Le livre de Marie de
Hennezel est d'une mièvrerie affligeante. Comment Mitterrand que l'on disait intelligent et subtil a-t-il pu se satisfaire de ces discours lénifiants ?
Comment affirmer à longueur de pages que l'agonie, si elle est entourée et écoutée, devient un moment résigné et serein ? Qu'elle est l'occasion de régler ses comptes, se mettre en paix, retrouver le sens et le besoin de l'autre ?
Qu'il suffit d'entrer dans une chambre et de prendre la main du mourant pour que l'angoisse s'apaise ?
Pas un échec relaté, dans ce livre. Pas un. Au mieux, des cas survolés, évoqués pour le besoin de rapporter un mot, un comportement (de l'entourage, et de Mme de
Hennezel, le plus souvent).
Le succès des soins palliatifs, c'est surtout la satisfaction qu'en retirent les soignants, si l'on ne lit que ce livre…