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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Après l'appel intrigant de leur fille, Penelope et Bill n'ont qu'un objectif, traverser le pays pour la sortir des griffes de ceux qui se la sont appropriée, et qui semblent diriger une secte revivaliste. C'est alors que l'on découvre le contexte de cette histoire : Pénélope et Bill sont des survivants de la grande épidémie dont le Covid 19 n'avait été qu'un discret avertissement. C'est un pays déserté et dangereux qu'ils devront parcourir, à la merci ou à la grâce de rencontres aussi rares que denses.

Ce road trip est terriblement addictif, car nous partageons comme les parents la hâte et l'angoisse de retrouver la jeune femme supposée captive, et parce que chaque étape sera l'occasion d'un dénuement toujours plus profond. le couple n'aura d'autre choix que de faire le pont sur leur vie et leur relation. Un huis clos dont le paradoxe est de se situer sur une étendue aussi immense que désertique.

Ce roman post apocalyptique est passionnant, et la fin ouverte laisse l'espoir d'une suite, qui serait la bienvenue de la part de ce primo-romancier.

Merci à Netgalley et aux éditions Sonatine

384 pages Sonatine 4 avril 2024
#LHeureduretour #NetGalleyFrance
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Ce premier roman est une vraie pépite : un road-trip en mode survivaliste !

"L'Heure du retour" est un roman d'anticipation plein d'humour et une odyssée familiale aussi haletante qu'émouvante à travers les routes d'une Amérique qui renait de ses cendres après une pandémie qui a décimé 70 % de la population en 2040 !

À travers un road trip déchirant de beauté, porté par l'humanité de personnages inoubliables, Christopher M. Hood mêle le roman familial et la fresque post-apocalyptique avec un sens de l'équilibre qui force l'admiration. Peignant notre monde des couleurs les plus sombres, il place néanmoins un fol espoir en l'humain, se demandant si les pires catastrophes ne sont pas aussi une occasion de réapprendre à s'aimer.

« Des livres comme "Voyage avec Charley" et "Sur la route" envoyaient leurs personnages à la recherche de ce qu'est l'Amérique ; les romans post-apocalyptiques comme "L'Heure du retour" trouvent la réponse parmi les débris. » (USA Today)

« Avis aux fans de "Station Eleven" et "Swamplandia" ! Avec son rythme ultra nerveux et son inattendue tendresse, "L'Heure du retour" est un roman bouleversant sur la puissance irrépressible de l'amour parental. » (Esquire)

État de New York, dans quelques décennies.

Bill et Penelope mènent une vie à peu près normale. Certes, leur pelouse a laissé place à un potager, et ils se nourrissent désormais de ses légumes. Ils ne dorment plus dans leur chambre, mais sur un matelas près de la cheminée. Quelques clients fréquentent encore le cabinet de psychologue de Bill, cependant ils le paient non plus en dollars mais en boîtes de conserve.

Des lubies ? Non, simplement 'la Grippe du Requin', un virus venu des glaces de l'Islande qui a décimé le monde, privant les hommes d'à peu près tout, faisant disparaître dans son sillage les matières premières, l'ordre social et la civilisation. Lorsque Bill et Penelope apprennent que leur fille Hannah, coincée sur son campus en Californie depuis le début de l'épidémie, a rejoint un culte inquiétant appelé le Revival, le couple décide de traverser les États-Unis dans leur vieille Subaru pour voler à son secours. Mais sur un territoire en proie à l'anarchie, aux gangs et à la radicalité extrême, leur voyage va s'avérer pour le moins périlleux...

Je remercie @Sonatine et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir ce roman aussi émouvant qu'amusant.

J'ai vraiment trouvé ce road-trip addictif car il débute rapidement dès le troisième chapitre qui nous plonge dans l'action. Bill et Penelope vont parcourir cinq mille kilomètres de New York à la Californie pour venir chercher leur fille Hannah et la sortir d'une secte appelée les Revivalistes. Leur parcours sera semé d'embûches et chaque étape sera l'occasion d'un dénuement plus profond qui va les amener à revenir à l'essentiel.

L'intrigue est comme une sorte de huis-clos entre Bill et Penelope, même si celui-ci s'étend, paradoxalement, sur une étendue immense lors d'un voyage d'Est en Ouest. Les sujets abordés sont nombreux : l'amour qu'il soit marital ou parental ; le racisme car Bill et Penelope forme un couple mixte ; la violence et le port d'armes...

Ce que j'ai beaucoup aimé, c'est l'humour qui est omniprésent et j'ai vraiment beaucoup ri en lisant certaines scènes tout à fait cinématographiques qui sont très bien décrites, comme s'il s'agissait d'une sit-com.

