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4,09

sur 433 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est un livre dense que nous offre Gérard Mordillat, toujours tourné vers la société, les ouvriers, la justice sociale.
On croise de multiples personnages impliqués dans l'histoire: Celle d'une usine "la Kos" qui jusque-là employait une grande partie de la commune et qui ferme.
Rudi, un jeune homme dont le passé a été difficile, et sa femme Dallas, se retrouvent au coeur de la lutte!
C'est un récit très détaillé des nombreuses actions menées par les employés et parallèlement des histoires d'amour des personnages.
Le parti pris est clair! Gérard Mordillat se place du côté des travailleurs.
Un livre riche, bien détaillé, mais que j'ai parfois trouvé un peu long.
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L'ayant d"couvert sur ma liseuse, je ne m'attendais pas à un tel "pavé" ! Un pavé, tant par la forme (des centaines et des centaines de pages), que par le fond : un pavé dans la mare du capitalisme à outrance, un pavé de rue jeté lors de manifestations de citoyens en colère, un pavé lourd de conséquences sur des vies humaines, dé gestion inhumaine...
J'ai aimé le sujet, le vécu d'ouvriers dont l'usine se retrouve en faillite à cause de patrons voyous, son traitement tellement réaliste, les réactions des gens, leur quotidien, leurs paroles, leur physique, j'ai presque eu l'impression de "lire" un reportage. Les "héros", qui n'en sont pas, finalement, s'entremêlent, chacun nourri de sa propre histoire personnelle.
Le style n'est pas littéraire en soi, mais frappant quelquefois, et vrai, toujours.
J'ai moins aimé certains personnages, leur attitude , leurs décisions, mais si j'ai quelquefois pesté contre certains d'entre eux, c'est bon signe, cela signifie que les personnages me semblaient si réels que j'avais envie de les "enguirlander", pour rester polie... bref, une lecture instructive, réaliste, qui ne m'a pas laissée indifférente, sans qu'elle m'ait émue néanmoins.
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Meilleur que la série TV...

RELECTURE
Ayant été quelque peu déçu par les premiers épisodes de la série TV (en DVD) "Les vivants et les morts", mais plutôt satisfait par le roman "Notre part des ténèbres", j'ai donc relu l'original "Les vivants et les morts" de 2004.
La mécanique de ce long conflit social (les propriétaires d'une société du Nord de la France organisent son démantèlement), de ses origines, de ses implications, de ses débordements, des drames et doutes personnels, du cynisme et de la générosité que l'on voit se déployer tandis que le système capitaliste poursuit inexorablement son chemin compresseur... correspond tout à fait, hélas, à ma propre expérience, et renvoie un profond écho de "vérité". En ce qui concerne l'activité sexuelle débordante d'un grand nombre des acteurs, je ne peux pas en revanche juger du degré de réalisme...
La seconde lecture reste tout à fait captivante, sans les lourdeurs de la série TV...
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Il s'agit du premier livre de Gérard Mordillat que je lis sur le conseil des membres d'un club de lecture. Je savais que l'auteur était engagé politiquement et qu'à travers son oeuvre, il voulait dénoncer le système capitaliste, qui au nom du profit et de la logique de mondialisation, broye les individus en laissant des régions entières exangues.
C'est bien le thème traité dans ce fort long roman qui relate la mise à mort d'une région à travers la fermeture programmée de l'usine de plastiques pourvoyeuse d'emplois locaux. le lecteur ne peut plus rien ignorer du quotidien de ces ouvriers qui luttent pour sauver leur outil de travail et qui finalement font durement les frais d'une politique économique menée par un grand groupe international au mépris des engagements pris avec les autorités locales.
Le réalisme du propos est saisissant et le malaise du lecteur grandit au fur et à mesure que l'issue devient évidente.
Pour quelles raisons n'ai-je pas réussi à m'attacher aux personnages ? Peut être parce que le style d'écriture , volontairement simpliste , ne permet pas d'approfondir les problématiques personnelles des uns et des autres et que leur vie sentimentale et sexuelle est largement mise en avant, ce qui curieusement ne renforce aucunement l'empathie du lecteur. Et puis les personnages ne sont vraiment pas si sympathiques que cela parce que dans un souci de réalisme, l'auteur est bien loin de les avoir idéalisés et se plaît au contraire à décrire leurs bassesses et leurs travers...
Et puis c'est long, mais long .... Peut être qu'avec cent cinquante pages de moins, la thématique aurait été développée de façon plus percutante.
En conclusion, je ne peux que préciser que je préfère, et de loin, lire ZOLA qui m'a toujours profondément émue et dont les romans conservent une actualité surprenante.
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C'est la lu-tte fina-le !

