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Ecrire un roman historique est , à mon sens , un exercice très difficile . Ecrire sur cette période de fin du Moyen Age ajoute à la difficulté et situer l'action au coeur d'une abbaye nécessite une bonne dose d'érudition et de travail .Incontestablement , Yannick Grannec est érudite et travailleuse , comme en attestent les nombreuses références situées à la fin du roman . On peut donc être rassuré quant à la vérité historique du propos , même si l'auteure nous apporte quelques précisions quant à l'inévitable part d'invention qui a été sienne .Voilà donc qui fait de ce roman un excellent ouvrage didactique et apporte à ceux qui s'y intéressent, un très bel éclairage sur une période souvent méconnue du grand public , grand public dont je fais partie , bien sûr. Ainsi , on va apprendre l'organisation hiérarchisée des religieuses , parler du clergé régulier , du clergé séculier, de la médecine et ses limites , de l'organisation de la vie des religieuses , des règles imposées , des différentes prières , du rôle des soeurs et de l'Eglise auprès des nécessiteux et des malades , des motivations des unes et des autres à se réfugier dans un lieu sacré , un lieu protecteur , certes , mais aussi impitoyable avec ses querelles de pouvoir , ses jalousies , ....Pas mieux pour le clergé séculier qui s'adonne sans vergogne à la jouissance des plaisirs de la vie , bien loin de l'enseignement de la religion...Et puis , l'Inquisition dont on pourra apprécier l'atroce efficacité....
Voilà pour un décor , si je puis m'exprimer ainsi , de grande qualité .
Les vraies héroïnes de l'histoire ce sont les " simples " ces plantes que les religieuses récoltent pour les transformer en médicaments réputés et vendus dans une grande partie du monde occidental et surtout très prisés de la cour du pape .Les revenus sont tels qu'ils excitent au plus au point l'envie des hautes autorités religieuses séculières locales . Comment parvenir à s'emparer de ce trésor ? Les intrigues vont se succéder et même l'intervention du " Malin " sera sollicitée...
L'auteure a donné à son roman une teneur particulière en notant des recettes , des poémes , des dictons , des repères temporels au début des chapitres .Le style est très agréable même si un vocabulaire spécifique peut parfois en freiner le rythme .On est parfois aussi surpris par la grossièreté de certains propos placés dans des bouches que l'on aurait pensé plus modérées , exercice voulu , bien entendu , pour coller au plus près de la réalité.
Cette peinture sociétale est fort plaisante même si nombre de lecteurs ne " plongeront " pas forcément spontanément dans cet univers clos puisque situé exclusivement dans l'abbaye et ses abords immédiats . Les attitudes nous montreront toutefois que , finalement , l'âme humaine n'a guère évolué de nos jours et c'est plutôt inquiétant.
J'avais entendu l'auteure présenter son livre dans l'émission médicale de Marina Carrére d'Encausse sur la 5 et j'avais été très intéressé au point d' acheter et lire cet ouvrage . Je n'ai pas été déçu .....même si je ne suis pas forcément adepte des romans historiques . Au final , je dirais toutefois que le bel "emballage " descriptif me semble un peu plus remarquable que l'intrigue elle- même et cela pourrait sans doute gêner certains lecteurs . Ce n'est que mon humble avis .
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Fin XVIème siècle, l'évêque Jean de Solines veut obtenir la tutelle d'une abbaye de moniales bénédictines, qui prospère en toute indépendance grâce à son régime de la commende octroyé quelques siècles auparavant. Il veut surtout mettre la main sur ses importants bénéfices obtenus par le commerce des simples, des plantes médicinales dont une religieuse herboriste connait tous les secrets. Il est prêt à tout, quitte à discréditer, quitte à créer un scandale du moment qu'il parvient à ses fins. Il y envoie pour enquête deux vicaires dont le jeune Léon qui tombe en pâmoison devant la beauté d'une future novice. A partir de là, tout va se déglinguer dans cet univers clos, ascétique, à la sexualité bridée, le fragile équilibre de la société monacale explose.