Le couple formé par Bill et Penelope est très attachant car plein d'humanité et il se renforce au fur et à mesure des rencontres, plus ou moins malencontreuses, qu'ils font. Ce couple se complète parfaitement : Bill est psy et intériorise ses réflexions tandis que Penelope est juriste et plus tournée vers le monde extérieur et la réussite sociale. Un très beau voyage autant intérieur qu'extérieur !
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Bill et Pénélope sont des chanceux. Dans une Amérique qui a été quasiment anéantie par la grippe du requin, ce couple de quinquagénaires a survécu. Ils commencent à reconstruire une vie dans les décombres de l'ancienne avec un jardin pour se nourrir là où se trouvait autrefois la pelouse, un matelas devant la cheminée du salon pour se réchauffer et le cabinet de psy de Bill retrouve quelques clients, même si le paiement des séances se fait maintenant en nourriture. Leur fille qui réside à l'université a aussi été épargnée par la pandémie. Mais lorsque elle leur annonce par radio qu'elle part rejoindre une secte à trois mille kilomètres de là, en Californie, ils abandonnent tout derrière eux et se lancent dans un périlleux voyage pour la sauver.

Leur voyage raconté par ce primo romancier est une épopée inoubliable à travers les décombres et les communautés dispersées dans le pays. Là où je craignais un énième roman post apocalyptique, Christopher M. Hood propose un regard tendre sur le couple et la parentalité. Malgré le contexte et les mutations du monde, les espoirs et les craintes de cette famille restent ceux d'aujourd'hui. Comment faire durer un mariage après tant d'années ? Comment laisser nos enfants voler de leurs propres ailes ?
Les circonstances extraordinaires ne changent rien, tout n'est qu'une histoire d'amour, depuis toujours et ce n'est sans doute pas un hasard si on croise une Pénélope dans cette odyssée.

Dans un parfait équilibre entre les dangers du road-trip et la psychologie des personnages, entre rebondissements et introspection, l'auteur nous offre un premier roman totalement réussit. Emouvant, rythmé, sombre, drôle parfois et finalement plein d'espoir.
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Et si l'Apocalypse était une opportunité de refaire sa vie. L'occasion de faire ce que nous désirions faire quand tout allait bien, sans avoir à répondre aux exigences de la société.
C'est le fil rouge qui nous guide à travers l'Amérique post-apocalyptique. Un road trip à travers une Amérique marquée successivement par l'épidémie de Covid, l'élection de Trump, la violence et le racisme. Chacun y trouve sa raison de vivre, de continuer à s'en sortir, de faire front.
Ce roman est une bouffée d'oxygène, une respiration, qui vient à contre-sens des romans du genre. Ici, pas de zombies, de guerre de clans, d'ultraviolence. On prend la route et on se laisse porter au gré des rencontres, heureuses ou pas, qui jalonnent le parcours de Penelope et Bill.
A la lecture du roman j'ai repensé à Into the wild de Jon Krakauer. A ces rencontres qui forgent le caractère, qui nous aident à nous définir, qui nous font avancer.
Savoir s'ils vont retrouver leur fille n'est même pas le plus important. On suit avec plaisir nos deux héros et on s'y attache.
Le style, dense et fluide, nous porte sur un bon rythme.
On ne s'ennuie jamais et on y croit car le roman s'inscrit dans notre réalité.
Bonne lecture.
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Road-trip en mode survivaliste !

2040. État de New-York.
Un virus libéré par les glaces en Islande a décimé une bonne partie de la population.
Bill et Pénélope ont survécu.
Leur fille Hannah aussi.
Coincée sur son campus californien au début de l'épidémie, elle a rejoint depuis le courant Revival, entre secte et doctrine.
Bientôt, les communications s'arrêtent.
Quittant leur maison de banlieue, où leur prévenance leur permet de vivre relativement confortablement (panneaux solaires, potager...), Bill et Pénélope se lancent sur les routes.
Objectif : traverser les USA d'est en ouest pour sortir leur fille des griffes de cette secte.

Ce roman un brin western aux tonalités post apocalyptiques est percutant. Et d'une étonnante réalité !

Nous embraquons à bord de la vieille Subaru de Bill et Pénélope, entre empressement de retrouver Hannah et crainte de l'inconnu. Sans communication, pas d'infos. Sans infos, pas de visibilité sur ce qui attend les voyageurs. Tel des Lewis et Clarck 2.0, ils partent dans l'aventure de leur vie pour sauver le fruit de leur amour. Mais sur un territoire en proie à l'anarchie, le voyage va être périlleux, c'est le moins qu'on puisse dire.

Gangs en roue libre, militaires auto-proclamés, survivalistes cultivateur de marijuana... de dangereuses rencontres en contacts improbables, des forêts de résineux au désert du Nevada, Bill et Pénélope avancent d'état en état. Jusqu'où iront-ils ?