Un roman sur la chronique de la mort annoncée d'une usine dans le nord
de la France. Pas franchement gaie.

En revanche, tout le monde fait l'amour sur fond de lutte sociale. À ce moment
la, il n'y a plus de lutte des classes qui tiennent, une fois le pantalon baissé.

Le personnage de Rudi, un écorché vif, au départ fort sympathique devient
vite excessif lorsqu'il cesse de réfléchir.

J'ai également trouvé que Dallas oubliait un peu vite ses enfants chez sa mère,
au point que ceux-ci appellent leur grand-mère "maman". Elle si
indépendante au départ.

Quand à son fils, le "gros toto", on le fait se tenir tranquille bien facilement
avec des gâteaux. Et pour les ouvriers, on leur donne quoi ?

Et puis, malheureusement, les fins sont toutes les mêmes : quand il n'y a
plus de sous, il ne reste que son cul..... À ce propos, Rudy est un exemple
d'ingratitude, j'en faisais des bonds.

L'image que je retiendrai :

Celle de Mme la Ministre s'envoyant en l'air avec le représentant syndical
national.
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Déçu, forcément déçu. Non que ce livre ne possède aucune qualité, je dirai même qu'il en possède quelques unes mais les louanges que l'on m'en avait fait et que j'avais lu ici ou là avaient créées une attente et une espérance trop importante. le combat de ses employés contre la fermeture de leur usine était un point de départ intéressant pour un roman social mais pour cela il aurait fallu que l'auteur se borne a ce côté social et qu'il évite de se perdre dans les relations conjugales et extra conjugales de ses personnages. Avec une intrigue plus compacte le roman y aurait gagné en nervosité (et en nombre de pages 825 quand même) et le lecteur ne se serait pas perdu dans des scènes de cul qui n'apporte pas grand chose. Je ne crois pas être devenu bégueule en vieillissant mais la répétition de ses scènes m'a lassée à défaut de m'exciter. Autre défaut le nombre trop important de personnages, des personnages qui ne font que traverser le roman et qui ne servent qu'a perdre le lecteur. Par contre le côté social y est merveilleusement rendu et la lutte des ouvriers parfaitement reconstitué. Dommage qu'il y soit un peu dilué dans des histoires de fesses inintéressantes. Ma note 6.5/10.
Lien : http://desgoutsetdeslivres.o..
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Peut être avais je mis la barre trop haut ? Je m'attendais à beaucoup mieux.

Entre la note globale, les bonnes critiques et le sujet, je partais pour lire une sorte de "Germinal". Je pense pour ma part que l'on en est bien loin.

Le theme du roman est la fermeture d'une usine, la révolte des ouvriers, la grève, la délocalisation, la mort d'un village...tout cela et bien plus encore à travers le destin d'une pleïade de personnages, plus particulièrement de Rudi et Dallas.
Ce n'est pas une révélation, on connait malheureusement le fonctionnement des entreprises et surtout de l'industrie, mais là n'est pas mon reproche car les enjeux et les rôles de chacun sont plutôt bien dénoncés.

Ce que je reproche, c'est que j'attendais quelque chose de plus fort. Plus prenant. Plus puissant. Les pages ont défilé, sans que je ressente beaucoup d'empathie pour les personnages. Cela vient il de l'écriture qui manque de profondeur ? des évenements sans surprise qui se succèdent ?

Dallas, l'héroïne, prend de la consistance à la fin du roman, mais elle apparait bien souvent comme une furie un peu agaçante.

Le sujet est intéressant mais ce n'est malheureusement pas la grande fresque sociale à laquelle je m'attendais. Trop caricatural peut être.
Dommage.


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Toujours écrit comme un scénario de film, les livres de Mordillat vous tiennent en haleine. Là l'histoire est parfois caricaturale, les patrons, les ouvriers, les syndicats etc... A lire mais manque de nuances parfois. J'ai envie de voir le film , voir ce que cela donne.
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Sous fond de chronique sociale, ce roman décrit un phénomène triste, celui des fermetures d'entreprises qui plongent les salariés dans le dé-sarroi et les met au chomâge.
Très bien, quoiqu'un peu long.
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