Coup de coeur !
Après avoir adoré « Les printemps » et « Ceux des quais », c’est avec bonheur que je me suis plongée dans le dernier roman de Nathalie Bianco. Sans surprise, j’ai été à nouveau conquise par sa plume douce et lumineuse.
L’histoire de ce petit lynx qui peine à trouver sa place a bouleversé mon coeur d’enseignante. Dans mon métier, nous sommes tout le temps face à des enfants comme Faycal: différents, anxieux, qui pensent autrement. Au lieu d’utiliser le mot différent, je préfère celui d’unique, tellement plus positif. J’aime répèter à mes élèves que chacun est unique, avec ses forces et ses faiblesses, et qu’ils apportent tous un petit quelque chose aux autres.
Bienveillance. C’est le mot qui me vient à l’esprit en pensant à ce roman. Nous ne connaissons pas les gens, nous ne savons pas ce qu’ils ont vécu, ni les épreuves qu’ils ont dû traverser. Faycal, lui, n’est pas comme ça, à émettre un jugement au premier abord. Il analyse, cherche à comprendre le monde qui l’entoure. Voilà pourquoi il va se retrouver à côtoyer ses voisins fascistes et apprendre à les connaitre. Quel passé peut donc cacher ce couple à l’air si triste? Ce trio insolite m’a infiniment émue et j’ai eu de la peine à les quitter.
L’insouciance de l’enfance mise en mots par Nathalie Bianco c’est à la fois drôle, bouleversant, sombre et rayonnant. Un roman qui fait penser à « La vie devant soi » de Romain Gary. Vous l’avez compris, cette autrice est définitivement à suivre de très près. J’ai hâte de la rencontrer au @festival.du.lac la semaine prochaine! Je vais me procurer le seul de ses romans que je n’ai pas lu: « Les petites ».
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