Citations de Virginie Grimaldi (4263)
Les parents sont des funambules. On marche sur un fil tendu entre le trop et le pas assez, un colis fragile entre les mains.
Ce n'est pas parce que cela ne finit pas comme l'on veut, que cela finit mal.
" Mon cheminement n'est pas terminé. Je suis en cours de réparation, il me reste quelques impact et c'est seule que je compte m'en occuper. Quand j'aurais terminé, j'espère être assez solide pour reprendre la route en n'ayant plus peur de ce qui m'attend."
Tu dois être la personne la plus importante pour toi-même .
"Cela demande un gros effort de ne pas se laisser polluer par les petits détails négatifs. Ils sont usants, au bout d'une vie entière. Mais le plus important, c'est de ne surtout pas croire que l'amour doit être parfait. Ce n'est pas rien de partager son quotidien, ses pensées, sa vie avec une personne. Et puis, s'il n'y avait pas les bas, on n'apprécierait pas autant les hauts !"
- Je me suis bloquée le dos en faisant de la gym .
- D'accord . Déshabillez-vous et penchez-vous en avant .
Je me retiens de lui dire que ça fait longtemps qu'on ne m'a pas dit de telles choses [...]
" L'amour c'est comme un tricot: on enchaîne les rangs tranquillement, on fait de jolis motifs dont on est fier, parfois on focalise sur une maille manquée. Mais en fin de compte, ce qui en restera, c'est un pull-over chaud et réconfortant. "
Vincent portait sur son travail un regard dépourvu d'indulgence. II n'aimait rien tant qu'écrire, entendre l'idée germer, les personnages lui parler, voir le brouillard se lever tandis qu'il tapait frénétiquement sur son clavier, chercher le mot juste, le rythme qui claque, se laisser surprendre par des directions imprévues, sentir les rouages de son imagination se mettre en branle, voir les pages se noircir, et, de toutes ces lettres mises bout à bout, une histoire naître.
A contrario, se relire était une torture. Comme se voir sur une affiche ou s'entendre à la radio. Il se demandait comment il avait pu consacrer autant d'heures à pondre une telle bouse, les personnages lui paraissaient soudain grotesques, l'histoire dispensable, le style anecdotique. Il prenait les critiques positives avec distance et les négatives à coeur, car il avait la douloureuse manie d'être d'accord avec ces dernières.
Une fois passés, les moments doux ne disparaissent pas. Quelque part, au fond de nous, ils durent toujours.
J'ai l'impression que nous sommes tous à bord d'un bus qui avance inexorablement vers une direction commune. On s'y croise, on s'y perd, on s'y accompagne parfois. Certains en descendent avant le terminus. On ne peut pas freiner, on ne peut pas l'arrêter quelques instants, on peut juste faire en sorte de s'y sentir le mieux possible.
Jamais je n'aurais imaginé qu'un jour je n'aurais personne et nulle part.
Ma mère n'a pas menti, son bien-être est dépendant du nôtre. Nos soucis l'empêchent de dormir, nos joies l'apaisent, nos projets la galvanisent, nos douleurs l'écorchent. Elle est en Bluetooth sur nos émotions.
- Je me suis couché hier soir, j'avais vingt ans.
Je me réveille ce matin, j'en ai quatre vingt dix neuf.
Même quand elle est longue, la vie paraît bien courte.
Tout ce que je ressens est décuplé. Je grouille d'émotions, je fourmille de sentiments
Il fallait que ma mère arrête ce boucan, c'était plus possible, alors j'ai repensé à un autre truc que j'avais lu dans Picsou : tremper son petit doigt dans un verre d'eau. Ce n'est pas vraiment fait pour arrêter les ronflements, mais apparemment ça déclenche un pipi au lit. Si elle est mouillée, ça la réveillera, donc elle ne ronflera plus. Élémentaire, Whitney Houston.
La vie est courte, mon garçon, et on n'en a qu'une, il ne faut accorder de temps qu'à ce qui en vaut vraiment la peine.
Croyez-moi, l’amour peut frapper à tout âge, partout. Même quand on ne l’attend pas. Il serait dommage de lui tourner le dos. Nous allons tous au même endroit ; autant rendre le chemin plus heureux.
Ce n'est pas parce que ça ne finit pas comme on le veut que ça finit mal
- Alors, Paris t'a manqué ? demande Marion en insérant une dosette de café dans la machine .
- Franchement ? Pas une seconde . La seule chose qui me manque , c'est un Starbucks, mais ça ne pèse pas lourd face à l'océan .
La solidité a commencé à s'effriter par petites touches. Une envie de rester au lit par-ci, un agacement inopiné par-là, des larmes sans raison, des attaques de panique... Peu à peu, mon corps s'est rempli de vide. La joie a déserté, l'envie s'est fait la malle, l'espoir a fui. Je vis parce qu'il le faut, j'existe par automatisme. Je suis éteinte à l'intérieur d'une enveloppe qui fait semblant.