Quel dommage que ce roman ait été écrit sur le mode « je sors d'un atelier d'écriture et je vais vous pondre rapidement un roman qui se vendra bien sous sa couverture attirante et son titre alléchant ».
Ah certes, le style est léger, le rythme haletant, les chapitres courts alternant les histoires et les personnages, mais…
le vocabulaire est presque pauvre, agrémenté de fautes de syntaxe, de ponctuation. Ecrit comme nous entendons parler dans la rue aujourd'hui, c'est triste et néfaste.
(Page 264) « tu parles si c'est pas ridicule » .... Et bien si, un peu tout de même, ces invraisemblances, ces coïncidences. On frise le grand guignol.
Nous ne sommes pas dans un roman mais dans le script d'un scenario de série policière, moins « Engrenages » que « Julie Lescaut » dont le compagnon, les enfants sont toujours mêlés à des intrigues.
Tout sent le factice, le lisse, le convenu, sans surprise autre que celle qu'on attendait implicitement. Les caractères sont sans épaisseur.
Est ce donc cela qu'on écrit et qu'on lit aujourd'hui ?
J'ai vraiment eu l'impression de lire un roman pour ado acculturé, mais c'est peut-être sa vocation.
Néanmoins, attention !
Il y a la chute de l'histoire qui sauve tout, vraiment.
Alors, si la forme me laisse cette irritation ; le fond, lui, est surprenant, presque excellent.
En conclusion, je dirais que voilà un bon roman de gare typiquement ado ou jeune adulte, à prendre avec un grand recul par qui aime la littérature.
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J'avais une toute autre idée d'intrigue en lisant ce roman. Une petite fille de quatre ans disparaît dans un trou, elle s'appelle Alice. le trou est minuscule, nul adulte ne peut y entrer. On ne l'entend pas, elle a disparu dans ce petit village où la curiosité va bon train. Bientôt les caméras sont braquées jour et nuit sur ce trou d'où rien ne s'échappe.
Mais si, il s'échappe par bribes l'histoire de ce village, de ses habitants pas tellement sympathiques au fond. le point de vue des différents personnages éclaire petit à petit les ténèbres de ce trou. Pas vraiment de magie, pas de lapin, mais du rythme et un puzzle qui prend forme.
L'écriture est simple. le roman, du genre thriller, se lit d'une traite. On sourit parfois, pourtant ce n'est pas rose cette histoire, c'est même parfumé d'herbes noires.
Je remercie Les Éditions Presses de la Cité et Babelio pour ce roman à la couverture attirante. Attirante comme une ombline qui pousse sous terre et s'offre comme par miracle au promeneur curieux des sous bois. Mais attention au trou, surtout si vous vous appelez Alice.
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Je remercie Babelio et les Presses de la Cité pour m'avoir fait découvrir cet ouvrage dans le cadre d'une opération Masse Critique Privilégiée.
Dans le petit village de Renard-Les-Bains, chacun et chacune semble avoir des secrets à dissimuler, et les habitant.e.s sont plus ou moins bouleversé.e.s par la chute d'Alice, 4 ans, dans un trou immense, presque sans fond... Comment y est-elle tombée ? Que fait ce trou dans la forêt ? Qui l'a creusé et pourquoi ? Les questions s'enchaînent, les révélations surgissent, les angoissent se déchaînent, tandis que les secours se démènent pour sauver l'enfant.
L'écriture est agréable, accessible avec un léger aspect "témoignage journalistique". On entre très vite dans l'histoire et dans les différentes tonalités de l'ambiance, tantôt lourde, tantôt caustique. L'auteur fait tour à tour le récit des six personnages mis en lumière. À la façon d'un roman policier choral, les histoires s'imbriquent et s'entre-mêlent tandis que les mystères se démêlent peu à peu. le rythme est excellent, l'intrigue est rondement menée et le dénouement fort surprenant !
Entre humour, tragédie, trahison, terroir, j'aurais beaucoup de mal à "qualifier" ce roman, ce qui est positif de mon point de vue car cela marque une bonne dose d'originalité, sous des égards plutôt passe-partout du synopsis ! D'ailleurs, je trouve que le texte de présentation en quatrième de couverture n'est pas très représentatif du contenu finalement... Beaucoup plus riche et étonnant qu'il n'y paraît !
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Inspiré d'une histoire d'enfance, l'auteur réussit un premier roman très rafraîchissant en hommage à Alice au pays des merveilles.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Il a laissé l'usine de légumes en boîte Grand aux mains d'un petit jeune qui fait le job et qu'il peut manipuler comme bon lui semble. Dans la vie, il faut savoir s'entourer de bonnes personnes. De marionnettes.
Quelle que soit notre vie, et aussi accompagnée soit-elle, on meurt toujours seul, retenez bien ceci
Ce fait divers, pense Paul en éteignant la radio, c'est un spectacle, un cirque médiatique, c'est le comble du voyeurisme porté à son extrême. Panem et circenses, du pain et des jeux, il ne manque plus que le pain. D'ailleurs, à propos de pain, c'est bientôt l'heure du dîner.
Même le commentateur s'est arrêté de parler. Il n'avait rien à dire de toute façon, il meublait de façon pathétique. Ils avaient invité un expert. Un expert en quoi ? En fillettes qui tombent dans des trous ? On croit rêver.
Un précipice silencieux s'ouvre soudain
sous nos pieds comme un ciel à l'envers.
Comme une gueule sans fond.
Devant moi aussi ce gouffre s'est ouvert.
J'ai basculé. La chute a eu lieu... la chute ...
Mohamed Mbougar Sarr
La Plus Secrète Mémoire des hommes
Hugo Bernard nous partage l'intrigue de son premier roman : une comédie humaine au tempo remarquable, conte de fées profond et cruel, avec ce qu'il faut d'humour et de suspense !
"L'éternelle chute d'Alice" est disponible dès à présent en librairie.
Pour en savoir plus : https://www.lisez.com/livre-grand-format/leternelle-chute-dalice/9782258202849
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