Le tome 4 s'appelait Eruption, le 5è était intitulé Cannibales, et le tome 6 porte le nom de Dinosaures... devinez donc ce qu'il y a dedans? Vous avez 30 secondes (faut pas exagérer, c'est fastoche).
Eh oui, malgré ce que les archéo-, paléo, trucmologues peuvent dire, il semble que Franck ou FRNCK nous "prouve" qu'il y a eu cohabitation de dinosaures et d'hommes des cavernes. Bon, on va laisser à Cossu et Bocquet la responsabilité de leurs assertions scientifiques...
Le tome 6 se partage en fait en 2 parties d'importance (nombre de pages) égale. Au niveau du contenu, j'ai une nette préférence pour la première partie qui apporte un parfum de frais à la série (perso, des hommes des cavernes qui manipulent le vocabulaire et la grammaire de la langue de
Molière, cela finit par m'en toucher une sans faire bouger l'autre). Nous sommes donc en 1974, Anoukis et Francesco se rencontrent suite à un petit épisode où des loubards de bas étage cherchent des noises à Anoukis. C'est drôle, rythmé, frais, un petit peu MeToo (le tome date de 2020). Et franchement, j'ai bien aimé. Francesco et Anoukis découvrent le smartphone de Franck, envoyé depuis la préhistoire, et ils vont tout mettre en jeu pour découvrir ce qu'il y a derrière tout cela.
La seconde moitié du tome nous ramène dans la préhistoire, où Franck va essayer d'expliquer les boucles temporelles et l'absence de paradoxe temporel... C'est didactique et cela a au moins le mérite de poser le décor derrière lequel les auteurs s'abritent.
De l'humour, de l'action, du suspense, de l'aventure, pas mal de rebondissements, c'est finalement ce que l'on demande à une série d'aventure jeunesse. Et le dessin est de très belle facture. Cela aide aussi à faire passer...
Vu que l'on est au 2è épisode d'un cycle de 4 tomes, on doit s'attendre à davantage d'interrogations que de réponses. Celles-ci viendront plus tard. Toujours est-il que le tome se conclut sur un hangover maousse... je n'en dis pas davantage.