J’aime le caractère des chats. Ils sont indépendants, sans être tout à fait corses. Si tu ne nourris pas un chat, il ira chez le voisin. Un chien, il restera là, à t’attendre. D’ailleurs, c’est l’homme qui vient vers le chat ; le chien vient vers l’homme. Le chat est reposant. C’est un antistress. Si je les préfère aux hommes, c’est aussi parce qu’ils ne déçoivent pas.
Travailler, d’accord, encore faut-il en avoir le temps…
On m’a souvent demandé mes opinions politiques, ou, plus vicieusement, « le regard que je portais sur l’époque ». Aucun : je suis myope.
Je devais mourir le dernier jour du tournage. Je n’avais aucune idée de la façon de m’y prendre. J’ai laissé faire mon instinct. Les infirmières qui étaient sur le film ont trouvé que je mourais très bien. Ce qui, d’une certaine façon, est assez réconfortant.
Il y a eu une vraie rupture, là. L’époque n’était plus faite pour ce genre de disque. On ne se comprenait plus. L’humour et le second degré ont commencé à avoir mauvaise presse. On pouvait rire de tout, oui, mais…
Je n’ai strictement rien à dire,
mais je tiens à ce que ça se sache.
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« Le bonheur n’est pas quelque chose que l’on vit, mais dont on se souvient. »
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Au début des années 1990, Wim Wenders m’appelle. Il me dit qu’il aimait bien mes chansons et qu’il pleuvait sur Berlin. Moi, j’étais en Corse, et il pleuvait aussi. Il voulait me voir. On s’est vus, à Paris, plusieurs fois. Il ne parle pas beaucoup et moi non plus. On s’est donc très bien entendu.
Il ne faut pas croire, en Corse aussi,
les coqs chantent. Tous les jours. Vers 16 heures.
J’allais à la télévision avec des copains. Là, j’ai découvert que rien ne valait une séance de maquillage pour voir un artiste. J’ai connu Claude François, maquillé. Démaquillé, je ne l’ai pas reconnu.