Les premiers chapitres sont un régal. De sa plume aiguisée et pleine de verve, Yannick Grannec présente les personnages principaux de sa tragédie en de réjouissants portraits d'une précision souvent jubilatoire, parfois féroces, les chapitres consacrés à chacun alternent les points de vue : l'évêque, le jeune vicaire, la soeur herboriste, l'abbesse, la novice sont brillamment dessinés, à la façon d'un Saint-Simon croquant les courtisans, avec plus de tendresse tout de même pour certains.

L'intrigue monte en puissance progressivement, construite avec minutie tel un thriller à partir du principe de l'effet papillon, la chaine d'événements devenant folle à mesure que le roman avance. La tension est permanente, d'une violence contenue jusqu'à la déflagration, attendue mais qui surprend par sa force. C'est d'autant plus remarquable que l'auteure se permet de nombreuses parenthèses digressives ( sur l'herboristerie par exemple ). On sent qu'elle s'est obligée à « couper » dans son énorme documentation. Et c'est réussi, le dosage entre érudition et romanesque est parfait pour tenir le lecteur en haleine tout en l'instruisant.

Au-delà d'une construction habile, ce que j'ai particulièrement apprécié dans ce roman, c'est son regard sur la condition féminine à la fin du XVIème siècle, à une époque charnière où on commence à brûler les femmes « déviantes », trop libres, trop éloignées du dogme catholique , c'est l'époque des grands procès en sorcellerie. Et les Bénédictines du roman sont beaucoup trop libres aux yeux de la société patriarcale et de la hiérarchie diocésaine ...

Surtout, Yannick Grannec décortique sans fard le fonctionnement cruel du microcosme monastique, traversé par une stupéfiante lutte des classes entre les Marie et les Marthe : ces dernières, les converses étant issues du peuple, chargées des travaux manuels et des affaires séculières, alors que les Marie, nées nobles, occupent les postes les plus prestigieux et se consacrent aux offices et aux études tout en méprisant les Marthe.
L'auteure rend également très prégnantes la question de l'origine de la "vocation religieuse" : se retrouver moniale n'est que très rarement un choix personnel guidé par la foi, parfois un moyen d'échapper au mariage pour poursuivre des études, plus souvent une façon pour les familles nobles de caser les rebuts du marché matrimonial ( les trop laides, les trop "folles", les trop agitées ), pour les familles pauvres de se débarrasser d'une bouche à nourrir. Avec toutes les aigreurs et les rancoeurs que cela peut engendrer.

Je suis très surprise que ce roman n'ait été que peu mis en avant lors de la rentrée littéraire de septembre dernier tant il est passionnant pour faire résonner très subtilement des thématiques féministes très contemporaines à partir d'une intrigue dépaysante avec un vrai souffle romanesque.
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Ah il s'en passait de jolies dans les abbayes, moi je vous le dis.
A la fin du XVIème siècle, dans le sud de la France, la paisible congrégation de Notre-Dame du Loup rayonne et prospère grâce aux remèdes à base de simples dont elle détient le secret (simples… comprendre plantes médicinales, pour ceux à qui le titre évoquerait plutôt une assemblée de benêts).

Cela posé, la suite est un peu plus compliquée. Car si nos bénédictines coulent des jours à peu près sereins, la concupiscence du nouvel évêque de Vence, bien décidé à s'en mettre plein les fouilles, va semer le chaos bien au-delà de ses propres espérances. Autant préciser que là ça va partir en quenouille.

Peu à peu l'intrigue parfaitement structurée monte en puissance, portée par une rare finesse d'analyse des caractères et des personnages. de sa plume très juste, Yannick Grannec lentement façonne une ensorcelante fiction historique, quelque part entre la poésie de Carole Martinez et la truculence de Jean Teulé. C'est dire ce que ce roman complexe recèle de richesse, d'érudition et d'originalité.

Pour faire simple (et si je puis donner mon avis), ça c'est de la pure lecture de rentrée.


