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4,07

sur 861 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ma découverte de Donato Carrisi ne se déroule pas comme prévue. Après la surprise très positive de son premier roman "Le chuchoteur", j'avais trouvé "L'écorchée" plutôt moyen et voilà que je frôle pratiquement la déception avec "Malefico". Ma critique va sans doute faire tâche au milieu de tous les avis généralement positifs.

Pour commencer, j'adresse un message aux éditeurs. Par respect pour le lecteur, ce serait bien de signaler dans la quatrième de couverture d'un livre, qu'il est la suite d'un autre. Ici en l'occurrence, ce roman est la suite du "Tribunal des âmes" (que je n'ai pas lu) et aucune mention n'est inscrite. Je sais que je me répète, mais j'ai horreur de prendre le train en marche. Personnellement, cela me gêne énormément. Dés le début de "Malefico", je n'ai pas accroché à l'histoire en découvrant que les deux héros Marcus et Sandra avaient déjà un passé commun. Les flashbacks que l'auteur se sent obligé de faire pour ceux qui comme moi n'ont pas lu le premier opus, cassent le rythme de l'intrigue. J'adore les thrillers ésotérique, mais là, je n'ai pas cru un instant aux pouvoirs extraordinaires de ce prêtre pénitencier (mais peut-être sont-ils d'origine divine ?). J'aurais aimé aussi en savoir un peu plus sur l'origine de son amnésie.
La trame de fond est pourtant intéressante et l'idée que l'Église protègerait le Mal pour augmenter le nombre de croyants ("le mal amplifie la foi") est assez jubilatoire à mes yeux... mais je ne sais pas si la faute incombe à l'auteur ou au traducteur, le style est lourd, l'histoire complexe. Les personnages sont nombreux, les évènements disparates, beaucoup de scènes se répètent. Si on ajoute à cela mon manque de concentration, vous ne serez pas étonné de savoir que je n'ai pas réussi le puzzle de la fin qui m'aurait permis de tout remettre dans l'ordre.

Même si j'ai aimé les quelques découvertes que j'ai faites sur les prêtres pénitenciers et sur les secrets du Vatican, c'est l'ennui qui a prédominé dans cette lecture à laquelle j'accorde péniblement un 8/20.
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Malefico.....Magnifico!!!!
Encore une foi ;)...Donato Carrisi ne déçoit pas et malgré ce thème du mal mainte fois ressassée, il arrive encore à sortir des sentiers battus et à se démarquer des autres.
Au delà de l'histoire qui est passionnante à suivre, les acteurs sont tous mis en valeur et ont tous leur légitimité dans ce roman. Il est rare pour moi de s'attacher à autant de personnages sans avoir forcément de préférence, ils m'ont tous pris aux tripes, chacun à leur manière.
En plus, et ce n'est pas pour me décevoir, l'auteur soulève des questions sur des sujets tabous pour beaucoup avec la religion et emet à ce propos des théories qui sont loin d'être farfelues (voir meme pour certaines qui sont justes de évidences quand on y pense, mais ça dérange tellement de s'avouer certaines choses....)
Quant à la plume de l'auteur, c'est toujours un vrai plaisir de le lire, on a toujours autant de mal à décrocher et ce jonglage des personnages entre les chapitres ne nous incite pas à poser le livre...
En définitive, encore un petit bijou à lire qui confirme, si besoin en était, tout le talent de cet auteur.
Vivement le prochain!!!
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Je remercie les éditions le livre de poche ainsi que Babelio pour l'envoi de ce roman. Ayant adoré LE CHUCHOTEUR du même auteur, c'est avec plaisir et impatience que je me suis plongée dans MALEFICO. J'ai été surprise de découvrir à la fin du roman qu'il s'agit du second tome de le tribunal des âmes, honnêtement, je n'ai pas été gênée durant ma lecture, bien au contraire.

On découvre Marcus, un pénitencier, qui a voué sa vie au Vatican. Son rôle ? Déceler le mal des êtres humains. Sandra est une enquêtrice et elle photographie les scènes de crimes afin de comprendre leur déroulement. Lors d'une affaire pas comme les autres, elle demande à son ami Marcus de l'aider. Tous deux vont enquêter sur des crimes de couples, dont l'homme est tué sur le coup alors que la femme est torturée avant d'être exécutée.

Dès le début je me suis sentie happée par l'histoire, car tout ce qui touche aux croyances et superstitions m'intéresse. Cependant, j'ai eu du mal à comprendre les différents rôles des personnages, car à mon sens, il y en avait trop. L'écriture de l'auteur est toujours aussi détaillée et riche en vocabulaire propre au criminologue, mais j'ai trouvé que l'histoire était beaucoup trop divisée en plusieurs éléments. Parfois j'ai eu du mal à distinguer les personnages et à me rappeler qui était qui.

La révélation finale est toujours aussi bluffante et les éléments parsemés au fil de l'histoire s'imbriquent parfaitement. J'ai passé un bon moment de lecture, mais il ne s'agit pas là d'une histoire qui m'a marqué, contrairement au CHUCHOTEUR.
Lien : https://leslecturessucrees.c..
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Un roman qui manque cruellement de rythme et dont la chute tombe à plat. J'ai franchement été étonné que l'auteur qui m'avait tellement bluffée avec le Chuchoteur me déçoive autant avec ce roman-ci. Il est extrêmement documenté, les amateurs d'Histoire et les théologiens devraient apprécier, mais c'est bien là le seul point positif de Malefico. Pour le reste, les personnages sont plats ou bourrés de clichés vus et revus dans les romans noirs, à l'image du duo d'enquêteurs : un homme qui tente de se reconstruire sans passé, et une femme qui ne parvient pas à faire le deuil de son aimé. Bref, franchement déçue.
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Je ne comprends décidément pas l'engouement autour des livres de cet auteur. Après un premier arrêt dans la galaxie Carrisi, je me suis ennuyé ferme, avec la vague impression d'être pris pour un pigeon.

