L'AVENTURE HUMAINE DU CHRISTIANISME : des origines à la maturité - Robert Giraud
Le fermier va trouver le loup.
Il lui demande,) mais pas trop fort...)
Loup, loup, pourquoi as tu emporté le porcelet?
-Parce que j'avais faim, et j'ai encore faim!...
Et le loup ouvre toute grande sa gueule, en roulant de gros yeux...
Le blaireau sortit la tête, et considéra le chaton avec étonnement.
- Mais tu n'es pas un blaireau ! dit-il. Ta queue est trop fine et ton museau n'est pas assez pointu ! Tu dois être... tu dois être... Est-ce tu manges des souris ?
- Bien sûr ! répondit le chaton.
- Alors tu dois être un hérisson. Ne t'inquiète pas, on va s'occuper de toi.
Celle que l'été a fait fuir, l'hiver la ramènera.
Bonjour, Jack, dit le petit vieux. Où vas-tu donc avec cette vache ?
- Bonjour monsieur, répondit Jack. Je vais la vendre au marché, et je vais en tirer un bon prix !
- Si tu veux, tu peux devenir riche comme tu n’as jamais rêvé de l’être, dit le petit vieux. Je t’achète ta vache. Regarde ! Je te donne en échange ce haricot.
- Vous vous moquez de moi ! s’écria Jack. J’en veux au moins dix pièces d’argent et vous croyez l’avoir pour un haricot ?
- Oui, mais c’est un haricot magique. Si tu le plantes, en une nuit il poussera jusqu’au ciel.
- Jusqu’au ciel ! répéta jack.
[incipit]
C'était l'hiver, le terrible hiver russe qui habille de glace les rivières, qui accroche du givre aux branches des arbres, qui enveloppe les champs d'un manteau de neige.
Le grand-père sema les légumes et, pour finir, déposa dans un trou une graine de navet.
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Pour leur malheur, ce boucher-là était un homme dur et cruel, capable des pires méfaits. Il leur répondit d'un ton doucereux :
- Mais bien sûr, mes petits ! Ne vous inquiétez de rien ! Je vais m'occuper de vous.
Personne n’avait même eu le temps de dire »Tire, tire, tire-navet ! », d’aboyer ou de miauler. Le grand-père tomba à la renverse sur la grand-mère, la grand-mère sur Macha, Macha sur Boby, Boby sur le chat, et il n’y eut que la souris qui se dégagea à temps pour ne pas se faire écraser. »
Le saint homme, frappant du plat de la main la croupe de sa monture, disparut au loin, tandis que parents et enfants lui faisaient de grands signes d'adieu.
C'est depuis ce temps-là que, la veille du 6 décembre, les enfants de la région mettent toujours dans leurs chaussures une carotte pour l'âne de saint Nicolas.
-Tu as très bien fait ton travail de chien.
Tu as aboyé pour m'avertir du danger.
Je suis content que tu sois venu habiter avec moi.