Tallinn est la capitale de l‘Estonie et avant de lire ce roman, je ne connaissais pratiquement rien à son sujet.
L'intrigue se passe au moyen-âge, et nous allons suivre la vie de deux apothicaires, Melchior le père et Melchior, son jeune fils qui est encore en apprentissage pour exercer le même métier.
Des morts suspectes vont survenir et Melchior le père ayant déjà fait preuve de sagacité auparavant, il va être mis à contribution pour élucider ces décès, ayant visiblement tous un lien avec une « chronique » de la ville qui vient d'être découverte.
J'ai pris beaucoup de plaisir à parcourir la ville de Tallinn et à découvrir le quotidien des habitants de cette époque, le 15ème siècle.
Ce roman fait partie d'une série, mais c'est le premier que je lis et cela ne m'a absolument pas gêné dans la compréhension de l'intrigue.
J'ai été ravie de cette découverte et je dois admettre que Tallinn semble avoir beaucoup de charme.
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J'ai lu tous les volumes de cette série, du moins ceux traduits en français. J'ai eu un peu du mal à accrocher à ce dernier titre : début d'histoire laborieux, nombreuses longueurs dans le récit. L'histoire est quand même intéressante, mais je ne vois pas bien l'intérêt de l'épisode concernant "Melchior le jeune" qui n'a aucune relation avec l'histoire principale. La résolution de l'énigme est un peu tirée par les cheveux, mais bon, nous sommes dans un roman policier ! La description de la ville de Tallinn et de ses habitants est toujours aussi plaisante. Comme l'histoire dans laquelle il est impliqué, notre bon vieux Melchior s'essouffle un peu. Espérons que l'histoire d'amour qui s'esquisse va lui faire regagner quelques printemps. Bref, à lire, mais sans doute pas à placer sur le haut de la pile. La comparaison de l'éditeur avec "le nom de la rose" me parait un peu exagérée !
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Lorsque j'ai emprunté ce livre à la bibliothèque je ne savais pas qu'il faisait partie de toute une série, c'est donc le seul volume de "Melchior l'apothicaire" que j'ai lu.
Polar médiéval et sensuel, envoûtant, voici "le Nom de la rose" estonien, dit la quatrième de couverture, j'ai pensé aussi au Da Vinci code en le lisant.
Captivant roman qui se situe dans la première moitié du XVe siècle dans la ville de Tallinn.
Melchior l'apothicaire va résoudre une énigme qui gardera tout son mystère jusqu'aux toutes dernières pages.
Atmosphère inquiétante mais peinture sans doute assez fidèle de la vie dans ces villes du nord de l'Europe où la religion se montrait très prégnante.
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J'ai adoré, comme tous les autres tomes avant celui-ci, cette nouvelle Chronique de Tallin. L'auteur décrit toujours avec précision la vie quotidienne de cette ville dans les années 1400.
Nous retrouvons Melchior l'apothicaire mais sujet à la solitude et qui ne s'occupe guère de son commerce et de sa maison. Sa femme est décédée, sa fille devenue apothicaire au couvent et son fils parti en apprentissage dans un pays lointain.
Un jour, un manuscrit retraçant la chronique de Tallin est découvert au monastère. de là, s'ensuivent une série de meurtres. Melchior décide de se lancer à la recherche de la vérité. Il est aidé par Dame Berha, une veuve de Tallin, qui s'est éprise de lui.
Nous suivons aussi les déboires de son fils qui se retrouve membre de la guilde des assassins qui sévit à Lübeck. Que va-t-il advenir de lui ?
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La lèpre ne tue pas : elle fait de toi un infirme, elle te prend tes doigts, tes mains, tes pieds, ta vue, elle t’arrache la peau, mais elle ne tue pas. Une fois que la maladie a fait ses ravages, tu peux vivre encore longtemps et mourir de vieillesse.
Les lépreux les plus vieux se souviennent de leur enfance et la racontent tous les jours.
Il n’y a pas de miroirs dans l’hospice des lépreux.
Même à l’église, le prêtre veille attentivement à ce que les ustensiles de la messe ne renvoient aucun reflet, et à la place des vitres, on tend sur les fenêtres de l’hospice des vessies de porc. Les lépreux peuvent voir leurs semblables, mais pas leur propre visage, de peur qu’ils ne perdent la foi et l’espoir.
Mais l’eau… l’eau ne trompe pas. Sa surface lisse, ce miroir inventé par la nature, montre sans équivoque aux lépreux qu’ils n’ont plus d’espoir en ce monde.
La fête permettait aux citoyens de proclamer avec plus de force que jamais leur amour de Dieu, elle transformait les spectateurs passifs des cérémonies religieuses en participants actifs. Dans les villes de la chrétienté, les églises avaient été construites en grande partie grâce à l’argent des habitants, et les offrandes des bourgeois permettaient d’y faire entrer les chefs-d’œuvre de l’art de leur temps.
L'énigme de Saint-Olav d'Indrek Hargla
Bande-annonce de L'énigme de Saint-Olav d'Indrek Hargla En librairie le 6 février 2013. Traduit de l'estonien par Jean Pascal Ollivry. En Estonie, au XVe siècle, un haut responsable de l'Ordre...