Comme dans le tome précédent, les dessins ne sont pas géniaux et dans certaines cases, il manque même des détails dans les visages que l’on voit de plus loin…
Comme dans le tome 1, j’ai détesté aussi cette hérésie qui est de faire se balader Holmes vêtu d’une cape macfarlane et d’un deerstalker à Londres !!
Je veux bien qu’avec ce cliché, le lecteur lambda reconnaitra Holmes facilement, mais le détective ne se serait jamais baladé avec un vêtement pour la campagne alors qu’il est en ville. Restons logiques…
En lisant le titre (Spring-Heeled Jack), j’ai eu peur que ce second album ne tire vers le fantastique et que le scénariste ne propose pas une solution logique à la fin de l’album. Pas de soucis, l’enquête de Holmes ne virera pas dans le domaine du fantastique, mais restera bien terre à terre (bien que, avec un mec avec des talons à ressorts…).
S’il me restait des interrogations sur le meurtrier des petites filles dans le premier album, cette suite clôture l’enquête de Holmes, nous donnant tous les détails sur ces horribles meurtres. C’est une prostituée qui viendra donner des renseignements à Holmes et je vous laisse deviner ce qu’elle fit à Watson ensuite…
Même si c’est amusant, l’épisode de la clintonerie, il est déplorable de voir un Watson présenté de la sorte. Je n’ai rien contre le fait qu’il se fasse dégorger le poireau, loin de là, mais je trouvé son personnage un peu trop frivole, immature, insupportable et totalement à côté de ce que Watson était, dans le canon holmésien.
Loupé, le Watson, et c’est dommage, car il a son importance dans les enquêtes de Holmes. En ce qui concerne Holmes, il est ironique, fait des jeux de mots avec un subjonctif imparfait (savoir), se déguise et arrive toujours à temps.
Le côté historique est présent, avec les guerres coloniales, l’Inde, ses divinités, ses Thugs… Le tout est bien amené dans l’enquête, je ne me plaindrai pas. Par contre, dans le final, on a le revirement d’un personnage qui lui, fait tache sur la nappe et arrive telle une perruque dans le potage. Ma foi, on aurait pu s’en passer, ça nuit au final.
Ce n’est pas un mauvais album, loin de là, mais il souffre de quelques défauts, notamment dans le personnage de Watson et dans les dessins.
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