Naoshi Arakawa

Ce deuxième et dernier tome est tout aussi vivant que le premier. La rivalité des héros, le match, tout se se lit vite, avec grand plaisir, avec toujours autant d'humour dans le récit.

Un manga qui m’a attiré l’œil par sa couverture singulière puis par la présence de violoniste et de la musique en général. Ma fille en fait et l’histoire me semblait intéressant bien que je l’ai brièvement pour ne pas me gâcher l’intrigue. Très lumineux, je ne m’attendais pas à ça mais le positivisme qui en ressort met du baume au cœur. Les sentiments qui en ressortent sont encore assez flous mais je me suis attachée à ces adolescents. Étonnée des dessins, un peu brouillon mais plein de sens. Et pas mal d’humour aussi ! J’ai envie d’en savoir plus, de les suivre pour savoir ce qu’ils deviennent.

Un manga sympathique, où on parle sport, compétition et romance. Vivant, plein d'humour, c'est une bonne découverte ; pour le collège.

Nozomi a grandi avec le football. Malheureusement, dans son collège, il n’y a pas de club de football pour les filles alors elle joue avec les garçons. Le tournoi des nouveaux approchant, elle rêve de faire partie de la sélection qui aura le droit de jouer le match contre l’équipe dans laquelle joue Yasuaki, un garçon avec qui elle jouait il y a quelques années. Le problème c’est qu’elle est une fille et que les garçons ont bien grandi depuis et la dépassent tous. L’entraîneur ne semblait pas disposer à la faire jouer, elle va tout faire pour le faire changer d’avis… Elle veut montrer qu’elle peut faire aussi bien qu’un garçon malgré la différence sur le physique.

Un manga sur le football, ça m’a interpellé, j’aime beaucoup ce sport. En plus, il donne la pêche ce manga ! La jeune Nozomi est pleine d’énergie, elle dribble sans aucun complexe les garçons pendant l’entraînement. Le mangaka rapporte ce football amateur au football professionnel : les joueurs, la façon de jouer... Il n’est pas évident de dessiner un match de foot avec des passes, les dribbles, tirs et autres… ça donne parfois une impression de répétition. Ca rend bien tout de même avec la tension des joueurs, les joueurs en sueur et déterminés. (Aparté : Ca m’a rappelé de vieux souvenirs : des matchs de foot du samedi, garçons et filles mélangés, on s’amusait bien !)

Mais ce manga n’est pas qu’un manga sur le foot, ça reste un manga pour les jeunes avec les relations entre garçons et filles, un peu d’amour aussi… Naoshi Arakawa n’oublie pas l’humour : Quand Nozomi essaye de convaincre son entraîneur de la prendre dans l’équipe, quand elle réplique aux garçons... Au final, j’ai beaucoup aimé ce manga sur le football, sur la différence sur le physique entre filles et garçons, sur l’amitié. Le tome 2 n’attendra pas longtemps !

Nozomi a trouvé une manière, particulière et pas très classe de participer au match du tournoi des nouveaux, mais pour elle, il est plus que vital de prendre part à ce match…

Un second tome qui se lit très vite, même si dans le premier tome, j’ai regretté un manque de fluidité dans les dessins, trop haché. J’ai vibré comme dans un vrai match de football quand le ballon arrivait dans la surface de réparation. Je suis ressortie rincée de ce match. La faute de Yazuaki sur Nozomi m’a fait sortir de mes gonds, comme quand je regarde mon équipe à la télé ou au stade (je me suis presque levée en criant faute ! carton !). Et puis, au coup de sifflet final, on oublie tout, on félicite l’adversaire pour son engagement… J’ai aimé l’humour omniprésent malgré la tension du match, la détermination sans faille de Nozomi et ses promesses pour l’avenir. Dommage pour les flashs-backs un peu trop présents qui coupent les actions et le match lorsque la tension est à son comble. Je regrette que cette série ne soit qu’en deux tomes, sur un seul match, ça aurait été génial de voir l’évolution de Nozomi sur le long terme.

Un tome consacré totalement au concours Maiho et aux trois jeunes pianistes qui nous intéressent : Kohei et ses deux anciens concurrents : Takeshi et Emi, tous les deux attendent avec grande impatience le retour de Kohei. On apprend la vocation de la jeune prodige Emi, la ténacité de la mère de Kohei lors de son enfance... pas mal de révélations dans ce tome sur Kohei et les deux autres pianistes. Quel aura ce Kohei ! Toutes les filles tombent sous son charme.

