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3,82

sur 797 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Tout d'abord, je tiens à préciser que j'ai toujours eu de l'admiration pour Catherine Meurisse qui a vu ses amis et mentors mourir dans l'attentat de Charly Hebdo du 7 janvier 2015. Je me souviens de la parution de la légèreté qui évoque la reconstruction d'une femme survivante après cette terrible tragédie.

L'auteure part cette fois-ci au Japon pour trouver un élan artistique. Elle y trouvera de magnifiques paysages en se plaçant sous le signe de la nature. Il y aura également des éléments du folklore de l'archipel nippon dans ce conte à dimension philosophique.

On oscille entre la poésie et l'humour dans un décor de carte postale à l'estampe. Je dois dire que j'ai apprécié cet esthétisme résolument moderne. Certes, c'est assez minimaliste dans le dessin mais pour une fois, j'aime cette simplicité du trait épuré qui est baigné par de vives couleurs donnant de l'éclat à l'ensemble.

J'ai eu du mal à suivre ce scénario qui devient un peu alambiqué sur la fin. Cela ressemble plus à une errance qu'à un schéma constructif avec une intrigue claire. Bref, on fait des rencontres au gré d'un voyage initiatique dont le thème est la place de l'homme dans la nature ainsi que l'instant de la contemplation.

Au final, une lecture douce et apaisante entre beauté, délicatesse et sensibilité et une pointe d'humour.
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Les dessins de Catherine Meurisse de la nature sont, comme d'habitude, beaux et colorés contrairement au scénario que j'ai trouvé faible avec cette femme qui se rend au Japon afin d'y peindre la nature. On y croise un peintre, un tanuki, un modèle, etc. Il y est question des catastrophes naturelles liées à l'île nippone. Mélange confus pas très captivant.
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Tous les éléments étaient pourtant réunis pour faire une excellente BD. Graphiquement, d'abord, Catherine Meurisse rend la nature belle et fascinante. Quelques pleines pages font penser aux estampes japonaises. Les paysages sont exemplaires. Les couleurs douces et appaisantes sont un ravissement pour l'oeil.

Ensuite le sujet... le choc des cultures. Une peintre française en résidence rencontre un peintre japonais. Elle veut peindre la nature. Il faut un visage de femme... pas celui de la peintre, mais celui de la maîtresse de maison d'hôtes. La peintre a l'humour facile et la blague rapide (et j'ai franchement trouvé cela too much, parfois lourdingue). le peintre japonais aime les haïkus (quel cliché), mais leur qualité est médiocre, àmha. Leur rencontre va les mener sur des chemins de traverse à la rencontre de personnages hauts en couleur, en glissant progressivement vers un univers onirique, fantasque.

Troisième touche du roman graphique... le fantastique, l'onirique. La peintre fait la rencontre d'un tanuki, animal mythique aux grosses balloches... c'est lui qui le dit. Elle va avoir avec l'animal de profondes discussions sur l'art, la vie, le sens des choses... le tout avec une bonne grosse couche d'humour premier degré qui m'a (bis repetitat) horripilé.

Quatrième couche... celle de l'érudition... On a des infos sur les tsunamis et surtout sur l'art et la peinture. Cela tombe un peu comme un cheveu dans la soupe, Si je connaissais bien Hokusaï, j'ai été cherché des infos sur John Millais... peintre de jeunes femmes aux traits parfois mystiques.

J'aurais pu m'accomoder des graphismes doux et paysagers... J'aurais pu admettre davantage d'onirisme, au risque d'y comprendre encore moins dans le récit. Mais les 3è et 4è couches du récit, et cet humour envahissant m'ont un peu assomé. Pas convaincu par l'ensemble.
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Une dessinatrice française veut peindre la nature …
Un peintre japonais veut peindre une femme …
Tel est le point de départ de ce roman graphique.

Le texte est poétique, intellectuel, il cherche à nous communiquer des émotions, des ressentis devant ce qui s'offre à nous.
Une rencontre émaillée de haïkus (dix sept syllabes) destinés à mieux traduire « l'évanescence des choses » … « l'ombre des fleurs n'est elle pas un voile sur l'ombre de la femme » … «  nuit lunaire, où apparaît l'esprit du cèdre » … « l'amour est enfant de bohème… de loi n'a jamais connu ».
Une recherche esthétique pour nous dévoiler la beauté du paysage ou de simples fleurs, c'est très réussi, l'oeil s'attarde sur les planches plus belles les unes que les autres.

