On joue au patron et à l'ouvrier, tu veux venir ?
Ce que j'admire le plus chez toi, Mortadelle, c'est ta constance dans la connerie !
X : C'est toi qu'as volé l'argent, j'suis sûr !
Lupo : C'est pas vrai, c'est pas moi que j'ai volé !
X: Si, c'est toi ! T'es un sale pauvre !
Lupo : C'est toi, le pauvre ! T'as vu comment t'es moche ?
X : Toi, t'es moche ! Même que ta mère, elle a dû te pondre par le cul, tellement t'es moche !
Lupo : Tu traites pas le cul de ma mère !
X : Alors, tu me rends l'argent, sinon j'te casse la gueule...
Lupo : T'as pas le droit ! Si tu me touches, j'le dis à la police !
X : Oh ? La police... Tu crois que j'ai la trouille ?
Lupo : J'vais l'faire !
X : Vraiment ?
Lupo : Ouais !
X : Ah ouais ?
Lupo : Ouais !
X : ET ÇA ? C'EST PAS MOI QUE J'TE CASSE LA GUEULE, ÇA ?
Lupo : AA... AAA SALAUD !
Mimmo : OH ! ÇA VA PAS OU QUOI ! Qu'est-ce que vous foutez ?
X : Ben, on joue, pourquoi ?
Lupo : Hé, salut Mimmo ! On joue au patron et à l'ouvrier, tu veux venir ?
Mimmo : ...
Mimmo, il est comme tout le monde, il a besoin de rêver... même si c'est à des trucs impossibles...
Quand je suis nerveux, je ferme les yeux et j’imagine le pape en train de chier - c’est imparable, ça dédramatise tout !
Bah... tu crois pas qu'ils commencent vraiment à nous emmerder, avec leurs hôtels, leurs parkings et leurs supermarchés partout? Qui en a vraiment besoin de ces trucs-là? Alors que nous, tout ce qu'on veut, c'est grimper dans les arbres, pas vrai?
C'est dingue le nombre de personnes que tu n'aimes pas, Mortadelle. Je ne sais pas comment tu fais... ça doit rendre malheureux à la longue, non ?
Quand je suis nerveux, je ferme les yeux et j’imagine le pape en train de chier - c’est imparable, ça dédramatise tout ! Tu devrais essayer…
- Ce que j'admire la plus chez toi, Mortadelle, c'est ta constance dans la connerie !
- C'est marrant, parce que tu dis pas ça quand je t'apporte de la bouffe, en cachette de mon père. Comme par hasard, tu me trouves moins con, là !
- Ah, mais ça n'a rien à voir ! Ça, c'est ta participation à l'équilibre du grand tout... pour que le monde demeure un minimum vivable, il faut bien que ceux que appelles les improductifs comme moi s'appliquent à ralentir l'appétit hystérique et immature des petits boutiquiers qui comme toi, pullulent sur cette planète ! Alors réjouis-toi ! Me nourrir gratis c'est œuvrer à bien plus grand que ta misérable existence...
- Connard !
C’était des jardin, ici, vous vous souvenez ? Avec que des arbres centenaire où on venait grimper… Vouloir transformer des arbres en hôtels à touristes… Faut être tordu.