Editions Zoé [corriger]

J’avais croisé l’autrice a un salon du livre l’an dernier, mais je n’avais pas acheté son livre, j’avais déjà fait pas mal de folies!

Et du coup, j’ai trouvé ce livre en ressourcerie il n’y a pas si longtemps.

C’est donc avec plaisir que j’ai lu ce court roman.

J’ai bien aimé, mais il faut quand même être bien attentif à la lecture.

J’ai aimé suivre les retrouvailles d’Agathe et de sa soeur Véra. Puisque leur père vient de décédé et elles doivent vider la maison de celui-ci. Agathe a fait le voyage depuis les États-Unis où elle vit depuis un certain moment maintenant.

C’était assez touchant de voir ces deux soeurs essayer de se rapprivoiser.

J’ai trouvé un autre livre de cette autrice aujourd’hui et je sens qu’il ne restera pas très longtemps dans la PAL.

Une femme qui entre dans la dernière partie de sa vie traverse une période difficile. Dépression? Addiction aux médicaments? On ne sait pas très bien, les choses ne sont que suggérées, mais elle va voir un psychanalyste, qui lui inspire toutes sortes de sentiments plus ou moins avouables.

En parallèle, elle écrit un journal de bord qui donnera ce livre, témoignage de sa traversée du désert, deux années jusqu'à ce qu'elle puisse enfin dire: "je vais mieux".



Être femme et aimer, être aimée, à 70 ans. Être femme et écrire, toute sa vie. Être grand-mère. Vivre avec son passé, son enfance encore là. Vivre seule. Par petites touches, souvent de manière élusive, Catherine Safonoff touche à tout ça et y mêle aussi ses lectures, ses réflexions, en vrac et dans le désordre.



C'est bien écrit, une belle plume sans aucun doute. On peut tous (toutes?) s'y retrouver à un endroit ou l'autre. Une lecture à la fois intéressante et restée pour moi comme un survol. L'impression d'être entrée dans dans un morceau de vie puis d'en ressortir sans avoir appris grand chose, sans en retenir grand chose. On est dans de l'autofiction, c'est un style, on aime ou on aime pas, mais je trouve que parfois c'est agréable voire nécessaire, une lecture comme ça, entre deux pavés ou romans de fiction plus conséquents.

Des sirènes ou les racines du mal.

Une touchante plongée dans les méandres des maux familiaux, la transmission de la souffrance et de ses peurs sont au cœur de la quête de « co ».

D’un geste d’amour de la narratrice envers sa mère malade va naître une quête pour retrouver les violences faites aux femmes. Une grande douceur émane de cette narration comme si l’écriture pouvait contrer la violence. J’ai beaucoup aimé.