La fin de l'histoire …
La dessinatrice nous a ramené un bel album qui ravit nos yeux …
Le peintre est prêt à peindre la femme …
Et ?
C'est fini !
Un peu court comme histoire, l'absence de scénario est regrettable et fait perdre beaucoup d'intérêt à ce qui aurait pu être un bon roman graphique.
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La jeune femme et la mer et un roman graphique, récit initiatique, récit sur le moment présent, dans un Japon mélodieux.
Le personnage principal décide de venir au Japon en quête d'inspiration pour peindre. Elle nous raconte ainsi ses pérégrinations dans la nature. Sur sa route, elle croisera une petite dame qui n'entend rien, un peintre qui fait des haïkus et un tanuki qui n'a pas sa langue dans sa poche. Et il y aussi une Nami qui sent les tempêtes et les tsunamis arrivés. C'est poétique et doux.
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Une jolie BD qui fait voyager au Japon et nous propose une réflexion poétique sur notre rapport à la nature et aux changements. Une confrontation entre monde moderne et traditions culturelles japonaises.

J'ai trouvé les dessins de paysages somptueux, les dessins de personnages sont quant à eux beaucoup moins travaillés.

L'histoire est assez simple, il ne se passe pas grand chose et la BD se termine un peu d'un seul coup.

Ce n'est pas un coup de coeur mais la lecture était facile et agréable.
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Après Les grands espaces, j'ai découvert La jeune femme et la mer en me demandant ce que l'auteure ferait d'un récit autour d'une expérience plus adulte.
Le mélange volontaire d'inspirations du dessin (Bretécher vs Hokusai) est intéressant, et le mélange des styles m'a paru encore plus réussi que dans le précédent volume. Avec une mention spéciale pour les représentations de nature, belles, sans besoin de considérer l'histoire autour.
Malgré tout la position d'observatrice pure que prend Catherine Meurisse ici ne m'a plus semblé se suffire à elle-même autant que dans le précédent opus.
On ressent bien le sentiment d'émerveillement du voyageur solitaire qui découvre un monde, et c'est sans doute l'objectif. Mais pour un volume écrit, dessiné après coup (pas un carnet de voyage) et donc très maîtrisé, il m'a manqué une orientation donnée au récit, un semblant de recul qui aurait pu donner un peu plus de corps à ce qui est raconté.
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Un cadeau de Noël reçu de la part de mes beaux parents, alliant mon interet pour le dessin et le Japon. Ce roman graphique fut une très agréable parenthèse Japonaise. Les décors sont magnifiques, le style est éthéré et cela va parfaitement bien avec l'ambiance contemplative des paysages japonais. le scénario et l'histoire, est un peu moins palpitant, je n'ai pas trop accroché avec l'humour de l'autrice et j'ai eu du mal à suivre l'intrigue (que je ne suis pas sûre d'avoir compris). Cependant, la beauté des dessins était suffisante pour apprécier cette lecture. Un très beau livre qui donne encore et toujours envie de retourner au Japon.
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Une rencontre entre une jeune femme européenne qui souhaite trouver l'inspiration dans les paysages d'un joli petit village japonais pour peindre, et d'un homme, qui lui, cherche à peindre une femme, mais pas n'importe laquelle, une dont on parle dans une légende.

Une BD aux dessins et aux couleurs magnifiques, des références aux peintres et aux peintures célèbres. Et une façon de faire découvrir avec douceur, les paysages de la nature, du Japon. Tout ceci, accompagné de poésie.
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Je ne suis pas parvenue à entrer dans l'univers de Catherine Meurisse dont je découvrais le travail avec son dernier roman graphique. Ce voyage au Japon duquel je me réjouissais m'a laissé un goût d'inachevé. Abordant plusieurs directions à la fois, et n'allant pourtant jamais au bout du chemin, "La jeune femme et la mer" n'est pas assez drôle, pas assez philosophique, pas assez moraliste, pas assez contemplatif, pas assez mystique et spirituel, même s'il est un peu tout ça à la fois.

J'avais bien conscience de ne pas avoir un mauvais livre entre les mains, le talent graphique et d'écriture de l'autrice/illustratrice y est manifeste, mais à titre personnel, il ne m'a pas mue si j'ose dire.

Pas convaincue...
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