Citations sur Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie (436)
Ma mère conduit aussi bien qu'elle cuisine. Au deuxième virage, j'ai envie de vomir. Au troisième rond-point, j'ai envie de sauter. A la cinquième tentative de créneau, j'ai envie d'être adoptée.
Lui, il rit. Un rire franc, sincère, qui vient de son ventre et s’éparpille dans la brise. C’est le plus joli son au monde. On devrait offrir des CD de rires d’enfants aux gens qui vont mal.
–Vous n’avez plus à craindre le malheur. C’est au plus fort de son étreinte que l’on apprécie le plus les choses positives. Lorsque le bonheur est normal, on ne le remarque pas.
–C’est quand on est à l’apogée du malheur que l’on apprécie le plus le bonheur.
Nous observons en silence les gouttes qui ruissellent sur la vitre. J’ai compris le message. Je ne dois plus avoir peur des orages. Le parfum du bonheur et plus fort sous la pluie.
Mètre 0:MO-TI-VEE. Cinq kilomètres, je peux le faire.
Mètre 1900: Je vais mourir de soif. Dommage que mes aisselles soient si loin de ma bouche.
Mètre 2400: Je vais crever avant d’avoir goûté la délicieuse fêta.
Mètre 2500: Un jeune blond me double en marchant.
Mètre 2600: Je n’arrive plus à respirer, je râle. On dirait un porno doublé par Dark Vador.
Mètre 2900: Je ne vois pas la racine qui me barre le chemin.
J’essaie de me rattraper au vent, peine perdue.
La joue contre le sol, le souffle court, le dos trempé, le cœur au galop, je prends la décision la plus importante de ma vie. Le sport et moi, c’est terminé.
J’ai le chagrin égoïste. Je ne partage mon humeur que quand elle est bonne. Je n’aime pas gêner, et le malheur, ça gêne.
« Tu ne sais pas à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste la seule option.»
Bob Marley
Lorsque le bonheur est normal , on ne le remarque pas .
Ses bras s'enroulent autour de mon cou et ses lèvres font éclater un baiser sonore et mouillé sur ma joue. J'enfouis mon nez dans son cou qui sent encore le bébé et j'inspire longuement . Le plein de carburant est fait . Je peux affronter la journée.
Je les soupçonne d'avoir choisi les prénoms de leurs enfants [ Milan, Sydney, Nouméa ] en pointant leur doigt au hasard sur un globe terrestre. Dieu merci, ils ne sont pas tombés sur Noisy-Le-Sec.
(...), Sébastien m'avait embrassée derrière un camion sur le parking du lycée .(...). Au bout de deux semaines et quelques morsures, j'avais dû me rendre à l'évidence : dans une autre vie, Sébastien avait dû être un décapsuleur.