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L’autrice, à la fois Serbe et Sénégalaise, a rassemblé dans son roman les destins de personnages serbes, croates et sénégalais.
Il y a d’abord la jeune Tea qui vie en Serbie dans les années 90. Lors d’un bombardement, elle voit sa vie éclater en morceaux. Avec son père, elle s’embarque pour un pays étranger. Cette épreuve va lui faire quitter l’enfance.
Loin de là, au Sénégal, dans les années 1960, le jeune Basile découvre les manifestations qui mèneront son pays à l’indépendance. On suit son éducation dans une école catholique puis ses premiers pas comme employé dans un hôtel international. Ses nombreuses rencontres lui feront découvrir un univers très éloigné de ce qu’il a connu dans son village et il va se confronter à la difficulté de rester libre dans un pays en proie à l’agitation.
Retour aux années 1940 avec Aristide, tirailleur sénégalais. Il va se battre avec courage mais assistera, impuissant, à la mort de son compagnon d’arme.
Toujours dans les années 1940, mais en Croatie cette fois, on suit le parcours de Lazar. Échappant par miracle à la mort, il va se battre au côté des partisans dans une lutte rude et complexe pour l’unité du peuple croate.
Que voilà un projet ambitieux : raconter sur plusieurs générations, différentes époques et divers pays la saga d’une famille. Ce roman choral n’est pas facile à décrypter, on saute d’une histoire à l’autre et c’est une vraie gymnastique que de suivre la progression de tous ces personnages. Je n’ai pas tout de suite compris le lien entre ces différents personnages qui évoluent à des époques différentes et dans des pays éloignés les uns des autres. Il s’agit de la diaspora d’une famille africaine sur plusieurs générations. Le thème récurrent, c’est l’exil et la violence des conflits qui agitent chaque époque. Les personnages sont résilients à leur manière, trouvant leur voie dans les bouleversements de l’histoire, car leur destin suit tragiquement les soubresauts du XXe siècle.
Beaucoup de thèmes sont abordés, avec un risque de trop-plein pour le lecteur ? J’ai apprécié les rites de passage dans la culture sénégalaise, le conte du crabe qui donne son titre au roman, mais moins aimé les parties relatant la guerre. Je ne me suis pas attachée aux personnages, je trouve qu’ils manquent de consistance, ne suscitent pas l’empathie.
Le style est sans finesse avec un manque d’aisance et une certaine redondance. Les dialogues manquent de naturel.
Je me suis souvent perdue dans l’histoire, anecdotique et embrouillée.
Un roman qui s’essouffle très vite et que j’oublierai aussi vite
Il y a d’abord la jeune Tea qui vie en Serbie dans les années 90. Lors d’un bombardement, elle voit sa vie éclater en morceaux. Avec son père, elle s’embarque pour un pays étranger. Cette épreuve va lui faire quitter l’enfance.
Loin de là, au Sénégal, dans les années 1960, le jeune Basile découvre les manifestations qui mèneront son pays à l’indépendance. On suit son éducation dans une école catholique puis ses premiers pas comme employé dans un hôtel international. Ses nombreuses rencontres lui feront découvrir un univers très éloigné de ce qu’il a connu dans son village et il va se confronter à la difficulté de rester libre dans un pays en proie à l’agitation.
Retour aux années 1940 avec Aristide, tirailleur sénégalais. Il va se battre avec courage mais assistera, impuissant, à la mort de son compagnon d’arme.
Toujours dans les années 1940, mais en Croatie cette fois, on suit le parcours de Lazar. Échappant par miracle à la mort, il va se battre au côté des partisans dans une lutte rude et complexe pour l’unité du peuple croate.
Que voilà un projet ambitieux : raconter sur plusieurs générations, différentes époques et divers pays la saga d’une famille. Ce roman choral n’est pas facile à décrypter, on saute d’une histoire à l’autre et c’est une vraie gymnastique que de suivre la progression de tous ces personnages. Je n’ai pas tout de suite compris le lien entre ces différents personnages qui évoluent à des époques différentes et dans des pays éloignés les uns des autres. Il s’agit de la diaspora d’une famille africaine sur plusieurs générations. Le thème récurrent, c’est l’exil et la violence des conflits qui agitent chaque époque. Les personnages sont résilients à leur manière, trouvant leur voie dans les bouleversements de l’histoire, car leur destin suit tragiquement les soubresauts du XXe siècle.