Lien : https://minimalyks.tumblr.com/
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Notre-Dame du Loup est une forteresse austère nichée sur les hauts vençois. Ici les bénédictines dirigées par mère Marie-Vérane, abbesse viagère, tiennent un hôpital pour les nécessiteux et font commerce de plantes médicinales. Une vie bien réglée bientôt menacée par l'évêque de Vence. En effet, cette année 1584 l'ecclésiastique a missionné ses vicaires, dont le jeune et beau Léon de la Sine, en vue de prendre en défaut les soeurs pour obtenir les bénéfices de leur commerce et la translation du reliquaire de Sainte-Vérane. Mais le prélat va se heurter à une difficulté de taille : l'abbaye renferme un autre trésor, la jolie novice à venir Gabrielle d'Estéron...

Voilà un roman historique de ceux qui érudits apprennent beaucoup, sans jamais lasser grâce à une tension perpétuelle et une belle verdeur de langage. Ainsi si la fin du XVIe siècle est le temps de la truculence des serviteurs de Dieu, elle est aussi celle de la lutte impitoyable entre clergé régulier et clergé séculier. Un jeu de pouvoir où les femmes, détentrices d'une médecine empirique destinée surtout aux plus pauvres, savent qu'exercer et transmettre leur savoir sera à l'avenir impossible. Une drôle d'époque qui croit aux miracles mais brûle des femmes craignant leur pouvoir sur les corps et les âmes.

Challenge MULTI-DÉFIS 2020
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Vous désirez vous évader en ces temps modernes, ces temps d'intelligence artificielle et de 5G ? Revenir à quelque chose de plus simple ? Je vous propose précisément Les simples de Yannick Grannec, et sa parenthèse enchantée, heu non médiévale. Bien médiévale. Là où les femmes sont dépourvues de liberté et n'ont d'autre choix que d'être au service des hommes (lorsqu'elles sont belles) ou de Dieu (lorsqu'elles sont laides ou simples), là où toute forme de liberté féminine donne lieu à des procès pour sorcellerie.

Bienvenue donc en 1584, dans l'Abbaye des Louventines tenue par soeur Clémence, en Provence, dans laquelle on y découvre un microcosme de bénédictines qui y vivent en autarcie, de façon indépendante (chose rare et permise par le roi), selon un ordre hiérarchique stricte, et où le travail est rythmé par les prières. Nous suivons leur art de cueillir et d'utiliser les simples, ces fameuses plantes médicinales qu'elles recueillent autour de l'Abbaye. Les soeurs commercialisent les traitements obtenus et gèrent un hôpital…Un lieu apaisant et exigeant de recueillement me direz vous…un lieu où les passions sont domptées et muselées à coup de discipline et de travail. Mais c'est sans compter quelques ingrédients qu'ajoute avec férocité cette conteuse hors pair qu'est Yannick Grannec : jalousie, querelles, conspiration, trahison, duplicité, folie… L'arrivée du perfide évêque et de son fils, qui louchent sur les gains retirés de ces activités, vont notamment bouleverser ce petit monde et faire souffler un vent de révolte et de rébellion. Et ces femmes, que l'on pense simples au début du livre, se révèlent être rusées et combattantes. C'est par moment jubilatoire, par moment cru, féroce mais très souvent délicat et exquis.

Le tout est ciselé par une écriture fine, érudite, très belle. L'alternance des prises de parole entre les protagonistes (un chapitre par protagoniste) m'a parfois ennuyée mais sinon, après un petit temps d'adaptation, j'ai beaucoup aimé ce roman qui m'a dépaysée et m'a emmenée loin dans le temps. Comme je viens de le lire pour un tout autre livre ici ce matin d'un babeliote, un livre qui permet de s'extraire de notre rythme effréné, de sortir de la course du temps. Précieux !
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Les simples c'est le nom qu'au moyen-âge, on donnait aux plantes médicinales.
Les Bénédictines du couvent Notre-Dame du Loup, situé en Provence, se sont spécialisées dans la cueillette des plantes et la préparation de remèdes, et cela attise la convoitise d'un évêque qui espère bien mettre la main sur cette manne financière.

