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Les Enquêtes de Victor Legris tome 8 sur 12
EAN : 9782264044914
384 pages
10-18 (22/01/2009)
3.3/5   77 notes
Résumé :
En cette année 1896, c'est décidé, les enquêtes, c'est bien fini pour Victor Legris, le libraire de la rue des Saints-Pères, également connu comme le plus fin limier de Paris... Mais lorsqu'il découvre le corps d'une de ses amies, Alexandrine Piote dite "tata Bric-à-brac," se balançant au bout d'une corde, son incurable goût pour le mystère reprend le dessus. La victime lui avait soumis la veille une énigme à résoudre et Victor en est sûr, si tata Bric-à-brac a pass... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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La collection Grand détectives des éditions 10/10 recèle des séries inattendues, comme ces romans policiers plantés dans le Paris de la fin du XIX éme siècle écrits par deux soeurs bouquinistes.

Je prends en cours de route cette série ayant pour héros Victor Legris et sa parentèle, ce qui contribue à rendre difficile cette lecture.

La première difficulté est en effet de se repérer dans la foultitude de personnages. D'une page à l'autre, on passe en revue dans le désordre les différents associés de la librairie Elzévir, leurs compagnes, les concierges des immeubles, un militaire suffisant sûr du prestige de l'uniforme, sa cousine qui s'affole à sa disparition, un sdf de l'époque vivotant prés de la rue Corvisart, son ami jardinier à ses heures, un parfumeur, … Chaque personnage a droit à quelques lignes et le lecteur non initié à la série perd son latin à s'interroger sur l'utilité ou l'inutilité des aventures au quotidien de ces êtres.

Deuxième difficulté, les auteures surjouent le côté dix neuvième siècle en multipliant les dialogues en argot de l'époque, en insérant de ci de là de nombreuses chansons et en rajoutant à leur galerie de portraits inventés, ceux de personnalités littéraires ou artistiques ayant vécu à l'époque.

Troisième difficulté, il n'y a pas vraiment d'intrigue. Ou plutôt tous les fils de l'intrigue parviennent comme par miracle à la librairie Elzévir ou s'y rattachent. La chance aide ces apprentis détectives, qui par miracle lisent le bon article de journal datant de quelques mois, qui aussi opportunément se trouvent au bon endroit au bon moment, et qui sans surprise connaissent indirectement tous les acteurs de l'histoire.

Tout cela aurait pu être fort réussi. Après tout Jean-François Parot fait brillamment revivre le XVIII éme siècle en mélangeant personnages réels et de fiction et en employant autant que faire se peu le langage de l'époque.

Mais cette fiction sur le dix neuvième passe beaucoup (trop?) de temps à détailler la vie quotidienne, chinoise sur les déboires domestiques des uns et des autres, multiplie les apartés sur la littérature, et au final le stoïque lecteur n'a pas l'impression d'avancer son roman. Il faut vraiment s'accrocher pour tenter de suivre Claude Izner, par ailleurs remarquablement documenté.

La meilleure partie du livre est finalement peut être tout simplement la postface qui reprend de façon analytique les faits de l'année 1896.
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Une demi déception en ce qui me concerne pour cette deuxième lecture de cet auteur (ces auteurs).

En effet, je n'ai pas retrouvé dans ce roman, les rappels historiques que j'avais découvert dans Mystère rue des Saints Pères.

D'emblée on est perdu dans les personnages.
De plus, l'auteur fait régulièrement référence aux romans précédents, or, comme chaque roman est une histoire individuelle, on n'a pas forcément lu les romans précédents.
Ce qui ne m'a pas plu non plus c'est lorsque les dialogues sont écrits en "langue parlée", ou en "argot" car, dans la mesure ou l'auteur n'explique pas (en bas de page) les termes utilisés, certains dialogues sont restés, pour moi, incompréhensible.

