Simon Roussin - Des vivants : le réseau du Musée de l'homme, 1940-42
Soudain des ptérodactyles attaquent ! Dans la fureur du combat, Joseph est emporté dans les airs et disparaît avec les créatures...
Terrorisés, Jeanne et Daniel se précipitent vers la machine pour s'enfuir.
- Jamais nous ne sortirons vivants de cette jungle ! s'affole Daniel.
- Et Joseph ? On ne peut pas partir sans lui, s'indigne Arsène.
Il s'efforce de raisonner ses camarades, mais Jeanne et Daniel actionnent le terrible engin. Arsène se retrouve seul.
Plus encore que la guerre, c'est la paix qui m'inquiète.
L'humanité est un tout indivisible, le produit d'un immense métissage qui a commencé à l'époque quaternaire !
Le génie d'invention n'est pas le privilège des Blancs
Notre œuvre est un défi au racisme
Il y avait encore des français, oui. Alors qu'il n'y avait plus de France. Il y a eu des français. Des naufragés, qui, inconsidérément, s'obstinaient à être.
La résistance fut et demeure un fait moral, absolu, suspendu, pur. Nous avons été des révoltés moraux, des rebelles, nous avons refusé la loi.
Nous n'avons pas voulu tremper nos mains propres dans ce cloaque où s'absorbait notre pays.
Il l'a suivie sans hésiter. Elle a l'air d'être ce genre de femmes. Celles pour qui les hommes feraient n'importe quoi.
Vous avez ça, vous, les pilotes. Comme ceux qui voyageant trop longtemps et qui n'arrivent plus à revenir, vous ne savez plus vivre sur terre.
L'immortalité de l'âme impliquerait une condamnation à perpétuité.
Il y avait encore des français, oui. Alors qu'il n'y avait plus de France. Il y a eu des français. Des naufragés, qui, inconsidérément, s'obstinaient à être. La résistance fut et demeure un fait moral, absolu, suspendu, pur. Nous avons été des révoltés moraux, des rebelles, nous avons refusé la loi. Nous n'avons pas voulu tremper nos mains propres dans ce cloaque où s'absorbait notre pays. (p. 180)