Le roman oscille entre une description détaillée de la vie de ces femmes qui n'ont d'ailleurs pas toutes choisi d'entrer au couvent mais y ont été placées par leur famille, et les manigances des uns et des autres pour récupérer la gestion de l'abbaye en faisant le plus de coups bas possibles.
Nous suivrons ainsi le destin de plusieurs personnages : l'abbesse, l'herboriste, de simples servantes, des hommes d'Église, des nobles de la région, la sage-femme, un jeune vicaire…

J'ai beaucoup aimé cette plongée dans la vie d'un couvent au moyen-âge et les portraits de ces femmes qui se sont vouées à Dieu.
L'auteur nous permet de découvrir de l'intérieur ce lieu d'ordinaire secret et nous montre bien ce qu'était la vie à cette époque, que ce soit le travail, les maladies, la pauvreté, la croyance en Dieu et en la sorcellerie, les jalousies et les luttes de pouvoir et surtout la condition des femmes.
Un très beau roman, dans une langue simple mais juste.
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Une «simple» guerre de religion en Provence

Formidable roman autour d'une abbaye provençale qui suscite bien des convoitises en cette fin de XVIe siècle. Yannick Grannec nous fait découvrir les vertus des simples et les vices de la hiérarchie catholique. Diabolique!

Commençons par décrire l'endroit, car l'esprit du lieu joue ici un rôle important. Nous sommes en Provence, du côté de Vence, plus précisément à l'abbaye bénédictine de Notre-Dame du Loup. Si Yannick Grannec nous explique dans la postface qu'elle n'a jamais existé, le lecteur n'a aucune peine à visualiser les soeurs, à imaginer leur vie et leurs activités. À tel point qu'une adaptation du roman au cinéma pourrait faire un excellent film.


Voici donc, par ordre d'apparition à l'image soeur Clémence, la doyenne, qui connaît si bien les simples et leurs vertus. Un savoir qu'elle tente de faire partager à Fleur, une oblate, c'est-à-dire «une enfant consacrée à Dieu et donnée par son père aux louventines». Une Fleur qui va s'épanouir au fil des mois et trouver sa place dans une communauté dont les règles de vie strictes n'évitent pas les sentiments bien humains de convoitise et de jalousie, sans parler de quête pour défendre ou accroître ses prérogatives, son pouvoir.
Un pouvoir que les hommes n'entendent pas laisser aux mains de ces femmes. C'est au tour de Léon de la Sine et du vicaire Dambier d'entrer en scène. le jeune homme et son aîné sont envoyés par l'évêque de Vence, Jean de Solines, pour une mission d'inspection. Car cette abbaye bénéficie d'un statut particulier que le prélat entend remettre en cause par tous les moyens. Rappelons que la toute-puissance de l'église catholique est déjà fragilisée par les réformateurs dont les idées ne cessent de gagner du terrain. Mais Léon a encore bien des choses à apprendre et trouve bien du charme à cet endroit et à la belle Gabrielle qui, quelques temps plus tard
On va dès lors assister à un affrontement, d'abord à fleurets mouchetés, avec échanges d'amabilités, puis plus violent. Un combat durant lequel chacune des parties va jouer avec ses armes. En recueillant en leur sein Léon de la Sinne, victime d'un grave accident, et en le soignant, les soeurs vont disposer d'un argument de poids et pouvoir démontrer les vertus des simples et de leurs médications, le bien-fondé de leur mission hospitalière. Elles sont aussi dépositaires des reliques de Sainte Vérane et comme les habitants croient que la poudre de son tombeau et l'eau de sa source guérissent les malades.
L'évêque fédère quant à lui le clergé, le corps médical – qui entend interdire aux soeurs le droit d'exercer ans diplôme – et la baronne douairière Renée de Solines, sa maîtresse, qui entend monter à ces «salopes de nonnes» de quel bois elle se chauffe. La mission «récupération du fils en perdition» est lancée. Elle va donner lieu à quelques épisodes truculents et à bien des remises en cause. Mais je vous laisse apprécier par vous-mêmes et cède volontiers la plume à Gaëlle Nohant pour la conclusion: «Autour d'une trame passionnante, Yannick Grannec tisse un roman éblouissant à l'écriture poétique et implacable, dont l'humour acerbe vous réjouira avant que sa tendresse pour ses personnages ne vous bouleverse. C'est un livre puissant, qui creuse loin et vous emporte avec lui.»

