple humain. Il faudra que les conflits le touche personnellement pour qu'il change enfin de comportement.

Ce roman est intéressant, car il met en lumière les événements qui ont eu lieu au Bangladesh. Malheureusement, ce roman propose un peu trop d'énumération des crimes des muslmans, en citant beaucoup de noms de gens, de lieux et une liste vraiment longue de vols, viols, d'incendies, de destructions, etc. ça ralentit malheureusement le roman et n'apporte pas grand chose, après quelques anecdotes, on a compris.

De plus, j'ai vraiment détesté Suranjon, qui se laisse totalement dorloté par sa famille sans jamais rien faire, ni se remettre en question.

En revanche, j'ai beaucoup aimé Sudhamoy et son amour pour son pays, son envie de faire le bien autour de lui ; sa femme Kironmoyee qui s'occupe de sa famille et de son mari, depuis des années, malgré une vie de couple pas facile ; et Maya, la jeune soeur de 21 ans qui a une folle envie de vivre.

Je suis donc assez partagée concernant ce roman, qui a quand même valu un fatwa à son auteur. L'histoire en elle-même est intéressante et instructive, mais les énumérations sont beaucoup trop longues et cassent vraiment le rythme de l'histoire !

Vous connaissiez ce roman ? Qu'en aviez-vous pensé ?
Lien : https://girlkissedbyfire.wor..
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Je l'ai lu par curiosité... et je me suis prise au jeu, incapable de le lâcher. Non pas tant parce que le style, les personnages, l'histoire, m'ont passionnée, mais toujours animée par la curiosité de comprendre pourquoi ce livre-là a valu une fatwa à son auteur. Et je n'ai toujours pas compris, mais je dois être rétive aux excès du fanatisme, aux dérives de l'obscurantisme, à l'extrémisme sous toutes ses formes et d'abord à l'extrémisme religieux. L'auteur ne fait rien d'autre que décrire ces excès-là, ces dérives, et c'est bien ce qui lui a valu de devoir se cacher sous la menace d'une mort annoncée. Alors,... livre à lire absolument, ne serait-ce que par solidarité envers ceux qui luttent contre de telles monstruosité et risquent leur vie dès qu'ils sortent de chez eux.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
L'ironie veut , dit-il, que toutes les religions n'aient qu'un but: la paix. Pourtant c'est au nom de la religion qu'il y a toujours eu tant d'agitation et de conflits, tant de sang versé, tant de victimes.
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Il se rappelle une des paroles de Karl Marx, une de celles qu'il préférait :
"La misère religieuse est à la fois expression de la misère réelle et la protestation contre cette misère réelle, c'est le soupir de la créature accablée, l'âme d'un monde sans âme. C'est l'opium du peuple..."
Il marmonne ces mots à mi-voix en traversant les rues animées de la ville.
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Pour le bien de l'humanité, les lieux de culte devraient être transformés en hôpitaux, en orphelinats et en universités.
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Brandir la bannière de la religion s'est toujours révélé le moyen de réduire à néant les êtres humains aussi bien que l'esprit d'humanité.
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Avant j'étais un bon garçon mais maintenant j'ai décidé de devenir fou. Il n'y a de satisfaction que pour les fous.
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Videos de Taslima Nasreen (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Taslima Nasreen
Milan Kundera, Une vie d?écrivain Jean-Dominique Brierre
En librairie le 13 mars 2019 336 pages ? 20 ?
Le 1er avril 2019, Milan Kundera fête ses 90 ans !
Évoquant les personnages de la Guerre et la Paix, Milan Kundera remarque que leur vie est « un voyage dont les phases successives sont non seulement différentes, mais repre?sentent souvent la ne?gation totale des phases pre?ce?dentes ».
Ce parcours en ligne brise?e est aussi celui de l?auteur de la Plaisanterie. Son ?uvre est faite des me?mes contradictions. Ne? le 1er avril 1929, destine? a? une carrie?re de musicien, il devient poe?te communiste, puis romancier critique a? l?e?gard du re?gime. Exclu du Parti, mis a? l?index apre?s l?e?crasement du Printemps de Prague (1968), il quitte la Tche?coslovaquie sept ans plus tard pour s?installer en France. Ni dissident ni exile?, il continue toutefois a? e?crire en tche?que (L?Insoutenable Le?ge?rete? de l?e?tre), avant de choisir le franc?ais comme langue unique d?e?criture et d?« exploration de l?existence ».
Paradoxal, secret, absent des me?dias, Kundera est conside?re? comme un des e?crivains majeurs du dernier demi-sie?cle. Succe?s qu?il attribue, non sans ironie, « au fait d?e?tre mal compris ». Avec ou sans re?serves, des auteurs aussi divers que Jonathan Coe, Orhan Pamuk, Salman Rushdie ou Taslima Nasreen le regardent comme un mai?tre, dont les re?flexions sur l?« art du roman » questionnent leur me?tier en profondeur.
Ce parcours artistique, intellectuel, politique et litte?raire, Jean- Dominique Brierre l?a reconstitue? en l?inse?rant dans son contexte historique, du « coup de Prague » (1948) a? la « re?volution de Velours » (1989), s?appuyant notamment sur ses e?crits, ses entretiens et sur des te?moignages ine?dits, notamment ceux de son ami Alain Finkielkraut et de son traducteur Franc?ois Ke?rel.
http://www.editionsecriture.com/livre/milan-kundera-une-vie/ --------------------
Écrivain, journaliste, musicologue, Jean-Dominique Brierre est notamment l?auteur d?essais biographiques consacrés à Leonard Cohen (Le cherche midi, 2014) et Bob Dylan (L?Archipel, 2016).
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