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4,15

sur 2405 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je mets trois étoiles pour les messages forts diffusés dans ce livre, le conformisme et ses contradictions, l'aventure humaine en huis clos, l'indifférence humaine pour l'humain, l'amitié qui sauve mais pas toujours.

Et puis il y a la musique et, si on n'entend guère celle de l'océan, pourtant omniprésent, on découvre les richesses de la créativité musicale, celles qui font que l'on peut entendre des improvisations extraordinaires dans des lieux insolites, pas seulement en bateau, mais un peu partout dans les ruelles du monde, comme par exemple le fado en bas de l'Alfama.

L'amitié d'un musicien, le narrateur, envers cet homme, Novecento, demeuré plus de trente ans sur le bateau où il est né, est aussi un signe fort de cette histoire. C'est une amitié totale qui avance ses arguments, sans les imposer, acceptant les hésitations, les certitudes, les décisions de l'autre.

On y voit aussi la condescendance humaine, les convaincus de leurs supériorités, la versatilité du public.

Donc, beaucoup d'images en peut de mots, sur une histoire simple, un peu absurde, qu'il faut accepter telle quelle au risque de passer à côté.
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Écrit tout d'abord pour être présenté sous forme de pièce de théâtre au Festival d'Asti, Baricco a choisi de la publiée, parce que ‘'l'histoire lui paraissait belle et valoir la peine d'être racontée''. L'auteur décrit ce très court roman comme un monologue qu'on doit lire à voix haute. Et j'aurais peut-être dû suivre son conseil, parce que je n'ai pas été très emballé par ce récit. On retrouve la plume magnifique de Baricco, évidemment, mais l'histoire ne pas m'a pas porté. Pourtant, elle me semblait très poétique en lisant le quatrième de couverture. Un homme né sur un bateau, abandonné par ses parents, qui apprend le piano. Il parcourt le monde, sans jamais mettre pieds à terre, dansant avec l'océan au son des notes de son instrument. Vraiment, j'aurai aimé adoré… comme j'avais tant aimé Soie ou encore Sans sang. Mais bon, on ne peut pas aimer un livre juste parce qu'on apprécie l'auteur. Je comprends tout de même les critiques élogieuses, même si je suis de celles qui ont moins aimé. Mais je ne regrette en rien ma lecture. Pour les amoureux de jazz ou ceux qui savent entendre la musique dans les mots, ce livre vous plaira très certainement.
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Un bébé abandonné à bord du paquebot le Virginian, bateau au long cours, qui navigue vers l'Amérique, le bébé déposé sur le piano, en 1ère Classe. Un marin va l'élever et lui donner un nom, Danny Boodman T.D. Lemon Novecento. Novecento devient le plus grand pianiste qui ait joué sur l'Océan. le narrateur est un trompettiste engagé sur le paquebot, le style du roman, est celui d'une pièce de théâtre, un monologue, texte écrit sur commande, par un comédien et un metteur en scène, spectacle qui sera joué au festival d'Asti.
Ce petit livre de moins de cent pages, me donne envie de lire les romans de l'auteur, Alessandro Baricco.
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« Par l'auteur de Soie. »

C'est donc par cette succincte présentation que je suis attiré pour ce court roman, mi-conte mi-théâtre, de l'italien Alessandro Baricco, une fable poétique sur la mer et la musique. J'en attendais beaucoup, peut-être trop même…

« Soie » m'avait d'ailleurs enchanté. le bruissement délicat du tissu de soie dans le pesant silence de la jungle m'avait subjugué. Il m'avait laissé une forte sensation de sensualité et son parfum passionné m'avait enivré pendant longtemps.

J'espérais donc y retrouver cette même impression sensorielle, le Japon aurait été remplacé par la Mer, ses vagues gardant toutes leurs sensualités érotiques de la houle, du flux et reflux. le bruissement du tissu si délicat aurait lui cédé sa place aux touches blanches et noires du piano de Novecento.

Mais j'avoue avoir été un peu moins bercé par cette histoire. J'ai ressenti, certes, de l'émotion à suivre cette musique venue de la Mer, mais je crois avoir été légèrement frustré. J'aurais voulu me sentir plus au milieu des flots, j'aurais voulu écouter plus de piano ou de trompette et sentir les larmes salées du trompettiste lors de leur dernière représentation commune, j'aurais voulu en découvrir plus sur ces deux êtres, sur le Virginian, sur l'Océan…
Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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Cette histoire courte raconte l'improbable vie du pianiste fictif Novocento, qui ne jouait que sur l'eau... Dans un long monologue très intense qui se lit très vite, son meilleur ami brosse le portrait d'un artiste hors du commun.