Nouvelle tentative avec "Malefico", et l'impression est sensiblement la même, malheureusement. L'intrigue est plate, la galerie de personnage l'est tout autant, sans parler du scénario.

Seule éclaircie au tableau : Donato Carrisi déroule son histoire dans un style rapide et concis, ce qui nous évite au moins de pénibles heures à décrypter quelque chose qui n'en vaut clairement pas le coup. Non, là, ça va très vite, idéal pour terminer ce livre entre deux trains avec un peu de retard. Car il s'agit bien de cela : d'un bon roman de gare, mais d'un mauvais roman d'une manière générale.

Allez, Carrisi c'est fini pour moi. A d'autres, qui semblent l'apprécier !
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Quelle déception…

Après avoir lu pas mal de thrillers quand j'avais une vingtaine d'années, principalement les classiques Chattam / Thilliez / Minier…, j'ai stoppé ces lectures sans trop m'en apercevoir et je suis passée à autre chose. Certainement trop de thèmes récurrents, entre les pertes de mémoire, les sectes et autres, la lassitude s'installe. Puis, récemment, j'ai commencé à trouver régulièrement des thrillers dans une boîte à livres près de chez moi et je me suis dit que c'était l'occasion de m'y remettre un peu. Un petit thriller de temps en temps, ça se lit rapidement et facilement, c'est divertissant, allons-y ! Me voici donc avec ce Malefico, et la note Babelio (environ 4/5) m'indique qu'il semble être d'un roman de qualité.

Attention des éléments de spoil parsement la critique, fuyez si vous ne voulez pas les voir !!!

Bon, dès les premières pages ça part mal : le protagoniste principal est amnésique, OK merci M. l'auteur pour l'effort de créativité nous offrant cette proposition ô combien originale... Mais bon, c'est pas parce que ce n'est pas original que c'est mauvais donc attendons la suite pour juger. le meurtre arrive assez vite et on fait la connaissance du second protagoniste principal, une femme policière très… très… ben très rien en fait, je n'ai pas un seul adjectif pour la définir tellement le personnage est plat, vide et sans personnalité.

Donc pour les personnages c'est raté, j'ai terminé le livre il y a quelques heures et je ne me souviens déjà plus comment ils s'appellent. Mais quid de l'histoire, la trame, l'enquête ? Hé bien… les enquêteurs sont inutiles et ont des raisonnements parfaitement débiles : « Le 1er meurtre a eu lieu tel jour, puis le 2ème meurtre 2 jours après. 2 autres jours sont passés, l'assassin va donc frapper aujourd'hui ». Non… Juste non… L'histoire avance à coups de facilités scénaristiques improbables et incohérentes dont voici un exemple, attention spoil : on apprend que le meurtrier s'appelle Victor et qu'il aurait tué sa soeur il y a une trentaine d'années. Comment faire avancer l'histoire à partir de là ? Facile : en quelques heures l'identité du tueur est trouvée parce que, je cite : « Le Vatican conserve des dossiers sur toutes les personnes liées au régime communiste ». Que viennent foutre les communistes là-dedans ? Aucune idée, mais au moins voilà, on sait qui est le tueur. Tout tombe du ciel : le tueur pose le téléphone d'une victime à l'endroit où il a enterré d'autres personnes des années plus tôt et passe un appel pour que les enquêteurs trouvent les anciens cadavres (pourquoi ?). En même temps les enquêteurs sont tellement pas malins qu'il faut bien les aider un peu… Vous croyez qu'ils auraient pensé à essayer de localiser le téléphone disparu de la victime avant que le tueur passe un coup de fil ? Ah ah !

Ah oui, l'auteur raconte n'importe quoi aussi… l'histoire de quelques gouttes de diméthylmercure sur la peau qui provoque un cancer, et permet donc de perpétrer un meurtre sans se faire prendre ! Encore une fois, non… Certes, le diméthylmercure est cancérogène (comme beaucoup de choses qui nous entourent) mais en cas de contact avec la peau il nous tuera car il s'agit d'une neurotoxine. Arrêtez de nous prendre pour des cons M. Carrisi, c'est très déplaisant.

Les révélations sur le coupable sont ridicules et rajoutent une couche d'improbabilité à l'intrigue : comment ont-ils pu trouver un « dossier » (qui leur a permis d'identifier le tueur) sur le meurtre d'une personne qui n'a en fait jamais existé ?

Et puis évidemment ça part dans des histoires de sectes, et tout du long ça blablate autour du « bien » et du « mal », c'est insupportable ! Bref, je pourrais encore dire plein de choses négatives sur ce roman mais je pense que j'ai assez perdu de temps comme ça…

En résumé, l'auteur prend très clairement les lecteurs pour des cons incapables de raisonner et de se renseigner, et ça c'est impardonnable. Les personnages sont inexistants et l'intrigue est incohérente, nulle à chi**, et basée uniquement sur des facilités scénaristiques. Je ne comprends pas le succès de ce livre. Ou alors je ne suis juste plus la cible, il faudra que je retente les thrillers que j'appréciais dans ma jeunesse pour voir…

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