Si la mécanique quantique ne vous a pas encore profondément choqué, alors vous ne l’avez pas encore comprise. Tout ce que nous appelons réel est fait de choses qui ne peuvent pas être considérées comme étant réelles.
Si une idée ne semble pas bizarre, il n'y a rien à espérer d'elle.
Chaque grande difficulté porte en elle sa propre solution.
Elle nous oblige à changer notre façon de penser afin de la trouver.
Le contraire d'une affirmation vraie est une affirmation fausse. Mais le contraire d'une vérité profonde peut très bien être une autre vérité profonde.
Nous ne pouvons pas nous passer de nos formes habituelles d'intuition, qui constituent le cadre de toute notre expérience et qui colorent tout notre langage.
Une élucidation complète d’un seul et même objet pourrait nécessiter différents points de vue mettant au défi une description unique, et nous devons en règle générale être préparés à l’accepter.
Si vous croyez avoir comprise la théorie quantique, c'est que vous ne l'avez pas comprise.
Dans ses conditions, l'attribution des qualités physiques habituelles aux objets atomiques renferme une ambiguïté essentielle, comme il ressort, avec une évidence immédiate, du dilemme concernant les propriétés crépusculaires et ondulatoire des électrons et des photons, où nous nous trouvons aux prises avec des images contradictoires, dont chacune se réfère à un aspect fondamental de l'évidence empirique.
C’est l’impossibilité, dans l’introspection, d’une distinction nette entre le sujet et l’objet qui crée la latitude nécessaire pour que la volonté se manifeste. Mais imaginer un lien directe entre le libre arbitre et la limitation de la causalité en physique atomique serait absolument étranger à la tendance qui est la base des remarques faires ici…
Jusqu’alors toute description des faits d’expérience reposait sur l’hypothèse inhérente déjà aux conventions ordinaires du langage, qu’il est possible de faire une distinction nette entre le comportement propre des objets et les instruments d’observation.