C'est un genre de conte fantasque, avec des aspects très réalistes. le style est enfantin, un brun naïf et intelligent. Très bien écrit, très poétique, musical, imagé : artistique et accessible !
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Un roman sous forme théâtralisée décrivant la vie d'un prodige du piano vivant exclusivement sur un bateau de croisière, racontée par son ami trompettiste. C'est une sorte de fable. le style d'Alessandro Baricco est toujours aussi captivant et on ne sait jamais où nous mènent ses histoires.
J'ai apprécié cette lecture.
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C'est une très belle idée d'associer le jazz et la mer.
Pourtant la proposition d'Alessandro Baricco n'est pas à la hauteur de mon enthousiasme à lire "Novecento", l'histoire d'un pianiste orphelin adopté sur un paquebot qu'il ne quittera jamais.
Évitement cela rappelle le Baron Perché d'Italo Calvino mais on est loin de ce chef-d'oeuvre littéraire.
J'ai emprunté ce livre à la bibliothèque parce que j'étais allée voir, il y a quelques années, le spectacle avec l'excellent André Dussollier. Je l'avais trouvé plaisant sans plus.
D'ailleurs je me rends compte qu'il s'agit d'un monologue écrit pour la scène qui ne rentre pas vraiment dans la catégorie des pièces de théâtre d'après l'auteur. Peu importe, moi j'aime bien les spectacles musicaux.
Ce que j'ai apprécié dans cette histoire, c'est la générosité des musiciens de l'équipage du Virginian et la façon dont Danny Boodmann T.D. Lemon Novecento apprend à jouer des notes qui ne sont pas normales, rythmées par la mer, le mouvement de l'océan.
Là où je suis moins enthousiaste c'est la nécessité de faire un duel pour définir qui est le plus grand pianiste du monde. Certes, nous sommes au tout début du 20ème siècle avec l'apparition du jazz, musique jouée à l'origine dans les bordels de la Nouvelle-Orléans, mais l'affrontement au piano entre Jelly Roll Morton et Novecento ne fonctionne pas pour moi même si j'aime la bande-son de ce livre.


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monologue raconte l'histoire de Danny Boodmann T. Lemon Novecento. C'est agréable à lire, belle histoire, beau conte mais il m'a manqué quelque chose pour l'apprécier totalement, je n'ai pas totalement accroché à cette histoire mais si elle est très douce lire.

J'avais déjà lu Soie du même auteur, j'avais eu la même impression, peut-être me faut-il plus de pages pour m'attacher aux personnages ? Je ne regrette pas de l'avoir lu et j'espère que je lirai d'autres livres.
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Ayant lu pas mal de critiques positives sur ce petit roman, une petite heure m'a suffi pour le découvrir.
Un rien déçue par ce roman, je m'attendais à un océan de poésie, je suis restée sur ma faim alors que les dernières pages coulent à flot d'une profondeur et justesse impeccables. Peut-être que j'aurai préféré plonger dans l'âme de Novecento qui détenait les clés d'une beauté nouvelle loin de la société et des hommes. Découvrir son histoire à travers son ami trompettiste ne m'a pas convaincue. J'aurai pourtant tellement aimé écouter Novecento, dans sa musique, et dans son âme. Certainement suis-je passée à côté. A relire plus tard qui sait. L'océan couplée à la musique ont tant à nous dire.
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Ces 90 pages ne sont pas seulement à lire, mais à écouter.

Initialement écrit pour un comédien, ce texte, comme le dit l'auteur, " serait à mi-chemin entre une vraie mise en scène et une histoire à lire à voix haute.
Je ne crois pas qu'il y ait un nom pour des textes de ce genre."


Alessandro Baricco, écrit dans une langue pleine de sensibilité.
Son écriture est une musique impalpable et irréelle
dans laquelle tout se mêle à la perfection.
La vie de Novecento défile au rythme des vagues,
et la scène de son duel musical
avec Jelly Roll Morton,
l'auto proclamé "inventeur du jazz"
est un sommet qui ravira les musiciens
et tous ceux qui aiment la musique.

Alessandro Baricco a aussi publié "Soie" en 1997.
Magnifique
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