J'étais certes la fille d'un homme bien né, mais cette dame, je le savais, n'était pas habituée à convier à sa table des femmes qui vivaient de leur métier.
Elle était loin d'avoir la main verte. I| fallait dire que, dans la famille de Murray, aucune des femmes ne l'avait jamais eue. Le grand-père de Murray, Arthur Melcourt, avait engagé une paysagiste du nom de Venetia Smith pour conce- voir le tracé des jardins. Même des décennies plus tard, le rendu restait spectaculaire, quelle que fût la période de l'année, et Diana était bien décidée à être une excellente gardienne du domaine.