Par contre, je reconnais et salue toujours le talent qu'ont les auteurs pour entretenir le suspense jusqu'au bout et j'ai, également, apprécié la diversité de scénario, je veux dire par là le fait que ce roman ne ressemble pas aux autres ouvrages de l'auteur, ces 2 dames ont une belle imagination.
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Une nouvelle enquête pour Victor Legris et son beau-frère Joseph Pignot.
Je suis toujours avec plaisir les pas de nos deux compères mais les enquêtes me semblent prendre de moins en moins d'importance au fur et à mesure des volumes laissant la place à des répétitions et une certaine habitude pour ne pas dire lassitude des personnages.
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Alors là, l'intrigue est bluffante ! Je me suis vue obligée de relire les dernières pages pour bien comprendre tous les ressorts de cette ténébreuse affaire qui, une fois encore, m'a fait sillonner Paris aux trousses de mes héros : Victor, Joseph, et maintenant, Tasha … et fait revisiter l'année 1896.

Contrairement à mes résolutions, je n'avais pas fait de fiches pour me souvenir des caractéristiques de chacun des personnages : une brocanteuse retrouvée « suicidée », un clochard pêcheur de carpes, un militaire cousin de la concierge de la librairie Elzevir et qui disparaît, un nouveau commissaire de police, un sculpteur de bondieuseries, un parfumeur congédié et qui rêve de se venger, une petite coiffeuse, une blanchisseuse … Autour des protagonistes récurrents de l'auteur, le mystère met beaucoup de temps à s'éclaircir.

Mais ce n'est pas là l'important : le meilleur est dans la façon que les auteurs ont de restituer l'ambiance du Paris de la Belle Epoque, de croquer la silhouette des personnages célèbres que l'on croise : Anatole France, entre autres, le milieu des rapins où évolue la belle Tasha qui apprend désormais à rouler à bicyclette comme son mari, le distingué Victor Legris qui se passionne pour le tout nouveau cinématographe.

On apprend aussi qu'Iris, la demi-soeur de Victor, attend un deuxième bébé, que son père, le distingué libraire Kenji Mori, fait des infidélités à Djina, et que le coupe Tasha-Victor va bientôt avoir, lui aussi, un enfant … La famille s'agrandit, c'est du bonheur pour le lecteur !

Un huitième épisode bien fourni en situation délicates, voire carrément « gore », avec des relents particulièrement nauséabonds … mais que la qualité de style, les formules désuètes et les mots recherchés font vite oublier.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Notre libraire détective Victor Legris, accompagné de son fidèle associé et beau-frère Joseph Pignot, se lance dans une nouvelle enquête qui va les plonger dans le quartier lugubre et peu engageant de la Butte aux cailles.
Un suicide maquillé d'une amie de longue date, "tata Bric-à Brac", les décide à reprendre du service malgré les promesses faîtes à leurs conjointes et famille.
Une enquête intéressante qui nous permet de nous (re)plonger dans le Paris de la fin du XIXème siècle, entre maison hantée et artistes des rues.
L'histoire est plaisante mais la langueur nous prend ; cette série reste de qualité mais le rythme s'est un peu perdu. Est-ce voulu pour contrecarrer l'exigence de rapidité de notre temps ? En tout cas, d'autres séries des Grands détectives ont su mieux garder le souffle malgré le nombre de tomes parus.
Je continue à les lire mais ce n'est plus une attente irrépressible.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Le plus difficile était de repérer le fil d’Ariane idoine. Cette façon de procéder était risquée. A plusieurs reprises, il avait sélectionné une voie sans issue, évitant de justesse un désastre. Saurait-il mieux manœuvrer cette fois ? Il négligea le fait que des vies étaient en jeu, agença un rébus composé de chiffres et de noms reliés par des flèches autour desquelles s’enroulaient des spirales et des arabesques. Résumer l’affaire en quelques phrases, était-ce envisageable ?
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C’est clair comme du jus de chique, répliqua Joseph. Les tenants et aboutissants de ce mic-mac composeraient un tableau pointilliste : un minuscule bouquin, un poisson, une pendaison, un trafic de momies, un battoir de singe, la formule d’un parf...
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Ni la pluie, ni le tonnerre n'avertirent les Parisiens de se méfier. Pourtant, les huit premiers mois de 1896 avaient été fertiles en anomalies météorologiques.
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Victor broyait du noir. Le départ précipité de Tasha l'avait accablé d'un de ces spleens dont il était coutumier, lui ôtant brusquement confiance en soi et en l'avenir.
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