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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Pierrot, comme à son habitude, n'oublie pas de râler contre tout et n'importe quoi. Sa victime du jour : l'interrupteur des toilettes du bar qui s'éteint avant qu'il ait terminé de pisser. Ni une ni deux, v'là ce dernier bon à changer. Et ce n'est pas la remarque déplacée du patron des lieux, qui parle d'économie d'énergie avec son interrupteur alors qu'il chauffe la terrasse à longueur de journée, qui va le mettre en joie. Pour sa peine, Pierrot lui chourave un parapluie pour l'opération "Geneviève" qui se prépare. En fait, il est bougon sans arrêt depuis la mort de Fanfan et le rendez-vous chez le notaire qui approche à grands pas. "Ni yeux ni maître" risque bien de ne plus avoir de local à disposition pour ses réunions. de retour chez lui, il entasse le courrier du jour avec ceux des jours précédents, avale un morceau lorsque son téléphone sonne. Comme Pierrot n'ouvre pas son courrier, c'est Antoine qui lui annonce la super nouvelle : Mimile et Errol leur ont donné rendez-vous en Guyane !

Sixième opus de nos trois p'tits vieux préférés que l'on retrouve avec plaisir. Dépaysement garanti ici puisque l'on quitte les trottoirs parisiens pour remonter le fleuve Maroni en compagnie de Pierrot et Antoine à qui Mimile réserve bien des surprises. En thème de fond, Wilfrid Lupano traite d'écologie, plus précisément l'exploitation des mines d'or à ciel ouvert, dévastatrice aussi bien pour la population que l'écosystème. Si le fond est louable, engagé et innovant, la forme l'est beaucoup moins. Nos chers papys ont, en effet, perdu de leur verve et de leur gouaille. Des moments touchants lorsque l'auteur nous replonge dans leur passé mais cet album se révèle en deçà des cinq précédents. Graphiquement, rien à redire sur le dessin précis de Paul Cauuet et les couleurs éclatantes de Jérôme Maffre. Espérons retrouver Antoine et Cie en meilleure forme...
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Il est des lieux où il faut de la concentration, qui dit concentration dit immobilité, qui dit immobilité dit… NOIR !
P... de détecteur de mouvement !
Ça commence bien… tout comme j'aime !

Antoine, Mimile et surtout Pierrot, je les aime parce qu'ils ont une fameuse imagination pour dénoncer les trucs pas jolis jolis avec des coups tordus.
Cette fois-ci, c'est Mimile qui dénonce. Il a organisé une surprise aux deux autres, en Guyane. Mais la surprise tarde un peu et en l'attendant, le jeune singe qui colle aux basques d'un de nos vieux singes ce n'est pas plus drôle qu'une grimace éculée.
Je trouve que les pays lointains ne leur vont pas aussi bien au teint que Paris.
Vous avez compris, j'ai une petite déception sur ce tome-ci, mais je ne leur en tiens pas rigueur. Si nos vieux fourneaux récidivent… je replonge !
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Nos vieux fourneaux sont toujours aussi verts : versatiles, verts de rage et verts tout court et nous sommes déjà au sixième tome ! On ne pas dire que nos comparses n'ont pas pris une ride car ils sont déjà décrépis, ramollos, gâteux…

Émile est toujours là où on ne l'attend pas, Antoine a conservé sa capacité d'émerveillement et Pierrot a gardé sa gouaille, sa fougue, son sarcasme, en d'autres mots, sa grande gueule.

Comment nos vieux tromblons vont-ils occuper le temps qu'il leur reste ? Quel complot fomentent-ils contre la société bourgeoise et capitaliste ? Dans quel endroit du monde vont-ils semer la zizanie ?

