Le 12 avril 2001,
Stéphane Allix, reporter de guerre alors en poste en Afghanistan, appris le décès de son frère cadet, Thomas, victime d'un accident de la circulation sur la route de Maindan Shar, à une quarantaine de kilomètres de Kaboul. de ce drame, naquit une question : qu'est ce qui nous attend après la mort ? Dès lors, celui que le journal
L Express surnomme "le Tintin du paranormal" mena son enquête, parcourant le globe et explorant l'ensemble du spectre « paranormal ». Il s'intéressa à l'intuition, aux remote viewers et aux EMI (Expérience de Mort Imminente), interrogea des chirurgiens, des scientifiques, des personnels du monde médical, des mediums, des mentalistes et des chamanes, avec lesquels il s'exila en Amazonie pour suivre des séances rituels où il fit usage de substances hallucinogènes et de psychédéliques.
Quinze années d'investigation et une série de publications (Le Test, Après…, Un fantôme sur le divan) dont
La Mort n'existe pas constitue la synthèse. Un digest qui, s'il ne convainc pas pleinement de la réalité d'une existence après notre mort terrestre, parvient néanmoins à bousculer nos certitudes.
Stéphane Allix n'est d'ailleurs jamais plus convainquant que lorsque il expose les faits et retranscrit ses rencontres et ses expériences vécus. Il l'est en revanche beaucoup moins lorsqu'il se fait – ponctuellement, heureusement - théoricien de « l'au delà » (ici appelé « mémoire non locale »), cherchant maladroitement à établir un cadre à un phénomène dont la nature demeure inexplicable.
Enfin, comme son titre l'indique,
la Mort n'existe pas se présente aussi comme une oeuvre testamentaire rassurante à destination du grand public et de sa fille, livrant une poignée de pages profondément bouleversantes et sincères sur la sérénité avec laquelle accueillir le crépuscule terrestre des êtres aimés. En faisant ainsi vibrer la corde sensible chez son lecteur, l'auteur s'assure au moins d'une chose : de l'adhésion par le coeur à son propos.