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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le deuxième tome est tout aussi attachant. le combat continue même si certaines petites « victoires » arrivent. Marco reste désenchanté et avance non pas le coeur léger dans la vie. Ses interrogations, ses angoisses deviennent les nôtres et nous ne pouvons qu'éprouver de l'empathie pour Marco.
Cet album est assez sombre et , je n'ai pas retrouvé les moments légers du premier mais cela n'altère en rien le plaisir de le lire.
Cet album est chargé émotionnellement , et l'on s'attend à être dans le même état d'esprit avec le troisième tome.
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On retrouve Marco dans ce deuxième tome du combat ordinaire.
Il est toujours aussi touchant dans son combat pour vivre malgré ses difficultés et ses questionnements.
L'auteur évoque par petites touches plusieurs thèmes de société, le mal de vivre des jeunes adultes, l'anonymisation croissante des relations notamment au travail, la souffrance des personnes âgées...
C'est encore une fois un beau travail de Manu Larcenet et j'ai hâte de lire les tomes suivants.
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Oui coup de coeur.... mais avec les bd de Manu Larcenet que j'ai découvertes très récemment je m'aperçois que je ne suis pas déçue. Et pour ce tome 2 de la série "Le combat ordinaire" est encore plus fort que le premier. Peut être parce que l'on s'y retrouve à un moment ou à un autre : il y a les anciens amis que l'on a perdu de vue, que l'on retrouve mais qui ne sont plus ceux qu'ils étaient ou tout du moins ceux que l'on avait gardé en mémoire, peut-on être encore amis si l'on ne partage pas les mêmes idées, qui serions-nous devenus si nous n'avions pas quitté l'endroit de notre enfance, de notre adolescence, est-ce que je serai comme eux et puis suis-je si différent ?

Et puis il y est évoqué les parents qui vieillissent et parfois sont malades, l'ambiance du milieu "artistique" (et les guillemets comptent), l'hypocrisie, les faux-semblants et le doute s'installe : suis-je comme eux, où est ma place ? Et encore plein d'autres thèmes glissés comme ça à droite et à gauche mais comme à mon habitude je ne veux pas trop vous en dire car ce qui est bien dans la lecture c'est le plaisir de la découverte et des intrigues......

C'est un album de remise en question, de quête de soi et je vais aller très vite chercher le tome 3.
Lien : http://mumudanslebocage.cana..
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Ce tome 2 de la série « le combat ordinaire » intitulé « Les quantités négligeables » est dans la même lignée que le tome 1. J'ai beaucoup aimé. Non seulement l'histoire de Marco, photographe sujet à des crises d'angoisse, est intéressante mais Manu Larcenet sait en profiter pour aborder des sujets de société. J'y ai été très sensible car ils sont d'actualité ou dans mon actualité.
Le père de Marco lui annonce qu'il a la maladie d'Alzheimer et on voit bien les difficultés des proches à agir ou réagir face à cette maladie. Il y a d'ailleurs des passages très émouvants entre le fils désemparé et le père lucide de la dégradation qui l'attend (car il s'agit d'une maladie neurodégénérative).
Et puis il y a le travail de Marco et la préparation d'une exposition avec les portraits en noir et blanc des ouvriers du chantier naval où son père travaillait. Ces portraits vont ponctuer l'histoire de réflexions sur le deuil et la mort, comme des parenthèses.
Marco va aussi se retrouver face à son ami Bastounet qui lui apprend qu'il a voté pour le front national. Incompréhension, exaspération, réaction vive face à celui qui « vire facho ». Mais les amis sont les amis et se sont les ouvriers émigrés et compagnons de route de Bastounet qui vont expliquer à Marco le désespoir qui le guide.

L'histoire de Marco et de son « combat ordinaire » est donc bien ancrée dans la réalité et je vais poursuivre cette série sans hésitation.