Beaucoup de thèmes sont abordés, avec un risque de trop-plein pour le lecteur ? J’ai apprécié les rites de passage dans la culture sénégalaise, le conte du crabe qui donne son titre au roman, mais moins aimé les parties relatant la guerre. Je ne me suis pas attachée aux personnages, je trouve qu’ils manquent de consistance, ne suscitent pas l’empathie.
Le style est sans finesse avec un manque d’aisance et une certaine redondance. Les dialogues manquent de naturel.
Je me suis souvent perdue dans l’histoire, anecdotique et embrouillée.
Un roman qui s’essouffle très vite et que j’oublierai aussi vite
Une lecture tout en douceur (après avoir lu "La servante écarlate" ça ne fait pas de tort)
Ce petit ouvrage permet de rencontrer le Roi Kiboude et la Reine Sourire au travers de 20 courts dialogues.
Comme le signale l'auteur, et j'ai beaucoup aimé cette attention, ces dialogues peuvent être déclamés de différentes façons : soit par des adultes, soit par des enfants, par deux personnages ou par groupes de deux, par des marionnettes...toutes les pistes d'exploitation sont possibles.
Les dialogues sont courts et facilement mémorisables.
Et surtout bien écrits, plein de douceur et de poésies.
Certains sont plus "touchants", d'autres plutôt drôles.
J'ai trouvé que les pistes d'exploitation amenaient un vrai "plus" dans le livre.
Je recommande à des animateurs, profs de théâtre et aux personnes en contact des enfants
Ce petit ouvrage permet de rencontrer le Roi Kiboude et la Reine Sourire au travers de 20 courts dialogues.
Comme le signale l'auteur, et j'ai beaucoup aimé cette attention, ces dialogues peuvent être déclamés de différentes façons : soit par des adultes, soit par des enfants, par deux personnages ou par groupes de deux, par des marionnettes...toutes les pistes d'exploitation sont possibles.
Les dialogues sont courts et facilement mémorisables.
Et surtout bien écrits, plein de douceur et de poésies.
Certains sont plus "touchants", d'autres plutôt drôles.
J'ai trouvé que les pistes d'exploitation amenaient un vrai "plus" dans le livre.
Je recommande à des animateurs, profs de théâtre et aux personnes en contact des enfants
Du merveilleux à chaque page !
Brillants et somptueux gorgebleues en couverture, ce recueil de vingt et un poèmes est un véritable hymne à la nature.
Inès de Chanterac, autrice et peintre naturaliste, prête vie à la faune et à la flore avec beaucoup d'élégance, poésie et musicalité. Les mots chantent comme dans des comptines et sont sublimés par des illustrations tout en délicatesse et finesse, véritable travail d'orfèvre.
La lecture de ces poèmes laisse transparaître énormément de respect ainsi qu'une profonde admiration pour cette nature à l'équilibre si fragile que l'auteur, dans une dernière prière, nous exhorte à protéger et préserver.
Très bel hommage à la nature, ce recueil de poésie de prime abord dédié à la jeunesse s'adresse en fait à tous.
Je le referme émerveillée.
Je remercie Babelio et les Editions du Jasmin pour ce très beau cadeau. (reçu dans le cadre de la Masse Critique Jeunesse et Jeune adulte mai 2024).
Brillants et somptueux gorgebleues en couverture, ce recueil de vingt et un poèmes est un véritable hymne à la nature.
Inès de Chanterac, autrice et peintre naturaliste, prête vie à la faune et à la flore avec beaucoup d'élégance, poésie et musicalité. Les mots chantent comme dans des comptines et sont sublimés par des illustrations tout en délicatesse et finesse, véritable travail d'orfèvre.
La lecture de ces poèmes laisse transparaître énormément de respect ainsi qu'une profonde admiration pour cette nature à l'équilibre si fragile que l'auteur, dans une dernière prière, nous exhorte à protéger et préserver.
Très bel hommage à la nature, ce recueil de poésie de prime abord dédié à la jeunesse s'adresse en fait à tous.
Je le referme émerveillée.
Je remercie Babelio et les Editions du Jasmin pour ce très beau cadeau. (reçu dans le cadre de la Masse Critique Jeunesse et Jeune adulte mai 2024).
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