J’aime surtout la façon dont le mangaka arrive à faire ressortir l’émotion que la musique fait passer par les pianistes et ça ne semble pas évident. Vivement la suite.

Que voici un manga sympathique ! Tiens, le genre que Deschamps devrait distribuer dans le vestiaire ! Pour moi, "Sayonara Football" relève du shonen mais je suppose qu'on pourrait peut-être y déceler des accents shojo (que les pros de la question qui l'auraient lue n'hésitent pas à m'éclairer, moi qui navigue à vue dans les troubles méandres nippons)



Petite précision, avant l'engagement, cette critique vaut pour les deux tomes (et oui, en deux tomes, hop, l'histoire est pliée...pas de prolongations). Nozomi est une collégienne fan de foot, depuis sa plus tendre enfance. Malheureusement, dans son bahut, il n'y a pas d'équipe de foot féminin. Elle s'entraîne donc avec les mecs mais ne participe jamais au match, le coach estimant que, malgré son talent technique, elle ne fait pas le poids physiquement...Et puis un jour elle recroise un ancien camarade de primaire, qu'elle n'avait pas revu depuis 5 ans. Elle avait nouée avec lui une relation spéciale, et lui a appris a joué au foot...Le garçon en question a désormais bien grandi et joue dans une équipe rivale de celle de Nozomi. Il l'a met au défi de l'affronter en match officiel, lui affirmant qu'avec son physique, elle n'a aucune chance...



Vous l'aurez compris, ce manga c'est l'histoire d'un match...Mais si le propos dépasse largement le foot, celui-ci n'est pas à considérer comme un simple prétexte, tant l'auteur montre qu'il apprécie ce sport, à travers les nombreuses références qu'il incorpore, du genre citations de joueurs célèbres, évocation de matchs légendaires, je crois même qu'à un moment il nous glisse "le ballon est ton ami"^^. Bref, c'est une histoire qui parlera, je pense, aussi bien aux amateurs de foot (je parle du SPORT, du JEU, de ceux qui aiment tripoter la balle) qu'à ceux qui sont sensibles au message féministe...C'est une opposition de style que nous propose Naoshi Arakawa, mais certainement pas une opposition de genre, ni une guerre des sexes...En fait, Nozomi ne se bat pas contre les hommes, mais contre les idées reçues qui polluent les cerveaux des hommes (notez bien que les cerveaux féminins n'en sont pas dépourvus).



Au coup de sifflet final, j'ai passé un agréable moment et ne regrette qu'une chose, les dessins, que je ne trouve pas terribles, particulièrement les visages des principaux protagonistes masculins (c'est une dédicace à V, ou quoi ? V, vous vous souvenez de la série V ?^^), mais il faut quand même reconnaître que le rendu des gestes techniques est plutôt pas mal, la plupart du temps.

Encore un tome très réussi. Il est plus joyeux en un sens, comme si un poids s’était levé et que la lecture en devenait moins pénible, moins oppressante. Et au vu du dernier tome, c’est agréable même si on ne peut pas s’empêcher de s’inquiéter pour Kaori et de chercher le moindre signe de faiblesse qui nous laissera un indice supplémentaire sur sa situation.



Kosei se remet donc au piano. Kaori le pousse un peu (beaucoup) mais on sent tout de même que ce coup de pouce n’est pas non plus pour déplaire à notre jeune héros. Car au fur et à mesure, nous le voyons changer, s’épanouir, devenir quelqu’un d’autre ou plus exactement celui qu’il devait être. Il commence à se détacher de la marionnette qu’il était dans les griffes de sa mère, et rien que pour cela, c’est un réel plaisir. Tout n’est pas gagné, loin de là, et je préfère voir notre héros se battre pour arriver à gagner, mais Kosei commence à comprendre que jouer veut aussi dire mettre son âme dans la musique, la technique ne suffit pas.



