Jean Cocteau, le poète avant-gardiste français, aurait déclaré qu'il préférait les chats aux chiens pour la simple raison qu'il n'y a pas de chat policier. Le fait que les chiens soient prêts à se soumettre à l'homme par loyauté est une véritable catastrophe, a-t-il ajouté.
La peine que j'ai éprouvée à la perte de mes parents est à la fois plus profonde et plus radicale que ce que je pourrai jamais ressentir pour un chat. Mais elle est également plus acceptée : tout le monde est prêt à prendre une telle douleur au sérieux. A l'inverse, si un chat que vous ne connaissez que depuis six mois et qui n'est même pas disparu depuis deux jours vous manque, cela paraît d'une niaiserie achevée.
"Depuis peu, je suis propriétaire d'un chat. Enfin, je crois plutôt que c'est le chat qui me possède."
Après tout, il en va ainsi avec les histoires d'amour : il faut s'accommoder des quelques défauts ou mauvaises habitudes de l'être aimé.
Mais il était inscrit dans mon destin qu'un jour une déesse domestique aussi petite qu'indépendante ferait irruption dans ma vie.
Dans l'art noble de remettre en cause ses connaissances, l'homme jouit sans doute d'une infinie supériorité sur les autres êtres vivants.
Dans l'art noble de remettre en cause ses connaissances, l'homme jouit sans doute d'une infinie supériorité sur les autres êtres vivants.
Depuis peu, je suis propriétaire d'un chat. Enfin, je crois plutôt que c'est le chat qui me possède.
Une jolie histoire d'amour, racontée non sans ironie et autodérision, dans laquelle l'auteur analyse-déformation professionnelle oblige- la relation de l'animal et de l'homme. Quatrième de couverture.
J'ai toujours considéré que les portes doivent être fermées. Cela me vient sans doute de mon enfance. La maison de mes parents était moins bien chauffée et isolée, et les courants d'air étaient une plaie. "La porte!" lançaient les adultes lorsque nous, les enfants, entrions et sortions en courant sans prendre la peine de la refermer. (p.89)