La force du récit réside dans ses nuances.
Le couple mixte, homme blanc marié à une femme noire, en est un exemple.
Leur profession aussi : Bill le psy focus sur l'intérieur humain, Pénélope la juriste tournée vers le monde extérieur et à la réussite sociale plus importante.
Leur duo également, en forme de huis-clos, au milieu d'un paysage illimité.
Et puis le texte lui-même, qui allie des réflexions intérieures d'une grande justesse aux actions qui font avancer le récit.

Bilan :
Christopher Hood nous offre un texte aux chapitres assez fournis mais pas moins haletants, un primo-roman qui ne demande qu'une suite ! Point de zombies mais un road-trip aux accents de Into the wild, un récit qui fait la part belle à l'humain dans ce qu'il a de plus enrichissant. Super moment de lecture !
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Sous ce titre et cette couverture énigmatiques se cache une dystopie post-apocalyptique qui fait froid dans le dos.

Nous avons connu le covid, nous pensions être sauf mais un nouveau virus bien plus destructeur apparaît quelques décennies plus tard. Il prend naissance en Islande et à un taux de mortalité record. Les symptômes sont terribles et aucun traitement n'est connu. le monde doit de nouveau s'adapter, le troc et le système d'sont donc de rigueur. Chacun doit pouvoir survivre sans rencontrer d'autres êtres humains qui peuvent être porteurs du virus. Chacun cultivé donc son jardin et vol les ressources là où elles sont(mais ce n'est plus reconnu comme tel).

Ce thriller dystopique est glaçant car la réalité nous prouve que nous ne sommes pas à l'abri d'une telle situation. J'ai été complément immergée dans le récit. J'avais le ventre qui se nouait. Penelope et Bill doivent non seulement survivre mais sauver leur fille qui est entrée dans un culte douteux du nom de Revival. Une secte où les femmes deviennent de simples ventres à la merci de cette société.

C'est subtilement écrit, on s'attache aux personnages et on ressent leurs peurs, leurs doutes. Je ne connaissais pas l'auteur mais c'est une superbe découverte. Ce road trip est un hymne à la famille, deux parents qui risquent leur vie pour sauver leur fille. C'est beau, c'est plein d'humanité et c'est un vrai page turner. Je vous conseille vivement de le découvrir.
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Christopher M. Hood nous invite à prendre part au road trip très particulier de Bill et de Penelope, dans ce monde en train de s'éteindre où chaque ville a pris des allures de villes fantômes mais où la violence demeure pour peu que l'on tente de s'attarder. 


Malgré son côté postapocalyptique, ce roman ne manque pas d'humanité ni de clairvoyance, sans nous épargner une certaine brutalité mais sans excès, nous permettant de vraiment nous attacher à ce couple qui continue à se découvrir face à l'adversité et à s'aimer, laissant germer en nous un brin d'espoir. 

Un récit rythmé, sous haute tension qui laisse présager L'heure du retour, retardée face aux improbables imprévus et même s'il ne reste plus rien, il reste toujours le pouvoir de se réinventer et de s'aimer… encore et toujours. 


Aussi bouleversant que passionnant, j'ai adoré. 

Chronique complète sur mon blog ➡➡ https://madosedencre.over-blog.com/2024/05/l-heure-du-retour.html
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2040. Un nouveau virus, issu de la fonte de la banquise, a décimé une grande partie de la population mondiale. Les survivants se sont organisés: inévitablement, il n'y a plus d'électricité, les communications sont interrompues, et chacun tire parti des ressources proches.
Penelope et Bill vivent en banlieue de New York et ont encore pu appeler leur fille unique, Hannah, étudiante en Californie, aux prémisses de l'épidémie.
Ils ont ainsi eu le temps de lui donner les coordonnées de la fréquence radio-amateur sur laquelle ils pourraient se contacter. Quand un jour elle les prévient avoir trouvé la paix et la sécurité en rejoignant le mouvement Revival, ses parents décident de faire le voyage à travers une Amérique dévastée pour la sauver de cette secte.

Un road-trip haletant, d'un couple ordinaire absolument pas préparé au survivalisme, qui se retrouve donc confronté à de nombreux travers humains: solitude, folie, pillages, racisme ( puisqu'il s'agit d'un couplé mixte)...
Leur psychologie est bien travaillée, donne de la profondeur, sans faire baisser le rythme. On voit les choses au travers des yeux de Bill, et cela amène, en plus de son point de vue, une analyse sur les interactions familiales, la place du père, la dualité du couple lorsqu'arrive un enfant. Un mix détonnant que ce récit psychologique, qui explore les liens familiaux, maritaux, sociaux, sur fond post-apocalyptique!

Lien : https://instagram.com/danygi..
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