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EAN : 9798856063225
258 pages
Auto édition (05/08/2023)
4.83/5   6 notes
Résumé :
Anders et Davis, les deux Jean, n’en ont toujours fait qu’à leur tête avec cette réussite insolente qui a le don d’énerver leur patron, le commissaire Lecuyer. Seulement, cette fois, Jean Anders a disparu de la circulation en solo. Quand on le retrouve poignardé, entre la vie et la mort, les questions se posent.
Il est temps de trouver des réponses. Même s’il pourrait être difficile de toutes les assumer…
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Avec ce roman « chorale », l'auteur règle ses comptes avec ceux de ses personnages qui sont encore debout. Il y a les gentils et il y a surtout les méchants et les cons et … les méchants cons. Avec le style ciselé qu'on lui connait et le regard acéré, Nick Gardel, au mieux de sa forme égratigne ses démons au passage … rien ne lui échappe de notre inconséquence à nos soumissions, de la réalité de nos actes face notamment aux allégations permanentes qui peuplent notre univers médiatique. le vitriol, il connaît et ça dérange …ou c'est purement jubilatoire.
Ce qu'il reste d'un groupe d'enquêteurs est écarté, réduit à un simple duo par des circonstances fâcheuses, de la traque d'un meurtrier d'obédience d'extrême droite, voire néo-nazie. Les investigations clandestines mèneront Davis et Fleury, nos protagonistes flanqués d'un geek handicapé au nom imprononçable, dans les arcanes du pouvoir local. Ils prendront des risques pour sauver l'honneur d'un des leurs. Ils feront l'objet d'une traque meurtrière et souffriront beaucoup, jusqu'au dénouement désastreux et surprenant.
Sans doute le roman le plus abouti de l'auteur, c'est normal direz-vous puisque c'est le dernier en date … son contenu en fait la conclusion de tout un cycle d'écriture où il a pu explorer et nous faire découvrir des univers bien différents. Certes, il n'est pas nécessaire d'avoir lu « l'intégrale de Gardel » pour apprécier cet ultime épisode mais assurément vous y perdrez de la substance et quelques degrés sur votre échelle de jubilation. Vous souhaiterez à coup sûr, après cette lecture, combler vos lacunes en remontant dans sa bibliographie. Il reste que ce Chant du cygne est une conclusion très réussie, les destins des personnages y sont bouclés avec panache et à notre grande surprise de lecteur et même si ça pique un peu, beaucoup …il y a une lueur d'espoir !

Vous l'aurez compris, j'ai adoré cette lecture !
Je remercie l'auteur pour sa confiance.

Lien : https://collectifpolar.blog/..
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Ce roman clôt la trilogie des enquêtes de Jean Anders et Jean Davis, respectivement commandant et capitaine à la brigade criminelle, Il n'est pas indispensable d'avoir lu les deux précédentes enquêtes : Sans queue ni tête et Bancal, mais c'est fortement recommandé pour la compréhension, d'autant qu'on trouve dans ce roman des personnages, bons ou mauvais, pourris ou très pourris, déjà rencontrés précédemment.