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Second volet du « Combat ordinaire», où le pauvre Marco apparaît toujours aussi tourmenté. Crises d'angoisse, refus de la paternité, maladie d'alzheimer de son père, les nuages s'amoncellent au-dessus de la tête de Marco, insatisfait en outre de ces récentes photos d'ex-collègues de son père, et dont le travail est en plus raillé par certains. Heureusement que la belle vétérinaire est là pour le soutenir (et que son frère est présent pour le délire !). le ton m'a semblé encore plus grave que dans le premier album. Mais la sensibilité et l'humour de Manu Larcenet permettent d'adoucir le propos…
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Un tome 2 qui finit bien tristement, mais il n'empêche que vous aurez tourné les pages très très vite tellement c'est réussi.
Un bémol : j'ai peu apprécié que l'auteur nous donne son point de vue politique, mais je lui reconnais bien sûr ce droit et je dois avouer que c'est bien amené.
Allez, je saute sur le 3.
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Marco se retrouve à la croisée des chemins. Avec Émilie tout d'abord, se questionnant sur le couple, sur ce qu'il souhaite bâtir ou non ; avec son frère, engagé plus que jamais dans une vie familiale avec la naissance d'une petite fille, dont il a la nostalgie des soirées passées ; en photographie, avec l'opportunité d'une exposition et un reportage sur les vies ordinaires brisées par l'usine et les délocalisations ; avec ses parents avec le diagnostic posé sur son père vieillissant.
Cet album m'a vraiment secoué. Il est d'une grande justesse dans la description complexe des relations. Peut-on gommer le passé d'une personne ? Peut-on justifier la colère ou la violence ? Comment garder espoir quand nos repères se délitent ? Notre héros, en proie à ses démons, s'accrochent et fixent à la pellicule les morceaux de son enfance.
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Le premier tome posait les jalons parfaitement. le deuxième tome est une leçon de vie.

Un protagoniste qui peut sembler paumer mais qui en fait a une sensibilité à fleur de peau très bien représentée grâce aux expressions du dessinateur. Des textes percutants, réalistes et humains.

Le sujet de second tome est osé car il s'agit d'un sujet d'actualité traité avec finesse. L'auteur dévoile sa position, mais laisse le choix au lecteur de se faire sa propre opinion.

Un bel hommage au monde ouvrier face à une opinion "mondaine" de façade et avec des valeurs peu reluisantes. Un artiste qui fait une critique de pseudos artistiques, c'est audacieux et ça sent le vécu.

Un tome 2 confectionné avec conviction et talent, j'ai hâte de découvrir le troisième album !
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C'est bon, frais, grave, triste, un combat ordinaire, quoi ! On s'installe dans la vie de Marco : sa femme qui veut un enfant, son implication comme photographe dans le combat des anciens collègues de son père, les pétards avec son frère, ses parents.
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A la fin du 1er tome, Marco, le protagoniste du "combat ordinaire", faisait enfin taire ses doutes et ses peurs pour accepter de vivre avec Emilie. On pouvait donc espérer un deuxième tome plus optimiste. Pas du tout, en fait. J'ai même trouvé ce deuxième tome plus triste que le précédent. Marco n'en finit pas de dériver comme une feuille morte prise dans le courant de la vie. C'est une peinture très réaliste de la dépression mais une peinture plutôt déprimante ! le chat Adolf n'est plus là pour assurer les intermèdes comiques. Heureusement, il y a toujours les délires complices entre Marco et son frère, scènes qui m'ont rappelé mes propres délires avec le mien, de frère (les gros pétards en moins). C'est d'ailleurs une des qualités remarquables de cette série, c'est que beaucoup de personnages et de situations sont tellement réalistes qu'on a l'impression d'y reconnaître des êtres connus ou des situations vécues. le propos est profond et amène à réfléchir sur la désillusion qui peut amener certaines personnes à renier leurs idéaux, sur les limites et les contradictions de nos petites morales personnelles, etc. C'est terriblement humain et sensible... mais pas très drôle. J'espère que cela s'arrangera dans les tomes suivants...
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