Réponse à la question 1 : faire chier le monde, comme d'habitude

Réponse à la question 2 : dénoncer les conséquences de l'extraction de l'or

Réponse à la question 3 : au fin fond de la forêt amazonienne

Alors, lisez-le et vous trouverez peut-être des réponses à des questions que vous ne vous êtes jamais posées !
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J'aime toujours retrouver Les Vieux Fourneaux car je sais qu'avec eux je ne m'ennuie jamais, qu'ils savent me faire sourire et parfois rire, qu'ils ont les mots et les illustrations qui me sortent de l'ordinaire, du bien-pensé, des chemins tracés, mais je dois vous avouer que cette fois-ci je les ai trouvés un peu poussifs, comme si ils ne savaient plus trop quoi "attaquer" pour pousser leurs "gueulantes", mettre le bazar et faire la révolution.

J'ai d'abord retrouvé Pierrot et Antoine à Paris, un peu désoeuvrés et l'invitation d'Emile de venir le rejoindre en Guyane tombait à point même s'ils ne connaissaient le but du voyage ni dans quel combat ils allaient se lancer.

Cette fois-ci ils vont s'attaquer à l'Or et les dégâts que provoque son extraction.... Ecologie donc dans l'Outre-mer.

Et bien oui j'ai souri quelques fois mais dans l'ensemble je les ai trouvés très pépères les compères..... Vieilliraient-ils ou trouveraient-ils moins de causes où exercer leurs verves ? 

J'ai aimé cette bulle d'humour mais moins que dans les précédents, comme un air de réchauffé, d'épuisement, de manque d'idées pour se renouveler. Réveillez-vous il y a encore tellement de combats à mener, de barricades à élever. je ne vous tiens pas rigueur de cette baisse de régime ou alors cela vient de moi et désormais j'attends de vous encore plus....
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
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Chouette ! Un nouvel album des « Vieux Fourneaux » ! Pour cette fin d'année, y'a pas mieux pour s'évader et surtout avoir des fous rires.

J'aborde les premières pages avec bonheur. Je retrouve nos chers petits vieux, tels qu'ils étaient dans les autres albums. Toujours autant de gouaille et d'humour. Pierrot râle toujours autant et continue ses actions de « Ni Vieux, ni maîtres ».

Nos petits vieux se retrouve en Cayenne à l'invitation de Mimile. Beaucoup de mystère autour de ce voyage.

Antoine, toujours aussi zen, essaye de canaliser Mimile, qui n'en peut plus de la chaleur et de la nature exubérante, d'autant plus, qu'un singe s'est pris d'amitié pour lui et ne le lâche plus, à son grand désespoir.

Là où l'histoire pêche, c'est à l'arrivée de Mimile, arrivant avec le voilier d'Errol. Et comme par hasard, Sophie est en tournée au même moment. Nos chers petits vieux vont participer à un spectacle pour les jeunes du village (un peu tiré par les cheveux pour moi) , et vont faire des excursions où ils vont découvrir le saccage et la pollution de ce biotope, par les grandes sociétés.

Sans compter sur la rencontre de Pierrot avec une de ses anciennes «amoureuses », Blandine, comme par hasard.

Bon, pas le meilleur Lupano, mais j'ai quand même bien ri.
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Quelle aventure ! Voilà Pierrot et Antoine qui embarquent pour la Guyane à l'invitation de Mimile et son ami Errol. le but de ce périple ? Mystère !

C'est toujours avec plaisir que l'on retrouve nos trois compères, qui n'ont décidément rien perdu de leur verve (surtout Pierrot). Sauf que là, faut le reconnaître, y'a quand même quelque chose qui coince...

Tout d'abord, l'histoire délocalisée, avec son titre clin d'oeil à Tintin, patine un peu. La défense de la forêt amazonienne est évidemment une noble cause, mais pourquoi y avoir mêlés nos papys préférés ? Je n'ai pas trop compris, leur présence là bas paraît pour le moins incongrue. Et que dire de la soudaine irruption de Sophie au milieu de l'histoire (et de la jungle) ? Cela ne fait pas trop crédible. Par ailleurs, malgré quelques scènes comiques réussies, j'ai trouvé cet album moins drôle que les précédents. Enfin, la vision très manichéenne des choses m'a paru (cette fois-ci) moins fine, ponctuellement plus pesante ...