C’est une étape charnière pour moi, surtout que Naoshi Arakawa nous permet de voir Kosei lorsqu’il était plus jeune. On voit clairement la différence entre ce qu’il était à l’époque, et ce qu’il est sur le point de devenir. Il y a pourtant toujours un peu de noirceur avec l’angoisse, les souvenirs, la présence de cette mère qu’il ne peut détester. Nous naviguons entre ces deux états. Mais je me dis que ressentir toutes ces émotions est aussi un plus pour le jeune homme.



A côté de cela, la mangaka ne néglige pas ses personnages secondaires. Tsubaki est pas mal exploitée dans ce tome, surtout vis-à-vis de ses sentiments envers Kosei. Leur relation est bien mise en avant, et j’ai particulièrement aimé le moment où Kosei s’occupe de Tsubaki. Nous rencontrons aussi deux nouveaux personnages, des anciens « rivaux » de Kosei, et je dois dire qu’ils promettent tous les deux. J’ai d’ailleurs hâte de les voir interagir avec Kosei et découvrir ce qu’il peut en ressortir. Du positif, je n’en doute pas mais la façon dont la mangaka pourrait l’introduire risque d’être fort intéressant.

Nagi, la petite soeur de son "adversaire", prend plus de place dans ce tome. Kosei l'accompagne lors de la fête de son collègue et leur prestation doit montrer à Kaori de quoi il est capable. Un tome montrant que Kosei a élevé son niveau. Un peu décontracté à la fin, chacun a évolué à sa façon. Des agacements pour montrer qu'il y a des promesses faites pour la suite... On approche de la fin ! Que vont devenir nos adolescents ?

J'aime beaucoup la couverture de ce deuxième tome, il montre bien l'état d'esprit des deux jeunes musiciens : l'une sûre d'elle, l'autre, hésitant, trébuchant. Kaori est pleine d'énergie, elle arrive à convaincre Kosei de participer au concours. Kosei finit par céder le concours sera une vraie épreuve pour lui mais Kaori reste un soutien, même si elle-même a ses faiblesses. Même si Kosei semble d'être un garçon un peu perdu dans les étoiles... On a l'impression d'entendre de la musique en même temps. Une série toujours aussi péchue !

La prestation mitigée de Kosei en étonne beaucoup. Seulement, Kosei a l'impression de s'être libéré, est-ce le piano reprend une place dans le coeur de Kosei ? Est-ce qu'il se pardonne ses anciennes pensées ? Kaori, une amie de sa mère lui propose de s'occuper de son apprentissage du piano.

J'aime toujours ce manga, il donne la pêche ! Kosei parait être encore touché par la disparition de sa mère mais les autres ne manquent pas de bonne volonté ! A suivre.

Encore un très bon tome, Kosei est de plus en plus impliqué dans la pratique du piano et Tsubaki se demande si c’est finalement bon pour lui. On se rend compte qu’elle n’éprouve pas que de l’amitié pour lui. Sa concentration monte doucement mais il y a encore une certaine crispation quand il repense à sa mère. Quelques épisodes du passé donnent plus de sentiments aux personnages. Vite la suite !

Quand Arima Kōsei était petit, il était considéré comme un enfant pianiste prodige. Mais après la mort de sa mère, il ne peut plus entendre le son du piano. Quelques années plus tard, il rencontre une violoniste nommée Kaori Miyazono. Elle va le forcer à participer à plusieurs compétitions de piano, ce qui va lui faire redécouvrir le monde musical.



Ce manga est assez original dans son scénario, les personnages sont attachants, j'ai envie de découvrir dans les futurs tomes la suite de cette histoire...

Dernier tome de cette série... une fin à la hauteur de tous les autres. On comprend le pourquoi de la façon d'être de Kaori. Je craignais qu'il ne reste pas assez de temps pour comprendre la place de chacun mais c'est juste assez. Très émouvant, la musique a toute sa place dans la balade des émotions de chacun. Je regrette juste cette concentration de regards sur Kohei, même si le charisme d'un pianiste n'est pas à négliger :) . J'ai aimé cette fin en douceur et les alternances entre moments intenses et décontractés. Une bonne série manga !

Toujours touchée par ce manga, il y a la tristesse de Kosei mais aussi cet espoir. On en apprend un peu plus sur son passé mais il y a parfois des répétitions sur les émotions de Kosei qui tournent en boucle dans sa tête... Pas évident de rendre la musique en image mais la puissance, la concentration, l'effort du joueur est bien retransmise. Je devrais écouter les moments pour avoir la musique en même temps. Un tome qui finit sur une interrogation pour Kaori et de savoir comment Kosei va s'en sortir...

