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3,32

sur 82 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Premier tome d'une série danoise de sept volumes qui s'apparente plus, pour moi, à une réflexion philosophique sur l'absurdité de la vie quotidienne d'une recluse qui écrit son journal intime, qu'à de la littérature fantastique
A découvrir chez @Audiolib grâce à Grétel Delattre !

Pour l'héroïne, Tara Selter, le temps s'est arrêté un 18 novembre, l'enfermant dans une boucle temporelle infernale, dans la routine éternelle si ennuyeuse d'un jour sans fin, d'un éternel recommencement, comme un disque rayé....

Premier épisode de cette saga, elle se réveille à Paris. Tara sort de sa chambre d'hôtel et découvre qu'autour d'elle tout se déroule comme la veille : les mêmes personnes se ruent vers la salle du petit déjeuner, la date du journal est identique.

Et cela recommence le jour suivant, et le jour d'après...

Lorsqu'elle quitte la capitale pour retourner chez elle, Tara comprend que son mari n'a pas conscience de cette journée sans fin. Alors, lassée de lui expliquer chaque matin sa situation, elle s'installe dans la chambre d'amis. Lui la croit encore à Paris, elle jouit d'une extraordinaire liberté.

Mais à l'aube d'une 366e journée, le véritable 18 novembre de l'année suivante, tout pourrait-il enfin rentrer dans l'ordre ?

Je remercie @Audiolib et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir cette autrice danoise que je ne connaissais pas.

Avis très mitigé pour ce livre audio qui m'a plutôt laissée perplexe, mais j'ai tout de même persévéré jusqu'à la fin pour voir où l'autrice voulait en venir. En réalité, nulle part, ce qui est assez frustrant...

Ce n'est pas à cause de l'interprétation de la narratrice Grétel Delattre qui fait son possible pour rendre cette lecture répétitive quelque peu vivante, mais à cause de l'écriture minimaliste de l'autrice qui qualifie, elle-même, cette série de "chef d'oeuvre", ce qui est un peu présomptueux, je trouve. Elle vit recluse depuis vingt ans pour écrire ces sept volumes sur le temps qui passe, qu'elle publie en auto-édition...

Je me suis demandée si Tara souffrait de dépression, de démence ou d'un trouble cognitif quelconque puisqu'elle semble totalement déconnectée du monde qui l'entoure, comme si elle était étrangère dans sa propre maison, recluse dans sa chambre, telle une invitée fantôme spectatrice du temps qui s'écoule, indifférente face aux discussions vaines avec son mari, Thomas, qui ne la comprend plus... ou qu'elle ne comprend plus !

Un immense sentiment de vacuité et de solitude prédomine tout au long de premier tome d'introduction. Tara s'attarde sur la description de mille petits détails insignifiants de la vie quotidienne, encore et encore, revivant pendant un an, cet éternel 18 novembre. Et le lecteur se demande pendant tout le livre : mais qu'a-t-elle pu vivre en ce jour fatidique ? Et là, il reste sur sa faim...

Honnêtement, je ne pense pas poursuivre avec le tome suivant, car comme le souligne ironiquement Tara, la narratrice : "je ferais bien de réfléchir avant d'écrire n'importe quoi dans ce cahier".
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Alors que Tara se réveille dans son hôtel parisien, elle a une impression de déjà-vu. A la fin de la journée elle en est sure, elle revit la même journée, bloquée dans une boucle temporelle.
J'ai beaucoup aimé la narration de Grétel Delattre qui fait de son mieux pour apporter du relief à cette histoire d'une platitude affligeante. Elle offre son timbre calme et doux à cette narration et est très agréable à écouter. Et heureusement !
Car soyons honnête, il ne se passe absolument rien dans ce roman. Tara enchaine les journées identiques. Elle essaie bien un moment de trouver une solution, mais elle finit par s'enfermer dans la chambre d'amis de sa maison pour éviter son mari, puisqu'elle n'est pas censée être chez elle. Je crois que si je devais écrire un compte rendu de mes journées, çà serait plus intéressant. Quand elle part à Lille pour faire ses courses, je me suis dit qu'il allait enfin arriver quelque chose, mais non, rien.
Et vous savez le pire ? Il y a six autres tomes derrière celui-ci. Six ! Non mais franchement six autres tomes de journées identiques de réflexion sur pas grand-chose, même si j'ai bien compris à la lecture du résumé que le deuxième tome va voir Tara voyager. Ce sera sans moi.
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« Je ne fais pas grand-chose. »
Le volume du temps fait partie de ce genre de roman de scifi contemplatif où il ne se passe pas grand-chose d'autre que le monologue existentiel d'un personnage aux prises d'un système / situation un peu hors du commun mais généralement ultra monotone et répétitif (comme par exemple du Hugh Dowey). J'aime beaucoup le trope du « jour qui se répète », mais il y a généralement quelque chose de plus dynamique dans ce genre de situations, là où Tara se contente pendant quasiment un an de faire des choses routinières et déprimer (je ne sais pas si je ferais plus qu'elle ou si je serais complétement en roue libre, mais c'est un peu lassant à lire).

J'ai vu il y a pas longtemps sur un réseau social quelqu'un qui demandait « après combien de répétitions dans un timeloop, vous iriez tuer quelqu'un ? », et je me dis à chaque fois « je ne le ferais pas parce que ça me hanterait toute ma vie », mais peut être aurait-ce été la solution pour Tara de faire un truc, une chose, n'importe quoi qui éveille un peu la curiosité ou un sentiment d'évolution. Dans son propre genre, ce roman est intéressant, en soi et en tant que divertissement bon bah…. Ouais ? Je lirais peut-être la suite pour comprendre la hype autour de la série.
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Attirée par un pitch intriguant, le temps qui bégaye, je me suis lancée dans l'écoute de ce petit audio. Je dis petit car il ne fait que 5h 30. Habituellement, je n'aime pas les courts récits, les nouvelles, qui me laissent toujours un goût de trop peu, ou se finit en queue de poisson.

Lorsque nous faisons la connaissance de Tara Selter, elle nous décrit son 121ème 18 novembre... Elle est chez elle, à Clairon-sous-bois, et elle observe son mari Thomas effectuer pour la 121ème fois la même routine. Nous avons alors la description complète de cette journée, son réveil, ses déplacements, ses actions, tout cela par les bruits qu'il fait car Tara se terre dans la chambre d'ami où il ne mettra jamais les pieds, en tout cas, tant qu'on est le 18 novembre.

Comment et quand s'est-elle rendue compte de ce bug dans le temps ? Dès son second 18 novembre. Elle était à Paris en déplacement professionnel, à l'hôtel pour deux nuits. Au second petit-déjeuner, le journal présenté est le même que la veille. Mais surtout, la maladresse d'un autre pensionnaire de l'hôtel qui laisse échapper sa tartine qui fait un vol plané et tombe au sol se répète à l'identique. N'ayant plus rien à faire, ses actions du 18 effectuées et ne pouvant atteindre celles du 19, elle rentre chez elle.
La suite sur le blog ;)
Lien : https://www.bookenstock.fr/2..
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