Anders poignardé est hospitalisé dans un état critique . le commissaire Lecuyer y voit un moyen de se débarrasser enfin du tandem Anders – Davis, les 2 Jean. Davis est écarté de l'affaire ; officiellement en « arrêt maladie » c'est donc en secret qu'il va enquêter sur l'agression de son partenaire et ami.
Il n'est pas seul : si Glacson a quitté le groupe suite à la dernière enquête (rappelé par un père lobbyiste que « son exposition à la brigade criminelle dérange »), la Brigadière Anaïs Fleury est toujours là, ainsi que Peter Raven, le libraire chez qui Anders a eu la mauvaise idée de se faire poignarder, Uwe Frützamahausen le créateur de « calendriers thématiques », sont à ses côtés, comme Tony Spanangero et Léna, tous rencontrés lors des prédédentes enquêtes,
Une équipe bancale associée autour de la « clé de voûte » qu'est Jean Anders, tous unis par des liens muets et par des sentiments forts : l'amour, l'amitié, le respect .
Avec toujours de l'humour, mais aussi beaucoup d'émotion, Nick Gardel nous entraîne dans une histoire forte, violente, sanglante, qui se déroule à 100 à l'heure, sans temps mort. Une écriture fluide, des mots forts, des situations réalistes et actuelles.
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Hello les librovores, excellent polar teinté de thriller… le lecteur retrouve les deux Jean, personnages récurrents présents dans les deux tomes précédents : sans queue ni tête et bancal… toujours le même style d'écriture très agréable à lire, des personnages atypiques, loin des stéréotypes ! j'ai découvert la « loi de Brandolini » (on apprend à tout âge et c'est bien !) bon, alors la loi dite de Brandolini ou le principe d'asymétrie des barratins est l'aphorisme etc, etc, (je vous laisse le soin de la découvrir par vous-même !).
Je ne dévoilerai pas l'intrigue, certains « affreux » particulièrement retors, vont avoir des soucis à force de « magouiller », il arrive toujours un moment où cela se gâte !
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je n'ai pas pu lâcher la lecture depuis le premier roman de cette trilogie qui commence avec "Sans queue ni tête" (humour si particulier que j'adore de l'auteur), suivi de "Bancal" pour finir en apothéose avec des rebondissements en cascades avec ce dernier opus qui m'a bien chamboulée!
Je me suis attachée très vite à ces flics hors normes ( si tant est qu'il y ait des normes dans ce métier...) j'ai tellement aimé ces dialogues à la Audiard, et j'ai adoré cette quête de la vérité qui aura coûté bien cher à certains...
Et cette écriture unique, ces clins d'oeil aux copains écrivains, cette ambiance rock en filigrane merci pour les anecdotes, j'ai appris des trucs!), cette tendresse pudique entre les personnages, ces coups de gueule dénonçant la corruption et la pourriture dans tous les domaines, tout l'univers de Nick Gardel est irrésistible!
Coup de ♥
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Dernier bébé de l'auteur,
Et dernier volet de la trilogie des deux Jean...
Toujours autant de plaisir à lire les aventures parfois rocambolesques des romans de cet auteur.
Mais il signe ici un polar sanguinolant addictif et teinté d'émotions. Un sentiment doux amer avec ce chant du cygne.
Il est parfois difficile de dire adieu à des héros..
J'espère juste avoir encore le plaisir de lire d'autres écrits.
Si vous ne connaissez pas l'auteur, lancez-vous...
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Le rami c’est la métaphore ultime de l’inconstance de la vie. Regardez la carte reine des autres jeux : l’as. Ici il se trouve tour à tour aux antipodes et peut valoir aussi bien un point que onze. Le rami ce n’est ni la belote communiste où le valet domine ni le poker capitaliste qui hiérarchise les figures. Le rami c’est l’utopie, la société idéale. Ici le valet vaut autant que le roi. Ici pas d’atout, pas de déséquilibre. Même le joker ne rentre pas dans les comptes. Les petits sont plus forts quand ils s’allient, les gros coûtent plus cher quand on veut jouer au rentier et qu’on les garde en fin de partie. Ici il ne suffit pas d’empiler les mêmes cartes pour gagner, il faut une alliance pour dévoiler son jeu et c’est une ode à la différence et à l’entraide avec sa tierce franche. Le rami c’est l’éducation du peuple sans élitisme, c’est Freinet dans une poche. Le rami c’est le calcul mental utile, c’est l’application pragmatique des tables de multiplication.
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Il s’assit sur le rebord du lit, espérant retrouver un peu de capacité pulmonaire, mais il n’y gagna qu’une quinte de toux qui lui déchira les bronches. Il aurait donné n’importe quoi pour s’anesthésier à la nicotine, mais il avait compris depuis longtemps qu’il fallait ranger cette envie dans la catégorie des fausses bonnes idées de compétition. À moins de concourir pour les championnats de l’automutilation, catégorie masochisme individuel, il se souvenait encore de ses dernières expériences tabagiques.
Abstinent par obligation, cela n’arrangeait pas son humeur.
La douche brûlante lui donna l’illusion que cette journée était surmontable, qu’il suffisait de s’ébouillanter la couenne pour retrouver un semblant de figure humaine. C’était l’avantage de patauger dans le pire, le meilleur restait à venir.
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Elle avait compris que la médiocrité sentimentale de ses premières relations était un état plus ou moins répandu. C’était le contrat type. On s’aime à l’emporte-pièce, pour faire comme tout le monde. On reproduit des clichés. Sans penser à mal, on meuble vaguement le temps, pour se rendre compte finalement qu’on attend les occasions de se retrouver seul. La solitude n’est une blessure que lorsqu’elle est subie. C’est dans cette compréhension que se situe la clé, le trousseau des vérités. L’ennemi se dissimule dans les cinq lettres du verbe « subir ». Une différence infime qui réside dans le droit au choix et la latitude pour l’exercer. Sans obligation, la pauvreté devient sobriété, la frustration devient abstinence et l’isolement se pare d’indépendance.
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La plupart de ses condisciples prenaient leur pied par idéologie, mais lui il ne tournait pas à cette merde. Les idées arrêtées sur la France, la race, l’héritage de la nation, c’étaient les mêmes conneries que les principes moraux ou les théorèmes de l’école. Un moyen de vous enrôler pour pas un rond. Mais lui ne carburait pas à ça. Il était malin. Il voyait les ficelles et il s’en servait. Quand un type était prêt à lâcher une poignée de biftons pour faire rayonner la grandeur du pays en filant la chiasse à des miteux, il voulait bien devenir patriote. Quel que soit le bord, d’ailleurs. C’était sa façon à lui de baiser le système. Si t’es assez con pour croire tes salades, faut que tu payes pour que j’y mette ma vinaigrette.
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Minute...Minute... vous vous absentez moins d'un quart d'heure et à votre retour vous trouvez mon collègue affalé dans une marre de sang avec à ses cotés un pépin qui lui tient compagnie sans avoir prévenu personne ! Vous ne seriez pas un peu...
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Pour des lectures qui donnent envie de lire https://www.youtube.com/channel/UCvimI9Xs0cyuucGNE0pDVFg
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