La guerre est inévitable, surtout lorsque des Hommes l'ont décidé ainsi, se retranchant derrière l'excuse que c'est le peuple qui demande la guerre.
Ici, je ne parle pas des Humains sur Terre, mais du peuple des Hommes dans les Terres d'Aran, mais entre nous, la différence n'est pas énorme, sauf que les tyrans de notre monde n'ont pas
D Elfe à leur solde pour jouer les maîtres assassins.
Une fois qu'un empereur veut être le plus puissant de toute sa lignée, on ne peut plus l'arrêter. Ça marche avec n'importe quel connard qui veut être le chef de tout, le plus grand, le plus fort, celui qui pisse le plus loin.
L'empereur est tel un moustachu qui visite ses usines d'armement, se frottant les mains d'avance de cette guerre qu'il va gagner.
La kicha, une herbe que l'on fume, est en train de détruire les Elfes Sylvains. Les clans sont divisés. Il sera donc facile de les anéantir… Et ça complote, ça mitonne des golems dans les forges, les Hommes veulent chasser les Elfes et prendre leurs terres, leurs forêts.
Ce tome met en place ce qu'il se passera dans les suivants : la guerre, totale, dans toute sa connerie, dans tous ses massacres.
Il fait peur, ce tome-ci… Les goules, ça n'existe pas, mais les fous qui déclenchent des guerres pour le plaisir d'écraser les autres, de les envahir, de leur prendre ce qu'ils possèdent, c'est monnaie-courante, ça existe, on a connu, on en connaît toujours et l'avenir nous en offrira encore et toujours.
Ce que j'apprécie dans la saga Elfes, c'est que les femmes sont aux avants-postes, elles ont un rôle à jouer, très important. Ce sont des guerrières, comme les hommes et elles n'ont pas froid aux yeux.
Les Terres d'Arran ont été dévastées par la guerre des goules, maintenant, elles vont l'être à nouveau par la guerre avec les Humains. À peine les plaies pansées, voilà que ça recommence. Franchement, on se croirait sur Terre.
Un bel album qui laisse présager que la suite sera violente, et j'espère qu'elle sera aussi bonne. Si tant est qu'un récit sur une guerre puisse être bon. Il n'y a rien de bon dans les guerres, sauf pour les marchands d'armes et les magouilleurs de tous bords.