Même si le lecteur n’est pas intéressé par le foot il sera ému par son héroïne qui souhaite avant tout pouvoir jouer au football.



C’est une des meilleurs de son équipe et pourtant elle ne peut plus jouer aucun match. Son entraîneur et ses équipiers l’estiment mais pensent que le décalage physique est trop grand à l’âge de l’adolescence pour permettre une confrontation sur le terrain.



Pourtant, face à cette injustice, Nozomi n’arrête pas une seconde de se battre. Elle veut principalement aussi participer au premier match de la saison pour se mesurer à son ami de primaire qui joue dans l’équipe adverse…



Un manga qui laisse au premier plan un des sports préférés au monde. Mais s’il y a effectivement des matchs, des entraînements… c’est toutefois la joueuse, sa ténacité, sa volonté qui marque le lecteur.



Le livre interroge sur la place des filles dans le sport de compétition. La jeune fille ne peut plus jouer de match parce que les équipes féminines sont inexistantes. Or c’est autant si ce n’est plus sa passion que celle de ses partenaires.



Le final apporte un véritable suspense et il donne envie de continuer à suivre son périple.



A découvrir (terminé en deux tomes) !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..

J'ai enchaîné tout de suite avec le tome deux, preuve en est que j'apprécie vraiment le manga. Et je n'ai pas été déçue par ce second tome non plus. Même si pour petit défaut, on pourrait lui reprocher de ne se focaliser que sur le concours de Kaori et Kosei. C'est un tournant très important de l'histoire, et aussi une épreuve très difficile, mais j'ai eu cette impression étrange que le manga ne se focalisait que sur cet événement. Après avoir posé le livre, je me suis demandée : mais que s'est-il passé au final dans ce tome ?



Le concours nous a permis de voir deux choses. D'une part le malêtre de Kosei, la blessure profonde que sa mère lui a laissé. On ressent sa douleur, la rupture psychologique, voire la torture qu'il a subi. Nous n'en voyons pas trop, mais la façon de penser de Kosei et les quelques images de son passé que nous voyons sont assez claires. La mère de Kosei voulait probablement bien faire, au fond d'elle, mais la façon de faire est assez méprisable. Surtout qu'à l'âge de Kosei et avec la maladie de sa mère, l'enfant ne voyait pas le mal qui lui était fait, et pour lui, tout se jouait sur le plan affectif. En un sens, je trouve que Kosei ne s'en sort pas trop mal vu ce qu'il a subi. Nous n'avons pas encore exploré sa personnalité dans sa globalité, mais je me serais attendu à plus de dommages. Kaori est donc un soleil pour lui dans tous les sens du terme. Elle est totalement rayonnante, c'est la lumière au bout du tunnel pour Kosei. La transformation du jeune homme face à la présence de la jeune violoniste est très plaisante à voir. Tout n'est pas facile et les problèmes de notre héros ne se résoudront pas en un clin d’œil, mais on sent que l'influence de Kaori va être bénéfique.



Seul petit point noir, et j'espère me tromper, mais Kaori nous révèle quelque chose sur sa vie qui m'inquiète. J'espère sincèrement que l'auteur ne va pas reproduire un schéma déjà présent dans le manga. D'un point de vue de l'évolution de Kosei, cela serait intéressant, bien entendu, mais je trouverais cela vraiment triste et presque masochiste de la part du mangaka. Affaire à suivre.



Tsubaki et Ryota font des apparitions tout à fait remarquables dans ce second tome, et même s'ils n'ont pas autant d'importance que les deux héros, je trouve ces deux personnages très agréables à suivre. Leur présence est indispensable, et le quatuor est juste parfait dans sa dynamique. J'ai hâte de les voir évoluer tous ensemble, c'est une certitude.



Encore un tome très bien mené, qui ne part pas trop dans le sentimentalisme et qui nous montre du "vrai" sans enjoliver les choses, enfin pas trop, avec toujours autant d'émotions et de plaisir.

