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José Moure (Autre)
EAN : 9782363583468
616 pages
Editions Vendémiaire (30/10/2020)
4/5   7 notes
Résumé :
Du visage de Greta Garbo dans La Reine Christine en 1933 à celui, défiguré, de Jeff Goldblum dans La Mouche en 1986, des montagnes brutes filmées dans Visages d’enfants de Jacques Feyder en 1925 aux forêts symboliques imaginées par Terrence Malick pour Le Nouveau Monde en 2005, des trucages cinématographiques utilisés par Méliès dès 1896 aux technologies numériques à l’œuvre dans Gravity en 2013… Chacune de ces images fortes, sensibles, témoigne de métamorphoses, de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Si vous êtes, comme moi, en manque cruel de films à visionner en salles obscures durant cette interminable période de pandémie mondiale : ce livre est fait pour vous ! En attendant la réouverture prochaine de leurs portes, vous verrez ô combien il est réconfortant de se plonger dans cet essai passionnant, dont la lecture de ses 700 pages saura calmer toute impatience cinéphilique.

L'ouvrage se penche sur l'évolution du cinéma dans le temps et à travers le monde, en s'appuyant sur près de 800 films célèbres ou plus confidentiels, afin de servir son propos - parmi lesquels figurent quelques-uns de mes préférés, réalisés par Marker, Cronenberg, Lynch et Glazer :-P

Si on peut regretter que le livre ne soit pas plus richement illustré (c'est le seul petit bémol à noter), on se réjouit rapidement de découvrir un ouvrage théorique savant mais accessible, extrêmement bien structuré, dont les chapitres thématiques peuvent se lire indépendamment les uns des autres, au gré de ses envies.

A souligner : la pertinence des sélections de films que les 2 auteurs ont pris le soin d'ajouter à la fin de chaque nouveau chapitre, à l'attention de celles ou ceux qui souhaitent aller au-delà de la simple lecture de leur ouvrage.

Donc mille mercis aux éditions Vendémiaire, ainsi qu'à la Masse critique de Babelio, de m'avoir permis de découvrir cet essai - future nouvelle bible de tout cinéphile ou étudiant en cinéma qui se respecte.
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J'ai longuement hésité à acquérir un nouvel ouvrage de référence sur le cinéma. La photo de couverture, granuleuse fait mauvais effet. Je suis content d'avoir surmonté ma valse-hésitation. Cette encyclopédie n'est à nulle autre pareille. C'est d'abord une histoire des images, du gros plan, d'un cadrage qui ont marqué le regard du spectateur (lui-même objet d'un chapitre). le travail de compilation des deux auteurs, non linéaire, vaut surtout par la description détaillée de films très anciens, muets, illustrant l'évolution du septième art, de l'industrie du cinéma et de la position du spectateur, d'abord englobé dans un collectif puis atomisé dans un regard individuel, fractionné aujourd'hui par les lectures nomades de l'art du mouvement. Les citations sont judicieuses et souvent inédites. Chaque thème abordé débouche sur une liste de dix films condensant l'approche originale d'un art polyphonique. Moi qui connaît assez bien le cinéma, j'ai beaucoup appris, ce qui me pousse à découvrir cet éditeur méconnu jusqu'à lire les impressions de lecteurs affiliés à Babelio.
Lien : http://cinemoitheque.eklablo..
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L'histoire du cinéma est présentée à travers des images qui ont instauré son mythe. Des clichés forts, des instantanés ou des plans réfléchis. de ses origines à aujourd'hui, le cinéma a galbvanisé les esprits et a su se montrer à la hauteur des attentes. naturellement, il a vagabondé, s'est cherché, a trouvé de nouvelles astuces, a imposer diverses grammaires. Au fond, n'est-ce pas là le but de la création : sortir des carcans et tenter ce qui n'a jamais été fait ?
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Une autre maniere d histoire du cinema , racontee a travers 24 motifs tels que les visages, les acteurs, les luttes, les rires , les larmes. de l homme orchestre buster keaton au cinema a la premiere personne alain cavalier , du coprs détaille de bardot dans " le mepris " à celui , consommé, de scarlett johansson dasn " under the skin " , vincent amiel et joseph moure k profs, analysent l évolutio du septieme art , baguenaudent parmi les periodes et les films , pointent les ehos esthétiques et les impénsés communs mis brillament en scene. Plutot pour cinephiles aguerris
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Ce beau livre est une exploration thématique et historique du cinéma,  qui nous montre l'évolution et la richesse du 7ème art.
On y retrouve une analyse sur la manière dont les corps,  les visages,  les paysages sont filmés.
L'évolution des effets spéciaux,  l'apparition et l'utilisation de la couleur pour apporter un message,  la vision classique et linéaire d'un récit en opposition à la déconstruction ou aux plans subjectifs, la manière de pratiquer la mise en scène,  quand tout est écrit,  "storyboardé", ou lorsque la place est donnée à l'improvisation...autant de visions différentes s'alignant dans un but: délivrer un message.
Car si les films dépendent du regard du réalisateur,  ils sont aussi soumis à celui de son spectateur,  de son époque et des techniques utilisées.

Champ, contrechamp, hors-champ, trucages, effets spéciaux,  "fondu enchaîné", cadrage, tous ces termes sont non seulement expliqué, mais également décortiqués au travers d'une pléthore d'exemples.
La manière dont est agencée la table des matières est très claires, mais au sein de chaque chapitre,  on retrouve chaque fois une liste de 6 films illustrant le propos, ainsi qu'une bibliographie.
Ce document de 600 pages, riche et complet,  fera donc mesurer l'ampleur de ce 7ème art, sous le prisme premier de l'image, que nous absorbons, gardons en mémoire, qui peut marquer une vie entière..en somme, la magie du cinéma..
Merci @babelio pour cette Masse Critique !!
Lien : https://instagram.com/danygi..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Filmé en gros plan et ainsi transposé de l'espace dans une autre dimension, celle de la physionomie, le visage isolé devient la géographie d'un paysage sur lequel peuvent se dessiner des sentiments contraires, impalpables, en un jeu continu d'incertitudes, de changements et de contradictions. Il est le lieu où se manifeste l'invisible, où se joue la dramatique révélation de ce qui se cache sous l'apparence d'un homme.
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Les images en mouvement du cinématographe ne prennent consistance que grâce à l'activité perceptive du spectateur : activité que l'on a longtemps expliquée par la seule persistance rétinienne et dont on sait aujourd'hui qu'elle relève principalement de la faculté du cerveau à percevoir du mouvement là où il n'y a que succession rapides d'images fixes (effet bêta). Sans cette faculté du spectateur, les images projetées du cinématographe ne produiraient qu' une succession d'ombre et de lumière.
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Videos de Vincent Amiel (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Vincent Amiel
Présentation du livre "Histoire vagabonde du cinéma" par Vincent Amiel et José Moure.
Corps, décors, effets spéciaux, couleurs, montage, rires, larmes : à rebours d'une évolution continue et linéaire, cette approche très complète et pourtant très personnelle, signée de deux auteurs parmi les plus réputés, met en lumière les influences et tendances qui traversent les films, grands classiques ou méconnus, au gré des époques et des continents.
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