Lien : https://collectiondelivres.w..
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J'aime beaucoup ce qu'écrit Yannick Grannec , c'est le troisième roman que je lis d'elle . J'apprécie sa plume et les voyages temporels qu'elle nous offre.

Dans les Simples , elle ne conjugue pas le passé et le présent, comme dans ses deux premiers livres. On saute à pieds joints à la fin du 16 eme siècle, en Provence dans un couvent imaginaire, dont le modèle économique prospère attire la convoitise de l'évêque qui intrigue et manipule à tout va, au risque de se faire dépasser par ses complots.

C'est l'occasion de nous ouvrir sur une époque sombre de guerres de religion, mais aussi lumineuse du désir de comprendre le monde et d'en soulager les misères humaines, une époque de superstitions aussi, dans laquelle les femmes libres sont toujours considérées comme des sorcières.

L'herboriste Clémence, Marie-Verane, mère supérieure, fille d'un grand seigneur huguenot, la belle Gabrielle, fille cadette pas si naïve que ça, placée au couvent , Léon, le fils cadet , prêtre malgré lui, car les aînés héritent et on ne sait que faire des cadets de famille...Tous les personnages ont leur complexité et leur mystère . Ils nous intriguent et nous les suivons dans un récit qui a parfois la truculence de Rabelais.

Le croquis d'ambiance est réussi, faites bouillir de l'eau , et installez-vous avec une tisane pour une lecture d'automne assez addictive .
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Première lecture de l'an de grâce 2021 qui m'a propulsée fin du XVI siècle, Dieu que ce n'était pas non plus la fête à cette époque et encore moins quand on était du sexe féminin. Choisir entre un époux non désiré et le cloître il n'y avait peu d'alternative. Etre "esclave " d'un mari ou d'une communauté que choisir.
C'est un excellent roman sur l'état des nonnes et des jeunes filles selon leur condition elles pouvaient prétendre à un rang au sein de la communauté. le roman nous peint un portrait très réaliste de cette vie religieuse.
J'ai bien apprécié les personnages parfaitement représentatifs des différents statuts de la société de l'époque. J'ai beaucoup aimé le style de l'auteure, avec une pointe d'acidité mais aussi un soupçon de poésie qui rend le texte agréable à lire.
C'est un bel ouvrage simple comme les simples mais tellement riche pour le côté historique et sur la condition de la femme de cette époque.
Une lecture qui nous apprend beaucoup et nous rappelle que la vie n'est jamais facile il y a toujours des Hommes et sa folie pour nous mettre des bâtons dans les roues.
A lire si vous aimez vous enrichir à la lecture des romans historiques.
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J'aimerais trouver les mots pour vous convaincre d'ouvrir ce livre. Il est passionnant !
Mais d'abord je remercie JeanFrançoisLemoine pour son commentaire, qui m'a tentée et m'a donné envie d'emprunter ce roman disponible dans ma bibliothèque préférée.
Un vrai coup de coeur pour cette histoire de religieuses, de complots autour de ce monastère. Un vrai plaidoyer féministe ! Un beau texte qui décrit la vie des religieuses au sein de leur couvent, la frontière infime entre générosité (soigner les plus pauvres grâce aux plantes) et sorcellerie. Une époque très dure pour les femmes. Et pourtant ce n'est plus le Moyen-Age (j'aime le nom anglais "dark ages", temps sombres) mais la Renaissance, qui a malheureusement toujours la même vision des femmes....
Un texte magnifique, une histoire prenante.... Que demander de plus à un livre ?
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