Alors oui, il y a de la déception pour ma part à la lecture de ce sixième tome. On a franchement connu les auteurs plus inspirés, mordants. Loin de moi toutefois l'idée de suggérer que nos vieux fourneaux prennent leur retraite ! Au contraire... j'espère retrouver la prochaine fois tout ce qui m'avait tant séduit dans cette série, l'humour ravageur, une forme d'irréverence, et de l'émotion.
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L'oreille bouchée (excellent clin d'oeil à L'oreille cassée de Tintin) est un tome dépaysant où l'on découvre nos trois compères embarqués en Guyane. Antoine profite du voyage, Pierrot n'en peut plus - « Je suis jamais malade à Paris ! Je suis fait pour résister DANS MON BIOTOPE ! L'air pollué aux microparticules, les fruits et légumes exposés toute la journée aux gaz d'échappement sur les trottoirs, l'incubation microbienne du métro, les bols de cacahouètes sur le comptoir chez Claude, tout ça, ça ne me fait rien. Mais ICI, je suis en danger ! Ici, la nature est trop naturelle ! » - et Émile prépare une surprise. Dans ce tome, Lupano & Cauuet dénoncent les conséquences catastrophiques de l'extraction de l'or, ici dans la forêt amazonienne – et c'est bien de rappeler qu'une « bague en or nécessite la production d'environ 20 tonnes de déchets toxiques dans la forêt. », cyanure, chaux, aluminium et manganèse, en plus de tonnes d'explosifs et de fuel.

Mais je me demande quand même si ce volume n'est pas celui de trop. Ce tome manque de finesse et les personnages ne sont plus attachants comme avant – Pierrot en fait trop, Antoine est transparent et je n'ai pas reconnu Émile. Et surtout, les ressorts de l'intrigue sont vraiment, mais alors vraiment beaucoup trop tirés par les cheveux. Un tome dispensable, donc, mais qui n'enlève rien au génie de cette série, ni au talent de ses auteurs !

« Cet or il fallait bien l'arracher à la terre et pour ça, faire crever les esclaves hier et défoncer la nature aujourd'hui. Il n'y a pas d'or propre. Ca n'a jamais existé, ça n'existera jamais. »
Lien : https://lettresdirlandeetdai..
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La question qui fâche et qu'il faudrait éviter de poser pour ne pas lancer un pavé dans la marre : est-ce le tome de trop dans cette excellente collection ? Il est vrai que nous avons fait un peu le tour des aventures de nos trois vieux compères.

Là, on va imaginer une improbable aventure en Amazonie avec comme prétexte de parler de la pollution et de la déforestation. Il est vrai que l'intention est fort louable car on ne pense pas que quand on offre un bijou en or à sa compagne pour les fêtes de fin d'année, cela puisse avoir un réel impact sur la planète. Bientôt, on culpabilisera même de vivre.

La lecture demeure toujours aussi agréable même si les ficelles ont déjà été tiré plusieurs fois. On connaît la pièce de théâtre sur Nauru. On connaît les incessantes jérémiades de Pierrot. Certes, on va découvrir un peu de leur jeunesse et leur occasion loupée à force de défendre une cause idéologique.

Même si le charme des premiers albums n'y est plus à force de produire pour la consommation, cela reste une valeur sûre pour investir dans une lecture sympathique.
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Les vieux fourneaux dans la fournaise et les moussons. Pluie et chaleur au pays de la déforestation et des mines d'or clandestines et officielles. Mercure, cyanure et arsenic au rendez-vous.

Un tome un peu moyen au service d'une cause importante (euphémisme). La destruction aveugle des faunes et flores et population au service du profit.
Lien : https://www.noid.ch/loreille..
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Un poil moins drôle, un poil moins bien construit, mais plus écologiquement engagé, cet opus sud américain des Vieux Fourneaux reste un bon album.
On regrettera sans doute la verve et la truculence des dialogues, cette fois un peu ternes, mais on y retrouvera avec plaisir l'activisme décalé et l'engagement dépassé qui sont la signature de la série.
Les personnages ont peut-être bien pris un coup de vieux depuis le dernier album. Espérons qu'ils retrouvent pour le prochain la flamme de la jeunesse qui les animait dans les épisodes précédents.
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