AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.96/5 (sur 2560 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Sacred Heart, Oklahoma , le 26/05/1925
Mort(e) à : Albuquerque, Nouveau Mexique , le 26/10/2008
Biographie :

Tony Hillerman est un auteur américain de romans policiers ethnologiques et d'essais.

Né d'un père fermier et petit commerçant d'origine allemande, il est le dernier de trois enfants. Il fait ses études dans une école de filles en raison d'une mesure exceptionnelle envers les enfants de fermiers. Très jeune, il côtoie à l'école des enfants d'origine séminole et potawatomi. Il finit ses études secondaires en 1942.

En 1943, à l'âge de dix-huit ans, il s'engage dans l'infanterie. Grièvement blessé par l'explosion d'une mine lors des combats en France, il reçoit de prestigieuses décorations : la Silver Star et la Purple Heart.

Après sa démobilisation, en 1945, il entame des études de journalisme à l'Université d'Oklahoma et, dès 1948, devient reporter politique. La même année il se marie. Le couple aura six enfants (dont cinq, d'origine hispanique, sont adoptés).

Il travaille comme journaliste de 1948 à 1962 pour différents journaux. Il obtient ensuite, une maîtrise en journalisme. Il deviendra enseignant dans cette matière de 1966 à 1987 à l'Université du Nouveau-Mexique à Albuquerque.

Hillerman débute avec "La voie de l'ennemi" ("The Blessing Way", 1970) qu'il met trois ans à écrire et où, pour la première fois, intervient un lieutenant de la police tribale navajo, Joe Leaphorn.

Après "La mouche sur le mur" ("The Fly on the Wall", 1971), un thriller politique dans lequel un journaliste met à jour une affaire de corruption, Hillerman renoue avec son projet initial : utiliser des enquêtes policières pour faire découvrir à ses lecteurs les décors étonnants de la Grande Réserve et la société navajo qui l'habite, avec sa religion, sa mythologie, ses coutumes.

La plupart de ses romans se passent dans la région des Four Corners à la frontière du Nouveau-Mexique et de l'Arizona : les protagonistes en sont Joe Leaphorn et Jim Chee de la police tribale Navajo. Plusieurs de ces romans ont été primés et certains sont étudiés dans les écoles navajos ainsi que dans celles d'autres tribus.

La série télévisée américaine "Dark Winds" (2022), créée par Graham Roland est basée sur la série de romans de Tony Hillerman. Ce thriller psychologique suit les deux policiers navajos, Leephorn et Chee, dans le sud-ouest des années 1970.

Après sa mort, sa fille Anne Hillerman (1949), continue la série Joe Leaphorn, Jim Chee et Bernadette Manuelito.
+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Tony Hillerman   (34)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (13) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Le Café Littéraire accueille le public pour la 34è année au premier étage du Palais du Grand Large. Animé par Maëtte Chantrel, co-fondatrice du festival, et Pascal Jourdana, il donne à voir l'actualité littéraire d'un grand nombre d'auteurs et suscite l'envie de poursuivre cette rencontre de manière intime en tête-à-tête avec le livre. Les archives du festival Étonnants Voyageurs vous permettent de revoir ces Cafés littéraires, enregistrés depuis 1991. L'occasion de voir et d'entendre des grands noms de la littérature du monde entier qui nous ont accompagnés des années durant : Nicolas Bouvier, Jacques Lacarrière, Alvaro Mutis, Hugo Pratt, Théodore Monod, James Crumley, Tony Hillerman, James Welch, Luis SepulvedaJim Harrison, pour ne citer qu'eux. Pas de débats à thèmes au Café Littéraire, juste des rencontres chaleureuses avec les auteurs, leurs récits et leurs personnages, réels ou sortis de leur imagination. Une captation vidéo réalisée par TVR35, à retrouver sur notre site et tout l'été sur la chaîne. www.etonnants-voyageurs.com

+ Lire la suite

Citations et extraits (249) Voir plus Ajouter une citation
Tony Hillerman
Ne va pas t'imaginer qu'un homme ne se soucie pas du sort d'une de ses chèvres parce qu'il en possède un millier [...]. S'il en possède un millier c'est parce qu'il se soucie plus de ses chèvres que du sort des membres de sa famille. En d'autres termes, ne t'attends pas à ce que les riches se montrent généreux.

Tony Hillerman (Le peuple de l'ombre)
Commenter  J’apprécie          350
Quelqu'un qui violait les règles normales du comportement et qui vous causait du tort était, selon la définition navajo, "égaré ".

