J'aime bien la chick lit.
Oui, je sais, c'est une drôle de confession, venant de la part d'un mâle occidental intellectuel et grand lecteur, mais c'est un aveu de faiblesse consentit librement, destiné à vous montrer à quel point je n'ai rien contre ce type de littérature, a priori réservée aux blondes décérébrées (là, c'est le mâle occidental intellectuel moyen assis à côté de moi qui parle... !).
J'ai donc adoré le diable s'habille en Prada ou, pour rester dans le top ten des romans du genre, le journal de
Bridget Jones.
Pourquoi ? Parce que c'est drôle, enlevé, que les auteures ne se prennent jamais au sérieux et parce que, derrière toute cette fantaisie décervelée affichée - et revendiquée ! -, il y a toujours un réel savoir faire en matière de narration et une certaine tendresse pour le personnage principal.
Voilà pourquoi j'ai été un brin déçu en découvrant tardivement un des autres piliers de la littérature pour poulettes (ce n'est pas moi qui ai inventé l'expression, n'est-ce pas ?).
Pourtant, le roman commence bien car l'idée de cette jeune femme totalement immature, soit-disant journaliste financière mais qui n'y connait rien, et complètement accro aux achats compulsifs, est vraiment rafraîchissante, drôle, et traitée durant une centaine de pages avec beaucoup de talent par
Sophie Kinsella.
Après, cela se gâte un peu, puis beaucoup, et même si j'accorde toute mon indulgence à l'auteure qui était, si j'ai bien compris, elle-même journaliste financière.
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