Futuropolis [corriger]

"Truman Capote, retour à Garden City" nous transporte dans les méandres sombres et fascinants de l'esprit de l'écrivain lors de son retour sur les lieux du drame qui a inspiré son chef-d'œuvre, "De sang-froid". À travers les yeux de Capote lui-même, nous sommes immergés dans une enquête complexe, où la réalité et la fiction se mêlent habilement. Xavier Bétaucourt nous dévoile les coulisses de l'écriture de ce roman incontournable, mettant en lumière les rencontres marquantes de l'auteur avec les protagonistes de l'affaire.



Le talentueux dessinateur Nadar donne vie à cette époque avec une maestria saisissante. Ses planches en noir et blanc, inspirées du film de Richard Brooks, nous plongent dans l'atmosphère oppressante de l'affaire. Les détails minutieux et les nuances graphiques nous transportent dans le Kansas des années 60 et dans l'esprit tourmenté de Capote. Les visages expressifs et les décors authentiques ajoutent une dimension réaliste et immersive à l'histoire, tandis que les séquences alternées entre les différentes époques apportent un rythme dynamique à la narration.



"Truman Capote, retour à Garden City" est bien plus qu'une simple bande dessinée. C'est une plongée dans l'univers torturé de l'un des plus grands écrivains américains. Entre réalité crue et imagination débordante, cet album offre une perspective unique sur la genèse d'un chef-d'œuvre littéraire et sur la personnalité complexe de son créateur.

Une adaptation d'un roman d'Arto Paasilinna que je ne connaissais pas. Autant que je puisse en juger, Nicolas Dumontheuil rend l'atmosphère des romans de l'auteur finlandais. Il y a de la gouaille, du non-sense, de l'exubérance, de la réflexion, de l'émotion... toute une palette chère à Paasilinna.



Au village, un meunier est de retour. Il retape le moulin. Il s'intègre dans la vie locale. Mais il n'a pas de limite. Dès qu'il se sent en confiance, il dérape. Il imite les animaux, crie, gesticule, il fait peur. Et puis, rejeté, il se fâche et regrette ses débordements. Il devient vite la bête malfaisante, à abattre, à ostraciser. Mais il a encore quelques amis, et notamment une jeune femme qui tombe amoureuse.



Au-delà du scénario, qui fuse et tire dans tous les sens, il y a le trait, le rendu des personnages, de cette folie chère à Paasilinna. L'usage du sépia est très fort aussi. Cela apporte une touche, une plus-value à mon avis. Un très bel album.

*Jesse Owens* des miles et des miles de *Gradimir Smudja*

Coup de ❤. No spoil

Tout d'abord une claque graphique de mon côté j'ai trouvé ça absolument magnifique, certaines pages sont des peintures, c'est lumineux colorés, je dois avouer que je l'ai pris 50 pour cent pour le dessin et 50 pour cent sur recommandation.



Histoire librement inspirée de la vie de Jesse Owens (une bonne partie des anecdotes sont vraies) un des plus grand athlètes de l'entre de guerre (et au delà) qui raconte avec une certaine poésie sa vie et son destin extraordinaire en traversant la dure (euphémisme) vie d'esclaves agricole dans les champs de coton, la réalité de la ségrégation et le sport au milieu du nazisme.



C'est très beau je vous le recommande si cela vous parle. Et pour faire écho a une autre discussion a écouter avec du Louis Armstrong et du Nat King Cole en fond.



"Je ne comprends pas. Puisque vous vivez tous dans la misère, pourquoi chantez vous? Nous chantons pour ne pas pleurer."