Kosei prépare le concours de l'Est du Japon pour pouvoir entrer au collège de son choix. En allant rendre visite à Kaori, il voit que celle-ci est souffrante. Il ose mettre des mots sur ses sentiments pour elle, de même que Tsubaki pour lui. La musique et l'amour se mêlent et démêlent dans cet avant-dernier tome... Il y a aussi la camaraderie et de la sérennité quand nos adversaires de piano partagent un moment aussi. J'attends impatiemment la conclusion de cette série.

Le manga marque une pause dans les concerts et autres représentations mais les répétitions sont toujours là et un nouveau personnage fait son apparition, son objectif se dessine petit à petit ainsi que... son caractère un chouia "machiavélique". Entre Tsubaki et Kaori, on oscille et là, c'est le tour de Kaori d'être mise en avant, on comprend bien qu'elle fait semblant de bien aller. Quelles sont ses sentiments pour Kosei ? J'aime le ton qui reste très léger malgré la gravité de certains sujets. On reste dans un certain secret et c'est parfois difficile de décrypter les attitudes de Kosei. Malgré ça, j'ai envie de poursuivre et savoir comment ces adolescents vont grandir.

Je ne fais des découvertes manga que par le biais des masses critiques ces derniers temps. Et j'avoue que c'est plutôt chouette, car jusqu'à présent je n'ai jamais été déçue ! Et c'est aussi le cas avec Your Lie In April. Une série que je vais poursuivre sans aucun doute.



J'ai du mal à comprendre le classement en Shonen de ce manga. Certes le héros est un garçon de 14 ans, mais pour moi, c'est clairement à Shojo. D'une part à cause du côté émotionnel de l'histoire. Dès le départ, il est clair que les émotions de Kosei vis à vis de la musique mais aussi vis à vis de sa vision du monde, vont prendre une part très important dans l'histoire. Elles sont même le centre de celle-ci à mon avis. Et c'est son évolution par rapport à cela qui donne envie de poursuivre l'histoire. Ensuite, nous sommes clairement dans un manga d'apprentissage, de découverte et d'acceptation de soi. Pas de combats physiques, pas de "roulages" de muscles. Clairement pas un Shonen pour moi. Mais ce n'est qu'un détail.



Vous l'avez compris, j'aime déjà beaucoup la trame et le choix de Naoshi Arakawa de faire de cette histoire quelque chose de vrai, de réfléchi. Son coup de crayon est aussi superbe. Fluide avec des formes assez arrondies, très doux et sobre. Il se prête très bien à l'histoire. Et pour moi, le dessin est aussi important que le texte. Si je n'accroche pas aux deux, ce n'est pas la peine.



Les personnages maintenant. Nous en rencontrons quatre, qui je dirais seront les personnages principaux tout au long de la série : Kosei, Tsubaki, Kaori et Ryota. Et j'ai accroché à tout ce petit monde ! Leur dynamique est très sympathique d'une part, avec quatre caractères bien différents. Kosei, notre héros, est mal en point. La vie n'a pas été tendre avec lui et on voit qu'il a des séquelles. Pour lui, la vie est grise, sans couleur. Il le dit lui-même. Il n'est pourtant pas un personnage ennuyant et morose. C'est plus une fatalité pour lui, et il vit avec sans s'en plaindre. Tsubaki est la première que nous découvrons, et d'une façon très très dynamique. J'ai adoré l'entrée en matière la concernant. Elle est volontaire, franche, adorable, c'est une sportive au grand cœur. La bouée de sauvetage de Kosei et sa meilleure amie. Ryota ne fait pas tellement d'apparitions remarquées, cependant, on s'attache à lui sans soucis. J'espère qu'il prendra un peu plus d'ampleur par la suite. Et puis Kaori. L'inverse total de Kosei. La jeune musicienne est juste fascinante. Sa candeur, sa douceur, sa joie de vivre, mais aussi ses doutes et ses peurs qu'elle essaye de cacher tant bien que mal.



Un premier tome très réussi à mon goût. Avec tout ce qu'il faut pour bien implanter l'histoire et aussi découvrir les personnages. J'ai vraiment accroché, et je vais poursuivre sans l'ombre d'un doute, surtout qu'il n'y a que onze tomes et que la série est finie au Japon.



Merci à Babelio et aux éditions Ki-oon pour cette découverte.