Alors qu'elle râlait, ses cheveux blancs collés à ses temps, l'image de mon rêve était un visage de jeune femme, plus jeune que je ne l'avais jamais vue, […] photo d'après-guerre, agrandie, mélange de netteté et de flou des souvenirs -qui ne sont que des sentiments. Elle me contemplait alors pleurer sans me parler, ses cheveux avaient encore l'encorbellement haut sur son front, comme ceux des portraits de Gala, onirique dans le rêve même, icône maternelle . Là, je pleurais le retard de toutes mes larmes, cette dernière fois où je l'avais vue, déjà seul avec le passé où rien ne peut plus bouger.