Le < vent sombre > s'était emparé de lui et avait corrompu son jugement.

On évitait ce genre de personnes, on était inquiet pour elles, et on se réjouissait si elles étaient guéries de cette folie passagère et si elles étaient rendues à l'état de hozro*.

Mais dans l'esprit navajo de Chee, l'idée de les punir naraissait tout aussi insensée que l'acte qu'elles avaient commis.
Commenter  J’apprécie          130
- Si tu aimes les serpents, voici l'exemple parfait du genre d'endroit où tu peux venir les chercher.

- Je ne les aime pas. Je connais toutes ces imbécillités sur les Navajos et les serpents qui sont amis, mais je ne les aime pas. Ils me font peur.

- Nous ne sommes pas censés être amis. De la façon dont la légende présente les chose, Premier Homme et Grand Serpent ont appris à se respecter mutuellement.
On y parvient en ne mettant pas sa main, son pied ou quelque autre partie de sa personne à un endroit où l'on peut pas regarder. De cette manière, on ne marche pas sur son petit frère, on ne s'assoit pas sur lui ou on lui plante pas le doigt dans l’œil. Et en retour, il déclenche sa sonnette pour te prévenir si tu t'aventures sur un territoire dangereux... Ça fonctionne très bien.

- Je ne les aime quand même pas.
Commenter  J’apprécie          2611
- Mais peut-être que les Navajos ne se suicident pas.
- C'est rare. Sauf avec la bouteille. C'est un peu moins rapide qu'avec une arme à feu.
Commenter  J’apprécie          260
A cet instant précis elle entendit à nouveau le sifflement. Juste derrière elle. Pas un oiseau de nuit. Pas une variété de reptile. C'était une mélodie que les Beatles avaient rendue célèbre. «  Hey, Jude », en étaient les premières paroles. Mais Eleanor ne la reconnut pas. Elle était trop terrifiée par la silhouette bossue qui sortait du clair de lune pour pénétrer dans cette poche des ténèbres.
Commenter  J’apprécie          200
En Asie, les gens sont très fiers. Ils n'aiment pas ceux qui appartiennent à une race différente. Les Khmers n'aiment pas les Laotiens, les Laotiens n'aiment pas les Thaïs, les Vietnamiens n'aiment pas les Montagnards et personne n'aime ceux qui appartiennent à deux races distinctes.
Commenter  J’apprécie          200
C'était un enchevêtrement fantastique de formations géologiques érodées, éclairé à ce moment là par le soleil couchant. L'homme blanc y voit la désolation et appelle ça un désert, pensa McKee, mais le nom que lui donnent les Navajos signifie "Vallée Magnifique".
Commenter  J’apprécie          160
Cotton sortit la feuille de la machine, fit glisser le carbone et laissa tomber les deux exemplaires sur la table. Janey en prit un sans rien dire. Cotton coinça à nouveau le carbone entre deux feuilles et introduisit le tout dans la machine. (Comment s'appelait-il? ce célèbre écrivain auquel on demandait s'il avait des conseils à donner à un auteur débutant et qui avait répondu: "Ne jamais oublier que le côté brillant du papier carbone doit se trouver face à soi." ce matin, il ne trouvait pas ça amusant.)
Commenter  J’apprécie          150
Ces réponses, il les connaissait déjà. La première, c'est que personne ne prêterait attention à un Navajo qui réclamait des comptes. La seconde, c'est qu'on s'en tiendrait à l'explication fantaisiste qu'un sorcier s'était envolé avec le cadavre. Chee n'en éprouva pas moins de la colère devant cette façon désinvolte de traiter les gens de son Peuple.
Commenter  J’apprécie          150
Un vent chaud et violent, fatigue les oiseaux qui s'arrêtent de voler. Il y en a un de trop qui se pose sur la branche. Elle casse, tombe dans la rivière dont elle dévie le cours. Le courant sape la berge, provoque un glissement de terrain qui obstrue le lit, inonde la vallée, modifie la flore, ce qui, par voie de conséquence, modifie la faune, et les peuplades qui subsistaient grâce à la chasse aux cervidés sont contraintes d'émigrer. Quand on réfléchit en revenant au point de départ de tout ça, on peut en attribuer la responsabilité au vent.
Commenter  J’apprécie          140

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Tony Hillerman Voir plus

¤¤

{* *} .._..