Gallimard Jeunesse [corriger]

Jamais déçue d’une romance écrite par Ali Hazelwood.

J’ai TOUT aimé. J’ai lu ce livre en moins de 24 heures.



𝚁𝚎𝚐𝚊𝚛𝚍𝚎 𝚘𝚞̀ 𝚌̧𝚊 𝚖’𝚊 𝚖𝚎𝚗𝚎́𝚎.

— 𝙾𝚞𝚒. 𝙹𝚞𝚜𝚚𝚞’𝚊̀ 𝚖𝚘𝚒.



𝗝𝗲 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗿𝗲𝗰𝗼𝗺𝗺𝗮𝗻𝗱𝗲 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗹𝗲𝗰𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗰𝗮𝗿 :



— Vous y trouverez les tropes :

•rivals to lovers (joueurs d’échecs ♟️)

•forced proximity

•he fell first

•opposite attracts



— L’héroïne, Mallory, est attachante et touchante. Elle sacrifie ses projets personnels quitte à s’oublier complètement pour protéger sa famille et subvenir à leurs besoins.

Plusieurs fois j’ai voulu la prendre dans mes bras et lui dire que tout irait bien. ❤️‍🩹



— Vous y ferez la connaissance de votre nouveau bookboyfriend : Nolan. Il est bienveillant et protecteur et n’hésite pas à pousser Mallory dans ses retranchements pour lui permettre d’aller mieux.



— C’est une romance saine.



— Un univers original et très intéressant. Comme moi, vous aurez sans doute envie de faire une partie d’échecs après l’avoir lu. On sent que cette thématique est maîtrisée par l’autrice, c’est très riche, on y apprend beaucoup.



— L’autrice, à travers son livre, fait à nouveau passer un message fort sur le sexisme et la disparité hommes/femmes dans le domaine sportif (les échecs ♟️).

*Comme dans The Love Hypothesis avec les sciences. 🧬



— Des références à la pop culture pertinentes et bien placées qui vous feront sourire (bien que je n’accepte toujours pas la critique sur le parfum Sauvage de Dior 🙄).



—

𝐂𝐡𝐞𝐜𝐤 𝐚𝐧𝐝 𝐌𝐚𝐭𝐞 𝐞𝐬𝐭 𝐝𝐢𝐬𝐩𝐨𝐧𝐢𝐛𝐥𝐞 𝐝𝐞𝐩𝐮𝐢𝐬 𝐥𝐞 𝟐𝟖 𝐦𝐚𝐫𝐬 𝐞𝐧 𝐥𝐢𝐛𝐫𝐚𝐢𝐫𝐢𝐞 𝐞𝐭 𝐞𝐧 𝐞𝐛𝐨𝐨𝐤.



Merci aux éditions @gallimard_jeunesse_romans pour l’envoi de ce roman.



🗝 𝐦𝐨𝐭𝐬 𝐜𝐥𝐞́𝐬

romance ✧ échecs ✧ compétition ✧ young adult
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J'ai choisi ce roman parce que j'aime les livres de Jo Witek. C'est un roman court qui, comme "J'entends des pas derrière moi" aborde la condition féminine, ici le mariage forcé.

Dans un pays qui n'est pas cité (et qui en est d'autant plus universel), Efi, pensionnaire dans un collège en ville, revient pour les grandes vacances dans son village, heureuse de retrouver sa famille et ses amies. Elle est pleine de projet et imagine déjà sa vie de lycéenne et des études d'ingénieur pour améliorer les conditions de vie de son village.

Mais elle a 14 ans, nubile, sa mère est enceinte (pour la huitième fois ?) et son père a décidé de la marier pour effacer ses dettes.

L'ambiance du récit au début m'a rappelé "Tel père telle fille" qui se déroulait au Bengladesh je crois mais était d'une lecture plus légère et positive sur l'émancipation des femmes par le travail.

Ici le réalisme fait que le dénouement heureux est compliqué à mettre en place. Un témoignage et une dénonciation à diffuser !

Souffrir d'un TAG, même si le nom peut sembler amusant, est très handicap. Ce trouble anxieux généralisé paralyse, bloque, isole, enferme. Comment trouver l'issue de cette prison sans mur apparent ?



Claire Castillon excelle ici dans l'art de trouver les mots pour décrire un mal-être généralisé. Avec l'héroïne, on sent le sol se dérober sous nos pieds, les contours de la réalité se flouter et tout espoir de retrouver une vie normale s'évanouir. Et c'est parce qu'on parvient à bien saisir le réalisme et le gouffre du problème que l'on peut, ensuite, imaginer sans extraire.

Voilà un court roman très intense, à lire absolument, pour mieux comprendre comment une chute spiralaire peut rapidement survenir.
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