Editions de l`Emmanuel [corriger]

Pour commencer, merci beaucoup à Emmanuel jeunesse et Babelio pour l'envoi de ce roman dans le cadre de l'opération Masse Critique !



Les avis sur la quatrième de couverture mentionnent que « Gabriel pourrait être le petit cousin des Trois Mousquetaires ». Eh bien, c'est exactement ça ! On retrouve en effet la même ambiance que chez Dumas, avec une menace secrète pesant sur la monarchie, un héros bon vivant et impulsif, de l'action et des péripéties qui s'enchaînent. Mais en moins complexe et plus direct, récit jeunesse oblige. Le sérieux des enjeux pourra cependant sans mal séduire un lectorat plus âgé, d'autant que la plume de Marie Bertier est finement ciselée et renforce l'immersion ! L'âge du héros, adolescent, permet en outre de le placer dans des situations dangereuses mais restant crédibles, sa formation au combat servant d'excuse supplémentaire à l'occasion. Il serait donc dommage de bouder son plaisir ; les récits de cape et d'épée reviennent à la mode après une période de disette, réjouissons-nous !



Alors oui, Gabriel possède une chance insolente et une propension certaine à se trouver pile au bon endroit, pile au bon moment et sans vraie raison, mais on a vu bieeeeeen pire que ça chez Cussler. On pourra également regretter que Louise soit un peu en retrait, mais d'une part, son rôle officiel lui permet de servir les intérêts de l'intrigue autant qu'il limite sa liberté d'action, d'autre part, un personnage féminin qui n'hésite pas à se déguiser et se battre, c'est déjà cool, d'autant que ce volume n'est qu'une mise en bouche et que son potentiel pourrait très bien se révéler plus tard.



Impossible, en effet, de le lire comme un one-shot, un cliffhanger béant nous attendant à la fin. Le tome suivant est déjà disponible et un troisième est prévu pour Octobre. Commencer « En garde, Gabriel ! », c'est donc s'embarquer dans une série ou rester sur sa faim. Pour ma part, je continuerai l'aventure sans hésiter !

Gabriel est un jeune page d'origine italienne, au service du cardinal de la Rochefoucault. Très doué à l'épée, il est chargé d'une mission à Paris. En chemin, il a connaissance d'un complot contre le roi. Il fera tout ce qu'il faut pour permettre de le déjouer. Que d'aventures accompagné de son fidèle valet !

Il y a les bons d'un côté, les très méchants de l'autre. Il y a un côté assez "angélique" qui m'a un peu agacée. Je trouve qu'on présente là aux jeunes lecteurs une situation vraiment trop simpliste même si sans conteste l'histoire est sympathique, un vrai roman de cape et d'épée.

Il faut le lire pour le croire. Cette biographie sur le Poverello est d’une incroyable richesse. Luc Adrian démontre encore qu’il a l’étoffe d’un grand en suivant le fils d’Assise. Tantôt faucon, tantôt colombe, il trempe sa plume à l’ancre du grand saint et tente de nous illuminer de sa faconde à l’ombre du crucifix de Saint Damien.



Son texte est un régal et sa recette toujours égale qui mêle humour, histoire et réflexions. Car voilà l’objet : réfléchir les mouvements d’âme de cet étrange fondateur. L’auteur met l’homme à nu, à la façon d’un reporter, nous voici témoins oculaires de l’invisible. Désordes, des ordres, des hordes. Avant tout le monde, François l’avait compris, le changement c’est maintenant ! Du king des dance floor à l’ermite stigmatisé, sa vie est pleine, enrichie de sa pauvreté.



Alors que dire, sur cet énième livre sur ce pauvre moine italien qui s’est épuisé à aimer ? Simplement qu’il est beau et vivifiant. Un avoir comme antidote au mal-être. Une perle de ciel pour une terre assoiffée. Un essence-ciel pour nous redire qu’il n’est de richesse que l’amour donné.